Est-ce vraiment possible de changer de vie du tout au tout?
Est-ce vraiment possible de tout laisser derrière sans laisser aucun trace de son passé?
Est-ce vraiment possible d'abandonner l'ombre pour aller vers la lumière?
⇛ Crédit couvertures & ae...
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Dès son réveil, le plus jeune su que quelque chose manquait. Il chercha partout, cuisine, toilette, chambre. Toute la hutte passa au peigne fin, sans qu'il ne trouve quelque chose. Satisfait de trouver qu'aucune chose ne manquait, il retourna dans la chambre et se coucha sur son lit, virant et se retourna multiples fois les méninges afin de trouver pourquoi il avait cette sensation. Cinq minutes, dix minutes, quinze minutes. Il ne trouvait toujours pas. Soudainement, il su pourquoi il avait cette sensation étrange depuis qu'il était réveillé. Son frère n'était pas là! Inquiet, il repassa rapidement en vue toutes les pièces de la maison, avant de rapidement sortir dehors afin de regarder au loin. De plus en plus nerveux, il cria alors son nom en tentative de réponse.
« Ifer! »
Il se tut alors pour écouter s'il entendait une réponse. Rien. Il réitéra alors plusieurs fois son action, jusqu'à ce que, soudainement, une main se pose brusquement sur son épaule, le faisant ainsi sursauter à un point tel qu'il aurait pu jurer avoir presque fait dans ses culottes. Il se retourna vivement pour finalement avoir dans son champ de vision son frère, Ifer. Celui-ci lui dit alors:
« Tu fais quoi à crier si tôt le matin?
-Ben, j'te croyais disparu. T'étais pas dans la maison quand j'me suis réveillé. Je m'inquiétais pour toi., dit le plus jeune maintenant au bord des larmes tellement il s'était inquiété.
-Awn, ne pleure pas. Viens ici. », Ifer prit alors son frère dans ses bras afin de lui donner du réconfort.
Une fois calmé il se détacha de son cadet, pour s'approcher doucement du dragon qui semblait toujours dans un profond sommeil, malgré le capharnaüm qu'ils ont causé il y a peu de temps. Il s'approcha et vint s'asseoir juste à côté du museau tout chaud de la bête. Gentiment, Ifer interpella alors son frère qui le regarda avec hésitation.
« Victor, vient. Tu n'as rien à craindre de lui, je te le promets. Tu sais pourquoi je n'étais pas là dans mon lit ce matin?
-Non, pourquoi?
-Parce que hier soir j'ai dormi auprès de lui sans faire exprès. Je me suis endormi à ses côtés et il m'a gardé auprès de lui toute la nuit, me protégeant du froid. »
C'est alors lentement que Victor s'approcha du museau du géant blanc. Doucement il s'assit de l'autre côté du dragon. Ifer pris doucement sa main et, tranquillement, la posa sur les douces narines écaillées du quadrupède. Et alors, avec un léger frisson dû à la fraîcheur de la petite main posée sur lui, la bête ouvrit alors ses deux immenses yeux argentés, et cela tout en restant le plus immobile possible afin de ne pas effrayer les deux humains. Avec gentillesse, il souffle alors des narines pour signifier alors son éveil, cela fit d'ailleurs sursauter le jeune garçon de quinze ans, qui retira promptement sa main, ce qui fit d'ailleurs rire un peu celui de dix-huit ans. Il expliqua alors à son frère qu'il, encore une fois, n'avait rien à craindre du dragon qui venait maintenant tout juste de se réveiller. Donc, le plus jeune reposa alors encore une fois avec crainte sa main sur les chaudes écailles blanches du blessé. Le plus vieux des trois fit alors un geste qui surprit les deux plus jeunes, il commença alors à frotter sa tête contre les deux mains présentes sur celle-ci, comme à la manière d'un chat. Il réclamait des caresses. Les deux se mire alors à tranquillement flatter le dragon le long de son coup ou encore derrière la tête, ce qui fit bientôt procurer une pure sensation de plaisir que la bête n'avait jamais ressentie auparavant. Elle se mit bientôt alors à faire une espèce de ronronnement de joie, ce qui fit d'ailleurs un peu rire Victor et Ifer.
