Un baiser pour une madone...

chapitre 14

       Resté seul, Josh ne cessait de repenser au baiser torride qu'ils avaient échangés. Il avait cru un instant que Lana allait le repousser jusqu'à ce qu'il lise le désir dans ses beaux yeux couleurs émeraudes .
          Ses sentiments à lui étaient mitigés. Mais une chose était sûre, il ne s'agissait pas d'amour... Ce n'était que du désir.
              _ Ce n'était que du désir, se répéta t-il comme pour se convaincre lui même et d'ordonner à son cœur de faire pareil.
 
          Il décida d'aller se faire lui même son café. En entrant dans la grande cuisine, il fut surpris de voir  sa femme entrain de faire un café tout en faisant du lait pour le nourrisson.
           _ Assis toi, je vais te servir, proposa  t-elle.
           Elle avait sûrement senti sa présence, pensa t-il.
            _ Pourquoi? exigea t-il.
            _ Pourquoi , quoi ?
            _ Pourquoi veux tu me servir le café alors que tu avais refusé de le faire ?
         Oui, pourquoi ? demanda la voix de la réflexion.
              _ Je ne suis pas si mauvaise.
              _ Et moi, je pense le contraire. Tu as mis quoi ? Du poison?
        Josh savait que Lana était incapable de faire une telle chose. Il voulait juste s'amuser un peu afin de voir son il magnifique visage rougir de colère.
           _ Quoi ? Mais non! Tu perds la boule ? Je peux le boir en premier si tu veux. Tu sais, histoire qu'on soit sûre que je ne pas une meurtrière.
       Il avait réussi. Lana était à présent rouge de colère. Il ne suivait pas un mot de ce que disait la jeune femme. Son visage était si agréable à regarder.
           _ Tu m'écoute là ?
           _ Non.
      Non? Mais quel toupet ! Il se payait sa tête
Cette fois s'en était trop. Elle allait...
        Elle voulut le gifler mais son mari fut plus rapide qu'elle et anticipa son geste en lui agrippant fermement la main de telle sorte que Lana avait la désagréable sensation que ses os étaient à deux doigts de se briser.
          Elle n'eut pas le temps de s'attarder sur ses douleurs qu'elle se retrouva dans les bras de son mari...
             Lequel des deux avait commencé à embrasser l'autre ? Lana n'avait aucune idée. La seule chose qui m'intéressait c'était les lèvres de Josh sur les siennes.
              Elles étaient si chaudes contre la bouche de son mari. Et Josh reconnaissait là, un goût de vin. Mais Lana ne buvait jamais. C'était plutôt un mélange de vanille à la fraise.
          Il avait envie de la prendre là, dans les carreaux froids de la cuisine.
           Que c'était bon ! Lana croyait avoir atteint les portes du paradis. Et pourtant, ce n'était que le début. Ses lèvres étaient si durs contre les siennes. Il embrassait si bien que Lana éprouvait presque de la jalousie pour celles qu'il avait aimé.
             Combien de femmes avait il embrasser avant elle ? Probablement des centaines.  Embrassait il toujours ainsi ? Avec cette force et cette passion mêlées.
                Elle voulut se détacher de lui mais Josh en appercut et la serra un peu plus encore contre lui. Réduisant par la même occasion le peu d'espace qui les séparait.
              Ils étaient à présent collés l'un à l'autre, peau contre peau. Et Lana se sentait si brûlante, si chaude...
          Lorsque Josh abandon-
na ses lèvres, Lana avait eu l'impression d'être délaissé au zénith. Mais Josh n'en avait pas fini avec elle. Il leur laissait juste le temps de reprendre leur souffle.
         Et lorsque ses lèvres se posèrent sur sa nuque, il la couvrit de baisers, exarcebant ses sens. Et Lana décida de s' abandonner au plaisir dans les bras de son mari.
        Josh crut bon s'éloigner avant d'atteindre le point de non retour. Il s'arracha difficilement à ses lèvres et les contempla longuement. Son regard descendit ensuite sur ses formes généreuses...
            _ Pardon.. C'était une erreur, dit il d'une voix rauque. Je n'aurai pas dû t'embrasser.
      Il s'en alla sans ajouter un mot de plus.
       Lana ne sut que dire. Pourquoi l'avoir embrasser alors ? À deux reprises. Cette fois au moins, elle n'était pas en cause. Ce n'était pas elle qui lui avait provoqué.
         Mais pourquoi l'avoir embrasser pour ensuite la repousser? Il lui en fallait une explication sinon elle allait devenir folle.
         Elle termina de préparer le lait du nourrisson et partit à sa recherche.
          Lana le trouva endormi. Mais elle était persuadée qu'il l'avait entendue entrer.
         _ Arrête de faire semblant. Je sais parfaitement que tu m'entends. Tu ne peux pas commencé à l'embrasser pour me laisser planter ensuite dans la cuisine, comme une idiote.
      Josh se redressa du lit.
         _ Et pourtant je l'ai fait, retroqua t-il froidement, sans même lui faire face.
          Quel culot ! En plus il avait le toupet d' affirmer sans même chercher à se justifier.
          _ Oui, tu l'as fait. Mais sache que tu ne peux pas agir comme tu veux et quand tu veux avec moi. Je ne peux pas fonctionner selon tes humeurs.
          _ Écoute, j'avais juste envie de venir te voir. Ne me demande pas pourquoi car je ne saurai te répondre. Ou peut être, ma réponse ne te plairas pas. Et c'est la dernière chose que j'ai envie en ce moment, crois moi.
       Lana s sentait toute bête  d'avoir insisté. Pourquoi ne l'avoir pas compris ?  Il était pas de ceux qui avaient l'habitude d'exposer leur sentiment et pourtant...
       Il venait implicitement de leur donner une chance.
          _ Euh... Je vais te laisser te reposer. Je te ferai le café pour plus tard.

        Quelques jours plus tard, Josh et Lana étaient conviés à un gala de charité. Leur relation évoluait de mieux en mieux, du moins dans le sens de Lana.
        Lana avait eu du mal au début à s'adapter au comportement de son mari ces jours ci. Et une seule question lui tenait à présent à cœur : Pourquoi avoir demandé le divorce quelques temps avant pour ensuite se comporter en parfait mari attentionné au moindre geste de sa femme.
        _ Tu es très belle, ma chérie.
    Lana rougit sous le compliment de son mari. Pourtant, elle devrait cesser de s'étonner vu que Josh ne manquait plus une occasion pour la complimenter.
         _ Je te retourne le compliment. Enfin, pas que tu es belle toi aussi. Non, je veux dire que tu es... Oublie ce que je viens de dire.
         _ Je suis vexé, ma tendre Lana. Ne me trouves tu pas à ton goût ? Lui taquina t-il.
         _ Si, si.
         _ Alors montre le moi.
         _ Comment ?
         _ Cherche, tu trouveras bien.
      Il sourit de tout ses dents et Lana sut à quel moyen le jeune homme faisait référence. Elle se mit sur la pointe des pieds et l'embrassa.
          _ Mmmm. Mieux que ça, Lana, commanda t-il contre ses lèvres.
         Alors elle l'embrassa en usant de tout ce que son époux lui avait appris, les deux fois où il l' avait embrassée.
          _ Satisfait !
          _ Non.
      Une main chaude caressa sa joue, prit son mantel menton son index et son pouce. Il la força ensuite à le regarder dans les yeux. Il effleura les contours de sa bouche, respirant au passage le parfum de la jeune fille.
         En même temps, il retroussa sa robe jusqu'à mi-cuisse, tout lui caressant ses jambes.
          Lana voulut s'écarter de son mari, effrayée par la violence de ses gestes. Sentant ses doutes, Josh descendit jusqu'au lobe de ses oreilles et commença à lui mordiller, doucement puis sauvagement, avant de lui murmurer :
        _ Détend toi, ma douce. Je ne ferai rien que tu ne veuilles pas.
   Lana répondit par un hochement de tête. Trop choquée pour émettre le moindre son par les libertés que se permettait son époux.
      Au bout d'un moment, quand il releva la tête, il vit les beaux yeux verts qui le fixaient avec stupeur et timidité. Mais ses pupilles trahissaient le désir qu'elle avait ressenti entre ses bras.
       Il suivit du doigt le contour de ses lèvres et caressa ensuite ses seins au dessus de son décolleté.
        _ Arête, souffla t-elle.
        _ Pourquoi ? Ne veux tu pas connaître la fin, petite fille ?
     Si elle ne voulait pas savoir la fin ? Oh si! Elle avait envie de savoir. Mais pas comme ça. Pas quand il y'avait beaucoup de non dit entre eux.