Capitulum V

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Lorsque Victor se réveilla, tout ce qu'il vit fut l'obscurité

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Lorsque Victor se réveilla, tout ce qu'il vit fut l'obscurité. Pensant au début qu'il ne s'agissait que des ailes de Shīrudo, il tenta de les toucher en levant la main, mais ne toucha que du vide. Repentant son expérience, il n'obtint pas plus de résultat. Comprenant qu'il n'obtiendrait aucun résultat de cette manière, il opta plutôt à utiliser son ouïe. De l'autre côté de ce qui semblait être un mur à sa droite, il entendait deux faibles respirations. À sa gauche cependant, il n'entendait rien du tout. Étrange, car lorsqu'il avait perdu connaissance, il se souvient très bien que son frère se trouvait à sa gauche. Intrigué, il se leva, et remarqua enfin, car ses yeux s'étaient habitués à la noirceur, qu'il semblait être chez lui, mais son frère n'était pas dans sa chambre. Il décida alors de fouiller le reste de la maison, en commençant par la chambre à sa droite: celle de ses parents. Doucement, il ouvrit la porte menant à l'intérieur de leur chambre, puis ce qui le choqua le plus, c'est qu'il vit qu'il y avait deux formes une à côté de l'autre dans le lit. Minutieusement, il décida d'inspecter afin de découvrir qui était-ce. Ce qu'il vit le déconcerta, c'était ses parents. Or, ils étaient supposés être morts depuis maintenant huit ans.

Décidant de partir à la recherche de son frère, qui était jusqu'à présent absent, il se mit à fouiller toutes les pièces: salles de bains, cuisine, il se dirigea même dehors. Rien à faire, il demeurait introuvable. Lorsqu'il rentra à l'intérieur, il n'entendit pas les trois paires de bottes lourdes se diriger vers lui. Il ne les entendait pas le suivre à l'intérieur. C'est soudainement, quand une violente masse s'écrasa sur son crâne, le faisant ainsi perdre connaissance, qui prit conscience du danger.

Il demeura inconscient pendant de longues et pénibles heures. Ce n'est que lorsqu'il fut violemment plongé dans de l'eau glaciale à plusieurs reprises qu'il reprit connaissance. Mais même lorsqu'il reprit ses esprits, la torture de l'eau glacée ne cessa pas. Une, trois, sept, quinze fois. Il en perdit le compte tellement de fois il fut plongé dans ce bac rempli d'eau glacé. Mais soudainement, le paradis lui vint en aide, tout cessa. Une grande main lui empoignait la tête par sa chevelure noire, semblable à son frère. Mais le calme ne dura pas longtemps, une grosse voix bourrue emplie d'un accent qui semblait provenir du royaume de Trivia lui demanda:

« Où. Est. Ifer. Vanbrock. »

Voyant qu'il ne répondait pas dans le temps imparti imaginaire, ce dernier lui plongea à nouveau la tête dans le bac en bois d'eau glacé. Ne comprenant pas ce qu'il lui arrivait, de l'eau commençait tranquillement à remplir ses poumons à chaque fois qu'on le remettait sous l'eau, n'aillant pas le temps de prendre une goulée d'air entre chaques plongeons. Après ce qui lui sembla une éternité, cela cessa une nouvelle fois, pour qu'encore une fois la même question, plus fluidement articulé cette fois-ci, lui soit posée.

« Où est Ifer Vanbrock.

Cette fois-ci, il répondit qu'il ne savait pas. Malheureusement pour, cela ne sembla pas être la réponse attendue par la grosse voix bourrue, car peu de temps après, une autre tourné de plongeons suivis. Ce manège dura le temps de, au moin, deux heures, jusqu'à temps qu'une autre voix, féminine cette fois-ci dise au bourru:

« Point-Sanglant, il ne le sait vraiment pas. Je propose qu'on le relâche et que l'on fasse comme si de rien n'était. D'accord?

-Mais c'est son frère, il devrait le savoir normalement.

-Pas nécessairement., répondit une troisième voix, mâle, mais plus aiguë et nasillarde. »

Presqu'au bord de l'inconscience, il sentit alors la forte poigne relâcher sa tête. Soulagé d'être enfin « libre », il retourna sa tête pour avoir une bonne vue sur ses trois agresseurs. Le premier, qu'il assumait être voix bourrue car il était plus proche de lui, avait de petits yeux noirs emplis de malice et de violence. Point-Sanglant, tel était le nom donné à l'homme, plus bête qu'homme, par la jeune femme de tantôt, arborait un crâne rasé, ainsi que deux gros bras musclés. De teint relativement foncé, l'homme, ou plutôt la bête, faisait peur à voir aller. Le deuxième homme, voix nasillarde, était, comparé au premier, très petit. Avec de longs membres fins ainsi que de grands doigts effilés, il avait l'allure d'un des archers du royaume de Diane, et comme les archers de ce royaume, il possédait des yeux en amandes, de longs cheveux dorés ainsi qu'une grande taille. Et la dernière, la femme, avait une grande lance accrochée dans son dos, sur la lance, il y avait gravé un éclair ainsi que le mot Jupiter, ce qui laissait supposer qu'elle venait de cet endroit. De plus, la jeune femme possédait une courte coupe de cheveux qui allait très bien avec son visage rond entouré de cheveux blonds cendrés. Cependant, comparée aux deux autres, la femme était de très petite taille, une taille qui pourrait la faire m'éprendre pour une naine, ce qui se pourrait très bien.

Se sentant observés, les trois se retournèrent ver Victor simultanément. Réitérant sa question une dernière fois, le bourru semblait avoir perdu complètement sa patiente envers lui. Ayant peur de devoir recevoir encore l'horrible traitement, le plus répondit alors du peu qu'il savait sur ou était son frère. Car il avait bien compris quand il était, il se trouvait dans uns de ses souvenirs, huit ans plutôt, en train de se faire torturer pour avoir des réponses sur ou était Ifer. Cependant, lui-même ne le savait pas, d'ailleurs, il ne le savait toujours pas à l'heure qu'il était. La seule chose qu'il savait, c'est qu'il se trouvait non-loin des prairies du nord, dans le royaume de Trivia. Mais ayant quand même peur sur qu'est-ce que ces etranger pourraient faire à son frère, il se tut et ne dit que le strict minimum, c'est-à-dire: qu'il se trouvait à l'est du continent, ce qui parut satisfaire pendant un court moment ses tortionnaires. Cependant, peu de temps après, ils recommencèrent leur torture, lui demandant sans cesse s'il s'agit autre chose, mais sa réponse restait toujours la même: non. Abandonnant ainsi tout espoir de trouver plus d'information, Poing-Sanglant parti chercher sa masse, se retourna vers lui puis lui dit d'un ton doux mais malfaisant:

« Merci des informations, maintenant: bye bye! »

Et sur cela il reçut un énorme coup de masse sur le crâne qui le fit rapidement perdre connaissance une dernière fois avant de se réveiller soudainement la où il était au départ, c'est-à-dire: dans l'habitacle créé grâce aux ailes du dragon.

Umbra LuciOù les histoires vivent. Découvrez maintenant