La salle était noire de monde. Les journalistes toujours fidèles à leur poste étaient là ainsi que les médias pour couvrir l'événement. Tous les membres de l'association étaient déjà présents.
_ Votre attention s'il vous plaît, fit la voix de la présentatrice. Nous pouvons maintenant commencer sans plus tarder la cérémonie, avec comme invité du jour, elle fit une petite pause et regarda le public... Venue tout droit de Russie qui j'en suis certaine, bon nombre d'entre vous l'ont déjà deviné...
Mesdames et messieurs, veuillez acceuillir la célèbre Natasha Jdanov.
Josh regarda la superbe jeune femme qui venait de monter sur la scène. Elle était encore plus sublime que la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Enfin, pas aussi magnifique que celle qui était à son bras en ce moment.
Bon sang ! Mais qu'est-ce qui n'allait pas chez lui. Jamais, il ne perdait son temps à comparer les femmes avec qui il avait couché.
Alors pourquoi ne cessait il de la comparer à Lana ? Or, il savait que les sentiments qu'il avait pour sa femme n'avaient rien à voir avec de l'amour.
Il la désirait ardemment. C'était d'ailleurs ce qui l'avait poussé à se rapprocher d'elle. Peut être qu'une fois qu'il l'aurait mise dans son lit ses testicules cesseraient de réagir au son de sa voix.
Un coup sur le tibia lui fit sortir de ses réflexions.
En effet Lana lui avait donné un coup.
_ Quoi ?
Elle d'un mouvement de tête une jeune femme au loin qui souriait. Et ce sourire leur était adressé.
Josh regarda dans la direction indiquée.
_ Tu l'as connais ?
_ Oui.
Ce simple oui, éveilla en Lana une once de jalousie envers cette fille. Et la lueur qu'elle vit dans les yeux de son mari révélait à quel point il la connaissait.
_ Excuse moi une seconde, Lana.
Il la laissa là avec ces gens qu'elle ne connaissait point sans aucune forme de procès._ Toujours aussi belle, Natasha.
_ Ça fait partie du métier mon sucre.
En effet, les quelques fois qu'ils avaient couchés ensemble, Josh trouvait la jeune femme déjà âpreté et maquillée dès le petit matin. À croire qu'elle pensait qu'il ne savait pas que les femmes n'étaient pas toutes maquillage vingt quatre heures sur vingt-quatre. Toujours aussi superficielle jusqu'au bout des ongles. Il ne l'avait jamais au naturel. Et puis quelle importance.
Son regard descendit sur ses seins. Ils étaient trois fois plus gros que la dernière fois qu'il les avait touché.
_ Je vois que ça te fait encore de l'effet, dit elle d'une voix si mielleuse qu'on croirait entendre une jeune adolescente.
Lana qui suivait la conversation à quelques pas d'eux, se retint de hurler de surprise et d'indignation. Comment une femme pouvait elle aborder de tels propos?
Elle se racla la gorge pour signaler sa présence. Josh n'eut d'autre choix que de la présenter.
_ Natasha, je te présente ma femme, Lana Randall.
Elle laissa échapper un petit rire.
_ Je sais, pas la peine de me le dire. Je ne vis pas dans les montagnes. Je suis Natasha Jdanov.
_ Mais oui, maintenant que vous le dites, je crois bien vous avoir déjà aperçue deux ou trois fois à la télévision. Vous travaillez dans une agence de publicité. D'où vous êtes vous connus tous les deux ?
_ C'est sans importance, coupa son mari.
La soirée se déroula sans incident. Et comme toutes les soirées de ce genre, l'argent fut récolté au maximum. Au grand joie des membres privés du gala._ Bon sang ! recouvre toi, Lana.
_ Pourquoi ? Je t'ai vu admirer ceux de l'autre, tout à l'heure. Alors, pourquoi pas les miens ? Et puis je ne me suis pas totalement dénudée.
_ Ce que tu portes là, ne cache même pas la moitié de ton corps. Et n'essaie pas de jouer ce jeu là avec moi. Tu n'en sortiras que perdente.
_ Et toi, je te défends de regarder d'autres femmes que moi.
_ Et qui es tu pour me le défendre ?
_ Je suis ta femme, répondit elle posément. Tu me dois donc le respect. Du moins tant qu'il y'a du monde autour de nous. Je ne veux pas être traitée comme la dernière des idiotes.
_ Tais toi donc ! Je veux travailler en silence.
_ Ce n'es pas moi qui crie. Si tu veux que je me taise il va falloir que tu fasses une chose pour moi.
En d'autres circonstances, Josh n'aurait jamais laissé personne lui parler a sur ce ton.
Mais là, il regrettait sa chère solitude. Et là, à cet instant, il était prêt à miser ce qu'il avait de plus cher, rien que pour la voir se taire.
_ Et que veux tu?
_ Je veux du travail, tu comprends ? Je veux travailler. Je n'en peux plus de rester les bras croisés sans rien faire. Enfin, je n'ai pas l'habitude.
_ Et...?
_ Je veux aller aider au couvent. Soeur Teresa serait tellement ravie. Et puis, la mère supérieure se fait vieille. Isa va bientôt prononcer ses vœux...
_ Stop ! D'accord tu peux y'aller. Ne m'en dis pas trop.
Lana était secrètement heureuse qu'il accepte enfin d la voir travailler. Même si, ce n'est pas vraiment travailler. Car elle allait juste aider sans rien.
C'était sa maison. Celle qui l'avait vue grandir. Celle où elle avait passé toute son enfance.
_ Dis moi quand vas tu commencer, reprit il. Non, ce serait mieux que tu me donnes ton emploi du temps.
_ Mon... emploi du temps?
_ Oui. Je veux savoir les jours où tu comptes y'aller ainsi que les heures.
_ En gros tu veux me contrôler. Tu ne peux pas faire comme si j'étais l'une de tes entreprises.
_ Non. Tu te trompes, Lana. J'ai beaucoup d'ennemis. Tu es une proie facile pour eux. Et certains ne reculeront devant rien pour m'atteindre.
_ Je vais voir cela demain, céda t-elle. Je pourrais m'organiser et je te tiendrai au courant, après.
Elle se haussa un peu du lit et lui donna un baiser sur la joue.
_ Bonne nuit.
_ Attends, dit il en l'enlacant par la taille.
Il mit sa tête au creu de son cou et lui embrassa la nuque intensément, lui suça longuement l'épaule droite et descendit sur les pointes de ses seins. Ils étaient si hauts et si fermes.
_ Finalement, je pense que tu les aimes bien. Et ils t'aiment également.
_ Mais ils sont trop petits que je peux les écraser et les tenir entre mes mains.
Lana fut déçue de sa réponse.
_ Tu veux que je ressemble à miss Natasha ? Moi, je veux bien changer juste pour te plaire.
Constatant que Josh avait cessé de la caresser tout d'un coup, Lana sourit. Elle avait réussi à marquer son coup. Elle n'avait nullement l'intention de se faire opérer les seins.
Bien qu'elever dans les règles strictes de la religion, Lana avait une petite idée de ce que peut faire la chirurgie de nos jours.
_ Surtout pas, Lana ! Je te le défends.
_ Ah! Donc monsieur peut se permettre de me défendre quelque chose et moi non. Je n'ai pas le droit de dire quoi que ce soit. Tout ça juste parceque je suis une femme.
_ Non, Lana. Tu n'es pas une femme. Du moins, pas encore. Et le jour où tu le deviendras, je compte bien être le premier à te le dire.
Lana rougit sous les insinuations de son mari. Que voulait il dire? Qu'il allait enfin lui donner ce qu'elle ne cesse de vouloir ?
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Un baiser pour une madone...
RomanceEnvoyée au couvent dès l'âge de cinq ans Lana n'a aucun contact avec le monde extérieur. Et les seules personnes qu'elles côtoient sont les enfants du couvent ,les religieuses et le prêtre de l'église d'à côté. Jusqu'à sa majorité, où les religie...