Chapitre 16

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Amanda n'en croyait pas ses oreilles, pour elle c'était inadmissible qu'un homme lui demande de s'éloigner un peu de lui, qu'il soit marié ou célibataire, pour elle aucun homme ne devait rester insensible à son charme.

Sans le savoir Ghislain avait non seulement mît Amanda en colère mais, il venait de se lancer dans un competition avec elle, mais vous comprendriez plus tard.

Lorsque Amanda s'est mise à poussée de l'autre côté du fauteuil, Carla voyait à quel point elle avait honte, d'un regard, elles se misent à communiquer, mais comme toujours faut que Mondesire en face des tonnes, elle s'est mise à parler le javana (c'est en quelque sorte un language codé, c'est vraiment difficile pour une inconnue de comprendre la signification, pourtant ce langage est un dérivé direct du français). Mondesire a dit:

— Ilgui esguê chaudgo cegué gaha ilgui n'agua mêguème paga vougoulu quegué tugu trainegaine aga cocoté degué luigui !

Carla a répondue:

— Ilgui eguéssaye degué faiguê legué gaha togo pagafaiguê. (pour comprendre le javana vous devez plutôt mettre l'accent sur les deux ou trois premières lettres, souvent les mots sont mélangé par exemple "il" en javana ce dit Ilgui).

Curieux, Ghislain n'a pas pu s'empêcher de poser la question du genre : « vous parlez quelle langue là ? »
Comme toujours, Mondesire s'est précipitée pour répondre :

— C'est du javana BG.

— Ah d'accord, j'avais entendu parler de ce patois.

Amanda a regardée Ghislain avec le sourire en lui disant : «qu'est-ce que tu sais du javana» pour elle, c'était une manière de relancer la conversation après qu'il lui ait demandé de reculer, mais Ghislain a répondu :

— Oh non, ne t'inquiète pas laisse tomber en plus c'est pas très décent de le dire.

— Ouuuuh tu as peur de dire des choses un peu trop hot ? Tu sais nos oreilles sont disposés à entendre n'importe quel genre de dinguerie du moment cela provient de cette belle petit bouche. Amanda y allait drôlement fort, au point de ne presque pas camoufler ses intérêts.

— Ahaha non rien à avoir, c'est juste pas respect que je nevveux pas le dire.

— Oh que non, j'insiste alors dit moi !

— Bon d'accord, alors de ce que je sais du javana c'est un patois utilisé par des prostitués pour communiquer entre elles.

Elles sont resté sans voix, la température est directement passée de 85% de joie à -1000% de colère, les filles se sont sentie insultés voir humiliés, en réalité Ghislain n'avait pas tord mais, il aurait été plus judicieux pour lui de la fermer.

Lucie n'a pas voulue rester à la marge alors elle lui a dit:

— Alors devrai-je comprendre que nous sommes des putes ?

— J'ai jamais dit ça.

— Bah si que tu l'as dit, en disant que c'est parlé par des prostitués, tu sous entend que nous des prostitués.

— Non, je me suis servi d'elles comme référence juste pour dire que c'est des prostitués qui ont créer ce jargon donc désolé si vous vous êtes senti indexer.

Ghislain continuais à parler avec les filles, de mon côté je ne sais pas pourquoi mais j'étais plutôt stressée, je n'avais pas digérée le petit accrochage qu'il y'a eu toute à l'heure, j'avais les mains qui tremblaient pour je ne sais quelle raisons, je m'apprêtais à soulever l'assiette en verre lorsque ça m'a glissé entre les mains, le bruit d'une assiette cassé s'est fait entendre jusqu'au salon.

— Non me dites pas qu'elle a encore cassée une assiette, déclara Mondesire.

— Nous sommes habitués maintenant, ajouta Lucie.

Ghislain s'est précipité vers la cuisine, il s'est approché de moi en disant :

— Tu vas bien mon bebe ? J'espère que tu ne t'es pas blessée !

— Non ne t'inquiète pas, ça va merci.

— Comment tu t'es arrangée ? Tu m'as l'air stressé là, t'es sûre que ça va ?

— Oui ca va.

— T'es sûre ? Parce que j'ai pas cette impression là.

— En faite non bébé.

J'essayais de m'empêcher de pleurer mais c'était plus fort que moi, mes larmes se sont mit à coulé sans me demander la permission, je me suis assise contre le mur et j'ai rétractée mes jambes vers moi, je pleurais comme une maternelle qui a perdu son gouté, il s'est aussitôt agenouillé face à moi et de ses grandes mains, il a commencé à m'essuyer le visage en me répétant «j'aime pas te voir pleurer ma princesse, la tristesse déforme ton si beau visage, mais si tu pleures autant et que tes larmes n'arrêtent pas de sortir, c'est que ton cœur est submergé par quelque chose, alors parle moi, dit moi ce qui ne va pas, n'oublie pas que je suis là pour toi alors calme toi mon bébé»

C'est fou comment il savait m'apaiser, l'entendre me parler avec autant de délicatesse devrait normalement m'empêcher de pleurer mais, c'était le contraire, je pleurais encore plus et mes larmes coulaient deux fois plus, il a donc commencé à m'embrasser, pendant qu'il m'embrassait, il essuyait mes larmes...

— Je te repose la question mon amour qu'est-ce qui ne va pas ?

— Rien ne va bébé, absolument rien !

— Comment ça ?

— J'ai peur.

— Peur ? De quoi ? De qui ?

— Je ne sais pas mais j'ai très peur, peur de notre histoire.

— Tu peux être un peu plus claire ? Parce que là je ne comprends rien et ça commence à me faire peur aussi.

— C'est pas la première fois que j'envoie un homme dans cette maison...

— Ah

Il s'est mit à reculé et il a serré sa mine, je voyais dans son regard qu'il commençait à se mettre en colère.

— Laisse moi terminé.

— Je ne sais pas si ça en voudra la peine, j'ai pas envie que tu me sorte des des choses qui vont me faire de la peine, je savais que au paravant t'étais une frivole mais je me disais que tu t'étais décidée à te caser avec moi mais, je vois que je me suis trompé...

— Tu peux me laissée parler au moins ?

Il avait décidé d'abréger la conversation, Ghislain s'est levé et il s'est dirigé dans un coin de la cuisine où il a vu un ballait et une paille, il s'est mit à nettoyé les morceaux d'assiettes cassé.

Fratrie Sœurs de Sang Où les histoires vivent. Découvrez maintenant