Chapitre XXVIII

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Daniel avait pour seul objectif de se rapprocher de son amie afin qu'il devienne son confident et par la suite savoir ce qui s'était déroulé en France. Avait-elle subi des sévices sexuelles ? Ce mystérieux homme s'était il servi du fait de la perte de mémoire de son amie afin de l'induire en erreur ? S'était elle murée dans le silence suite au traumatisme subi avec cet étranger?

Daniel était envahie jour et nuit de questions, à chaque fois qu'il fermait les yeux, il repensait à son amie, son attitude , mais malheureusement , aucune réponse ne lui était apportée .

Ella avait changé, elle était devenu distante, froide à l'encontre de ce jeune londonien. En effet, à chaque fois qu'il lui rendait visite, la jeune femme avait toujours en main un livre étrange relatant d'un pharaon.

Daniel avait reconnu ce livre qui par chance avait échappé aux flammes du chalet de Monsieur et Madame ROBERT.
Il se souvint qu'à la supposé mort de Ella, la mère de cette dernière tenait ce même type de livre en main à chacune de ses visites ou lorsqu'il l'aperçut dans le quartier.

Motivée,Daniel décida de se rendre chez son amie, il fallait qu'il réussisse coûte que coûte.

Un bouquet de lys en main ,il sortit de chez lui avant de se diriger vers la maison des parents de Ella. La maison de ces derniers se trouvaient à cinq minutes à pied de celle de ses parents.

Quelques coups frappés à la porte d'entrée ,l'appréhension envahit ce jeune homme. Il savait que Ella ne le tolérait que par respect envers sa mère, le père de cette dernière était aussi froid que sa fille envers lui.

Dix-minutes plus tard, le père d'Ella vint ouvrir la porte d'entrée tout en arborant un visage contrarié, il attendit que le jeune homme entre avant de refermer la porte.Il regardait froidement Daniel avant d'interpeller Ella, cette dernière se trouvait dans sa chambre .

La jeune anglaise , les écouteurs aux oreilles , chantonnait la mélodie qu'elle percevait, une voix se fit entendre, en retirant les écouteurs elle entendit son père l'appeler .Ella prit tout son temps ,avant de poser son téléphone et de descendre. Elle connaissait déjà la raison de son appel, Daniel était venu lui rendre visite.

La jeune femme en avait marre que cet homme l'importune , agacée de ses visites, elle ne faisait aucun effort pour converser avec lui.
......

Lorsqu'elle sortit de sa chambre, elle ne vit personne devant la porte d'entrée mais elle perçu des bribes de conversations.

Intriguée elle s'approcha discrètement du lieu où elle entendait deux voix distinctes converser.
Elle vit son père, assis sur un fauteuil, lui faisant face tandis que Daniel était assis sur un canapé dos à elle.

-But I love her! Mais je l'aime!

Le père d'Ella qui vit sa fille ne répondit pas à ce jeune homme, il se leva de son siège puis posa ses lèvres sur le front de sa fille avant de laisser sa princesse et le londonien discuter.

Les déclarations de Daniel sonnaient comme une réplique d'un film mal structuré, l'attitude du jeune homme envers elle sonnait faux .

Aimer ne pouvait se dire à tout vent , ce mot si important devait symboliser un amour fort et non être utilisé dans n'importe quel phrase. Les " je t'aime" de Daniel sonnait dans les oreilles de Ella comme les "j'aime new-york" lors des achats souvenirs.

Emsaf n'employait pas ce mot souvent, il était plus démonstratif de son amour envers elle. Chaque jour il lui faisait ressentir tout ce qu'il éprouvait pour elle .

Le respect, la loyauté, , la tendresse et la dévotion, cette homme avait ce genre de qualités qui ne laissait pas son épouse indifférente.

-What do you want? Que veux tu ?

Le Pharaon et MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant