1heure plus tard :
L'hélicoptère revient sur le tarmac à cause des conditions météo. Hugo a bien remarqué le stratagème d'Alex. Grâce aux jumelles, il a pu voir le câble métallique, les trois cordes dans le vide, ainsi que le matelas de grimpe posé sur le Mont Sarroc.
Ils ont cherché pendant pas loin de quatre heures Alex et Marie, sans succès. Au grand désespoir d'Hugo.
Il a bien essayé de convaincre le pilote d'attendre encore un peu. Mais face à la dépression qui a forcit, le pilote à préféré renoncer.
Il ouvre la porte de l'hélicoptère. En descendent Hugo et Maxence.
Ils rentrent dans le bâtiment en face avec la devanture GENDARMERIE.
C'est alors qu'ils retrouvent Manon et Franck.
—Alors ?
—Vous les avez trouvés ? demande Manon inquiète
-—Non, toujours pas.
—Le pendulaire vous l'avez trouvé ? Il a bien fonctionné ? demande Franck
— On a retrouvé les cordes et le matelas les a biens réceptionné, il y avait les traces d'impact. Mais on ne les a pas encore retrouvés.
—Vous y retournez ?
—Non l'hélicoptère n'a pas pu continuer les recherches. La tempête souffle là haut, dit le commandant.
—Ce n'est pas possible dit-elle en retenant ses larmes.
— Calme-toi. Connaissant Alex, il leur a trouvé un abri pour passer la nuit.
— Quel abri ? T'as dit que le refuge du Bastan était trop loin.
—Alex a d'autres ressources, demain je partirai à sa recherche.
C'est alors qu'Hugo prend Maxence par le bras discrètement.
—T'inquiètes pas ça va aller.
—Il fait chier ton pilote, il pouvait au moins progresser encore une demi-heure sans risque.
— Je n'ai pas le choix. C'est lui qui décide si on peut voler ou pas, je peux rien faire.
—Il s'en fou ou quoi qu'il y est deux personnes en pleine tempête.
***
2heures plus tard :
La nuit est tombée. La tempête souffle encore en rafale. Dans l'igloo, la jeune femme est couchée sur le dos, blottit dans le sac de couchage, endormie. La vapeur d'eau réchauffe l'atmosphère. Elle ouvre les yeux et regarde sa montre. Elle indique 21h00 et une température de 12,8°. Alex a coupé la chaleur du tube plastique. Pour l'économiser.
Comme à son habitude, il sait gérer en montagne. Son abri est solide. A croire qu'il avait prévu cette solution de replis.
A chaque ascension, il a toujours un plan B pour survivre en montagne. Comme cette fois là où il avait repéré un ancien abri de berger qui leurs avaient permis d'éviter la pluie glaciale lors d'une promenade. Alex avait pas hésité à donné sa veste à Marie et était resté en T-shirt pendant plus de deux heures. Pas une fois, il a perdu son calme ou râler, il avait même réussi à la faire rire.
Elle l'observe il est occupé au réchaud en train de préparer à diner. Il lève les yeux et sourit.
—Bien dormi ?
—Hum, tu fais quoi ?
—Le diner : je te propose pâte bolognaise, dit–il en montrant un sachet de nourriture sous vide.
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EDELWEISS : Une ascension pour la protéger (Tome 1 )
RomanceRésumé : Elle vole, il grimpe. C'est le meilleur grimpeur du monde. Elle est son Edelweiss. La saison de ski vient de démarrer dans la station alpine d'Arrangue. Alex et Marie filent le parfait amour tout en gérant d'une main de maître la petite s...