Chapitre 4

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Deux ans s'étaient écoulés depuis notre sortie de l'orphelinat, durant ces deux années nos vies ne se résumaient qu'aux fêtes, l'alcools, le sex, nous n'avions pas de réelles objectifs, les membres de la fratrie me disaient souvent «ça c'est la réelle liberté, nous vivons comme des reines, personne pour nous dire ce que nous devons faire ou pas, nous avons le contrôle sur tout ceux qui entrent dans nos vies, nous faisons des choix...», Lorsque cette histoire de fratrie a commencé, j'étais vraiment d'accord avec l'idéologie qu'ont prônaient c'est à dire, rester unis dans les bons et les pires moment, être des sœurs de sang mais, maintenant que nous avions grandi, j'avais l'impression qu'elles ont complètement changer de priorité, c'est vrai que les idées du départ étaient quand même présentes mais, la fratrie était devenue une cage dont j'avais signée de rester avec mon sang.

Au seins de la fratrie ma vie n'était que décision commune, c'est à dire si Mondesire a décidée qu'ont partent faire la fête ce soir, tout naturellement tout les membres devraient se préparer pour cette fête, nulle ne devait rester en retrait, ont enchaînaient soirées sur soirées, je commençais à me questionnée sur le sens de ma vie, j'étais pourtant libre de tout mouvement mais j'avais toujours cette impression d'être enchaîné, j'avais toujours cette impression de vivre la fausse version de ma vie, c'est lorsque j'ai rencontré cet inconnu que tout a changer pour moi.

Quand j'y pense je me dis que je n'aurai jamais du croiser sa route, c'est à cause de moi que tout ça est arrivé, il m'a fallu une deuxième chance pour que je m'en rende compte

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Quand j'y pense je me dis que je n'aurai jamais du croiser sa route, c'est à cause de moi que tout ça est arrivé, il m'a fallu une deuxième chance pour que je m'en rende compte.

C'était un jour banal, je travaillais au restaurant comme à mes heures perdues lorsque je suis allée prendre la commande d'un client, ce client était d'un look plutôt simple, il tenait un carnet en main, j'avais pas vraiment vu son visage, mais lorsque je m'approchais de lui je sentais mon rythme cardiaque s'accéléré. J'étais pourtant habituée à côtoyer des personnes qui m'étaient complètement inconnues mais, pour ce client particulièrement j'avais une peur qui me faisait trembler les pieds et les mains, "qu'est-ce qu'il a de spécial celui là ?", je me demandais en m'approchant de lui, mon cerveau ne me donnait aucune réelle explication à part des suppositions. Je me retrouvais à la gauche de cet inconnu, avec un sourire forcé je disais «bonjour monsieur bienvenue, qu'est-ce que vous commandez ?», comme s'il avait oublié qu'il était dans un restaurant, il a posé son carnet et il m'a tendu sa main pour me saluer, c'était très poli de sa part, lorsqu'il m'a regardé j'avais le corps qui frémissait, il tenait toujours mon poignet, j'avais honte comme si je me reprochais des choses, il m'a souri avant de me demander de m'assoir à sa table, je lui ai donc dit: «désolé Mr cela ne sera pas possible, les serveuses n'ont pas le droit de s'assoir avec les clients pendants les heures de travail», je pensais qu'il lâcherait l'affaire mais, il a fait une chose plutôt étonnante, il a levé la main et il a crié «excusez-moi c'est qui le patron de ce restaurant ?».

Ce cri a attiré l'attention de toutes mes amies de la fratrie, Augustin le propriétaire du restaurant a répondu : «c'est moi le patron, qu'est-ce qu'il y'a monsieur ?» , l'homme a son tour a répondu «monsieur, pourrai-je s'il vous plaît commander et m'assoir un instant avec votre serveuse ? C'est pour pouvoir lui parler que je suis venu dans ce restaurant», Mr Augustin était face à une situation plutôt bizarre, en criant à haute voix l'inconnu a attiré l'attention de tout le monde sur lui, il a ensuite profité de ce moment pour demander cette faveur à Mr Augustin, le problème c'est que tout les clients du restaurant considéraient l'acte de l'inconnu comme étant romantique, certains murmuraient même «il a porté ses couilles, c'est difficile de faire des avances a une fille a haute voix et surtout dans un restaurant publique», pour les clients du restaurant refusé une si belle demande serait un acte impardonnable, malgré sa volonté Mr Augustin a accepté que je tienne compagnie à l'inconnu. Tout le monde s'est mit à applaudir comme si j'avais eu l'autorisation de mon père pour épouser un homme, j'étais pleine de honte, mes amies de la fratrie me regardaient au départ avec le sourire au lèvres.

Il me regardait droit dans les yeux sans prononcé un seul mot, je le regardait moi aussi, il a dit: «tu vois que ce n'étais pas très difficile d'avoir l'autorisation de ton patron», sa demande m'avait plutôt surprise, mais j'ai adorée l'effort, je me demandais qu'est-ce qu'il me voulait, il a commencé sans faire de détour.

- Mon prénom c'est Ghislain, ça fait maintenant trois mois que je fréquente ce restaurant dans le seul but de pouvoir te parler, je suis de nature timide mais lorsque tu m'as dit que c'était interdit aux serveuses de s'assoir avec les clients, j'ai pas pu me retenir alors pardonne moi si ma méthode a attiré le regards de tout ces gens sur toi, tu avais l'air tellement gêné, je suis désolé.

Il s'exprimait avec éloquence, il avait un charme incroyable, j'écoutais ce qu'il disait mais je ne comprenais rien tellement mon âme voyageait dans la mélodie que formaient les mots en provenance de sa bouche, il savait que j'étais en plein rêve, il a donc arrêté de parler et moi pendant ce temps j'étais là à sourire comme une idiote, lui aussi s'est mit a sourire, Amanda et les autres me regardaient, elles auraient données tout ce qu'elles avaient pour se retrouver à ma place, c'est en parti ce qui va déclencher tout ça.

Je me suis présentée à ce bel homme, j'ai toujours en tête le poème qu'il m'a créé lorsque je lui ai dit mon prénom "Isabella", « Avec toi Isabella je m'imagine dans une villa, ont gagnera au tombola, je te servirai du téquila, je jouerai de la guzla pour que notre relation soit plus électrique qu'une tesla. T'es aussi belle qu'une rose, mes yeux s'étaient habitués à voir l'art en image mais plus je te regarde et je me rends compte que tu es là preuve que Dieu est très habile de ses mains, il t'a façonné avec tout ce qu'il y'avait de précieux dans les cieux, je pourrais venir dans ce restaurant et commander de la nourriture, m'assoir et manger tout en te regardant travailler, à ce moment là si je deviens obèses, les gens ne diront pas "cet homme est en surpoids" mais plutôt "il est en excès d'amour pour cette belle femme".»

Fratrie Sœurs de Sang Où les histoires vivent. Découvrez maintenant