Damon Salvatore

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Commençons par le bad boy !
***

Je souffle à plein poumon tout en déposant mon verre de champagne sur la table.
Levant les yeux sur la salle, je découvre le monde aristocratique. La plupart des personnes rigolent fortement, tentent de faire du flirt, s'essaient à la danse en robe.

Je baisse les yeux afin de pouvoir lisser ma robe bleu marine. Les fines bretelles se croisent dans le dos, le décolleté est léger bien que mes épaules sont découvertes. Du buste jusque mes hanches, la robe forme ma deuxième peau, jusqu'à devenir plus lâche pour mes jambes. Il connaît mon goût pour mes mouvements de jambe parfois meurtriers quand on me cherchait.

Je relève les yeux, pour d'abord voir un smoking s'approcher de moi. Je lève un peu plus le regard afin de voir un jeune homme, bien coiffé, les yeux pétillants, faisant un raccord cravate pour ne pas paraître dépravé.
Je me maudis sincèrement d'avoir accepté cette invitation.

- Bonsoir, mademoiselle, me salut le jeune homme d'une vingtaine d'année.
- Bonsoir, dis-je en tentant de prendre une constance type bourgeoise.
- Je peux me permettre de vous enlever à votre cavalier le temps d'une danse ? Me demande-t-il avec de l'espoir dans les yeux.
- Je... n'ai pas de cavalier, et je suis peu douée pour les valses, dis-je alors que j'entendais maintenant la musique qui commençait son rythme.
-Je vous guiderais, insiste-t-il en me prenant la main droite.

Il se tourne afin de mieux nous guider sur la piste de danse, tandis que malgré moi, je lève les yeux au plafond.
Dans quelle misère je me lance encore, pensais-je.

Le jeune homme se tourne à nouveau vers moi, au centre de la foule, il garde sa main dans la mienne, et place l'autre sur le dessus de ma hanche. Je le remercie mentalement de ne pas être entreprenant, bien qu'il ne doit pas penser à des choses seines.
Il commence à bouger dans gauche à droite, se rapprochant de moi pour pouvoir me guider afin que je l'imite. Je place ma main gauche sur son épaule, ma tête proche de son profil afin que je ne le regarde pas en face.

- Je m'appelle Peter MacConeill, fait-il pour briser le silence.
- Lucie Johnson, fais-je sans plus trop d'émotion.
- Hé bien enchanté Lucie. Je vous voyais seule dans votre coin, j'avais peur que vous vous ennuyait à ma soirée.
- Votre soirée ? l'interroge-je en relevant la tête pour le regarder dans les yeux, à une certaine distance tout de même.
- Vous n'avez pas vu les banderoles et les affiches ? C'est ma soirée de charité, sourit-il. Et je ne veux pas laisser mes invités au milieu de leur ennui.
- Je ne m'ennuyais pas, si vous me le permettez, mais j'analysais la pièce pour savoir à qui je devais éviter de parler, si je voulais survivre. Et vous voulez un secret ? Lui demande-je.

Ce dernier approche la tête en la tournant légèrement pour tendre l'oreille. Par ce geste, je peux voir les gens derrière lui, et je découvre magnifiquement Damon Salvatore entrer dans la pièce, dans toute sa superbe. Il replace sa barrette de manche avant de poser le regard sur moi.
Je lui souris, levant le petit doigt pour lui faire signe d'attendre un peu. Je réussis à répondre à Peter.

- Je n'ai trouvé qu'une seule personne à qui je pouvais m'adresser.

Peter se met à rire timidement, je pensais voir ses joues rougir. Pense-t-il que je parle de lui ? Je m'empêche d'échapper un rire, le laissant croire ce qu'il voulait.

Soudainement le son de la musique s'abaisse, jusqu'à se taire complètement. Puis une nouvelle musique commence, toujours une valse, mais plus lente.
J'observe la piste de danse se vider un peu, alors que je me décale du jeune homme. Mais ce dernier me retient toujours par ses mains, pensant que la seconde danse serait pour nous.

Imagines / PAS DE COMMANDESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant