3h plus tard, nous voici à Paris. Capitale de la France et un lieu qu'on dit "la ville de l'amour". On verra si cette ville porte bien son nom.
Le professeur McGonagall et Rogue sont les seuls professeurs accompagnants vu que nous ne sommes pas beaucoup.
Une fois le train arrivé à quai, on descends tous un par un avec nos valises avant d'aller à l'entrée de la gare Montparnasse. Grâce à Dumbledore qui a lancé un sort pour que le Poudlard Express puisse traverser les mers et l'air, nous sommes arrivé à bon port comme on le dit chez les moldus.
- Tu baves quand tu dors.
- Quoi ?
Draco me regarde, il a, vous savez, une sorte de regard moqueur mais adorable à la fois. Je pouffe de rire et fait tomber ma valise. Je m'attends à entendre un gros boum, mais aucun son ne se fit entendre.
- Vous devriez faire attention Granger.
Je me retourne et m'apprête à remercier la personne qui a sauvé ma valise et m'a empêché d'avoir la honte quand je vois que mon bienfaiteur n'est autre que le père de Draco.
- Que faites-vous ici ?
Son visage s'assombrit, il fronce les sourcils et me regarde de son air hautain ce qui a le don de m'énerver encore plus.
- Voyons, je voulais accompagner mon fils à son voyage.
Il repart comme ci de rien n'était et nous laisse, Draco et moi, choqués mais à la fois énervés.
- Tu savais qu'il allait venir ?
- Pas du tout ... Il doit vouloir me surveiller. Dans 3 mois, je dois m'allier aux mange-morts, il est là pour me le rappeler.
Je me demande ce qu'il va se passer dans 3 mois, Draco ne veut clairement pas rejoindre les rangs de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Mais dans le fond, il n'a pas le choix, comment pourra-t-il dire non à son père ?
On avance peu à peu vers notre hébergement de la semaine, un hôtel près de la Tour Eiffel. Il est tôt donc on a seulement prévu de s'installer et de se rejoindre dans le hall afin de manger dans le restaurant : "La bonne baguette".
- Notre chambre est la numéro combien Mione ?
Je prends mon mémo : chambre 23. Je lui montre et il acquiesce.
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- Bonjour, bienvenue au sein de notre hôtel, que puis-je pour vous ?
L'hôtel que j'ai choisi quelques semaines plus tôt est typiquement parisien, digne du Paris haussmannien. Dans le hall ou nous nous trouvons, on peut voir au plafond, un magnifique lustre qui doit facilement faire dans les 2 mètres, on peut y voir chaque détail, chaque petite pierre précieuse qui le recouvre. La pièce est immense, remplis de poutres de marbre splendides.
- Bonjour, nous avons réservé des chambres dans votre hôtel pour une période d'une semaine. Ou pouvons-nous trouver la réception s'il-vous-plait ?
Heureusement pour moi, j'ai appris le français avec mes parents. Je ne connais pas tout, mais je me débrouille très bien en revanche. L'hôtesse me dirige un peu plus loin, elle me laisse devant un immense bureau avec plusieurs postes et ordinateurs.
- Merci beaucoup.
- A votre service, mademoiselle.
Je lui rends son sourire, et je vais à un des postes pour prendre les clefs des chambres. Une fois fait, je les donne aux étudiants qui partent un à un voir ou ils vont habiter pendant 6 jours. Dans 1 heure, nous devons tous nous réunir dans le hall pour aller manger.
- T'es une bonne organisatrice en vrai.
- Bien sûr voyons.
Draco me prend la main et on se rend vers la chambre 23, la nôtre. Une fois la porte passée, tout ce que nous pouvons dire est : Wahou.
Vous savez, ce moment ou vous êtes particulièrement fière de votre travail ? C'était pile à ce moment là.
- Eh bah dis donc Mione, cette chambre est aussi belle que toi.
En temps normal, j'aurais rougi, mais je me suis tellement habitué à ce genre de phrase depuis 1 mois que maintenant, ce n'est plus le cas. Je ne reste quand même pas insensible, bien évidemment, après tout, à part lui, personne ne me faisais de petites phrases comme ça, pas même Ron.
- Pourtant c'est difficile de l'être. *clin d'œil*
- Miss-je-sais-tout est tellement humble.
Je rigole et on pose nos valises. Draco saute sur le lit pour, je cite "tester sa fermeté". Un vrai gamin, mais j'adore ça. Son rire surtout, je n'avais tellement pas l'habitude de l'entendre avant que aujourd'hui, il me paraît indispensable.
- Bon, je vais prendre une douche, je reviens.
Il arrête de sauter du lit et me dit de me dépêcher, on doit être en bas dans 40 minutes. Il rajoute aussi le fait qu'il a méga faim. Euh, c'est pas une information capitale mais bon.
Je prends un pantalon noir, un pull coll roulé bordeaux et de nouveaux sous-vêtements. Je saute de joie quand je vois la baignoire. Bon, je n'ai pas le temps de prendre un bain mais plus tard dans le semaine pourquoi pas.
PDV Draco :
J'entends l'eau de la salle de bain qui commence à couler, je prends le papier qui traîne dans ma poche depuis ce matin et le relis :
Hermione,
Je pense que je commence à avoir des sentiments pour toi, pour ton sourire, ta manière de remettre tes cheveux en place lorsque tu lis, ou quand tu mords ta lèvre quand tu es stressée. Je ne pensais pas pouvoir aimer ça chez quelqu'un. Pourquoi continuer de jouer les faux couples ? Pourquoi ne pas en être un vrai ?
- C'est facile, ce ne sont que des mots, des phrases. Pourquoi je me prends la tête ahaha.
Je me regarde dans le miroir, il m'a fallu 1 mois pour être fou d'elle. Mais dans 3 mois, je le serai encore plus. Pourquoi prendre le risque d'aimer et d'être brisé après tout ? Si je dois donner une raison, je prendrais la citation que j'ai lu dans un des livres de Mione il y a quelques jours :
Refuser d'aimer par peur de souffrir, c'est refuser de vivre par peur de mourir.
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Juste pour toi. { DRAMIONE ]
FanfictionIl était là, elle aussi. Puis tout d'un coup, ils vécurent leur plus belle histoire d'amour. Personnages et Décors : J.K Rowling Histoire : Moi