Fratrie Sœurs de Sang

Chapitre 9

Ghislain me regardait avec étonnement, il s'est tenu debout et il m'a soulevé, j'étais arrêtée face à lui, il m'a fait un câlin ensuite il s'est mit à m'embrasser, j'étais un peu étonnée parce que certains hommes évitent d'embrasser la fille lorsqu'ils lui ont jouir dans la bouche, mais cela n'avait pas l'air de déranger Ghislain, il m'embrassait avec tellement de délicatesse, nous avions partagé le goût salé du sperme, il laissait ses mains glisser tout le long de mon dos, j'étais tellement épuisé avec cette pipe que j'ai décidée de m'adosser sur le canapé, il a continué à m'embrasser jusqu'à ce que la sonnerie de mon téléphone nous interrompt.

- Excuse-moi c'est mon téléphone.

- Ne t'inquiète pas et décroche.

Je me suis levée et je suis allée récupérer mon sac, c'était un appel de Amanda.

-Allô ?

- T'es où Isabella ?

- Je suis chez Ghislain.

- Ah donc il s'appel Ghislain !

- Oui, pourquoi ?

- Tu n'as parlée à aucune de nous à propos de cet inconnu, et voilà que automatiquement il t'invite et tu finis chez lui à la maison !

- Je ne suis pas ton enfant Amanda alors évite de me prendre la tête !

- Tu es membres de ma fratrie et même si cela ne signifie plus rien pour toi bah pour nous c'est très important, et vu que nous sommes liés par le sang, je me soucierais toujours de toi !

- D'accord, c'est très touchant, mais j'ai pas oubliée l'importance de la fratrie, et ne t'inquiète pas je vais très bien, je serais là avant le levé du soleil.

Après avoir raccrocher le téléphone, Ghislain s'est approché de moi en me disant «il y'a un problème ?»

- Je ne sais pas, mes copines me traitent comme si j'étais une petite fille, je peux comprendre que c'est un peu bizarre que je sois sortie sans elles ce soir mais, j'ai quand même une vie, et je ne pourrais pas les traîner sur mon dos partout où je vais.

Il me regardait sans dire un mot, il ne voulait certainement pas se mêler de mes histoires, j'ai donc commencée à me rhabiller, Ghislain est allé récupérer son jean, nous n'avions peut-être pas baiser ce soir là mais, il avait quand même pu vider ses couilles. Après m'être rhabiller, je me suis assise sur le canapé, j'ai sortie de mon sac ma petite palette de maquillage, il étais assis juste à côté de moi, il me regardait me remaquiller, j'ai pas pu m'empêcher d'être cash avec lui en disant :

- Tu ne m'as peut-être pas baiser, mais tu m'as jouir dans la bouche, alors si tu comptes ne plus m'appeler bah je comprendrais !

- Qu'est ce que tu racontes ?

- Je sais que t'étais juste attiré par mon physique alors...

- Ferme-la !

- Oh voila comme je le pensais, tu me montres ta vraie face de vampire ! Bizarrement je le sentais bien au font de moi que tu ne voulais pas vraiment quelque chose de sérieux, heureusement que tu ne m'as pas baiser !

- Ferme-la parce que tu racontes absolument n'importe quoi ! Et pour ton info je t'ai déjà baiser, même si ce n'était pas vraiment comme je le souhaitais.

Mon rythme cardiaque s'est mit à accélérer, qu'est-ce qu'il voulait dire par là ? Il avait l'air un peu trop relax pour qu'il fasse allusion à ce qui s'est passé toute à l'heure.

- Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

- Je veux juste dire que je t'aime !

- Non, qu'est-ce que tu voulais dire par là lorsque tu as dit m'avoir baiser même si cela n'était pas vraiment comme tu le voulais ?

- Réfléchir juste un peu Isabella, je te suivais depuis des mois, je fréquentais les mêmes bars que toi, je te suivais absolument partout, et vu que tu aimais t'envoyer en l'air dans les lightoff, bah je te suivais, tu vois ces lunettes poser juste à côté de mes livres ?

- Qu'est-ce que les lunettes ont a avoir ?

- Absolument tout, grâce à ces lunettes j'étais en mesure de te retrouver dans le noir, ces lunettes voient dans l'obscurité, même si cela ma couté la peau des fesses ça en valait la peine.

- Je suis perdue !

- T'inquiète pas, je t'expliquerais tout dans les détails si cela t'intéresse, avec les lunettes je te voyais dans le noir alors, je dansais juste à côté de toi, nous avions toi et moi fait l'amour plus d'une fois dans les lightoff.

- Non de Dieu, t'es un vrai malade !

- Oui j'avoue mais je suis malade de toi, juste pour te dire que je t'aime vraiment, alors ne pense pas que je suis là pour le sex vu que le sex je l'ai eu depuis longtemps, j'aime la fille que tu es, et même si tu veux être dans les même délires que tes copines, au fond de toi tu le sais très bien que cette vie ne te convient pas, tu as besoin d'être avec une personne qui t'aime, et jamais le plans culs ou encore toutes tes sorties en boitent pourraient te satisfaire, alors ouvre les yeux, tu as le droit de vivre une vie joyeuse.

- Je suis heureuse comme ça !

- Non, tu es juste habitué à cette situation, tu ne connais que cette manière de fonctionner alors essaye de te caser avec moi et tu verras que c'est tout ce dont tu avais besoin.

- Arrêt d'essayer de m'embrouiller l'esprit Ghislain !

Cela me mettait hors de moi ! Mais la vraie question c'est pourquoi étais-je en colère ? En faite j'étais en colère parce qu'il avait raison, mais je ne voulais pas l'accepter, j'ai donc prit mon sac et j'ai ouvert la porte. J'ai sautée les marches des escaliers, je voulais sortie au plus tôt de ce bâtiment, il était 3h, bientôt quelques minutes et il sera 4h, je courrais toute seule dans la rue comme si j'avais vu un monstre, mais au fond de moi qui fuyais-je ? La vérité ou Ghislain ? Je n'arriverais pas à réfléchir, j'avais qu'une seule envie celle de rentrer à la maison, je courrais avec mes talons pourtant je savais que jamais je pourrais arrivée à pieds à la maison encore moins avec ces talons qui commençaient à me faire mal.