Fratrie Sœurs de Sang

Chapitre 37

J'étais toujours aussi triste, je n'avais même pas la force de quitter mon lit, après leur réunion dans le salon, c'était au tour de Mondesire de venir me voir. En réalité Mondesire n'avait pas quitté son objectif de vu, c'est à dire le collier.

Elle est entrée dans ma chambre sans frapper à la porte, elle m'a trouvée complètement déprimer, je me lamentais sur la disparition soudaine de mon écrivain, mais ça avait l'air de pas trop compter pour les autres...Mondesire s'est mise à regarder de gauche à droite, elle a vue sur la petite table mon sac à main, elle s'est approchée de moi en disant :

- Je ne sais pas qu'est-ce tu as et en réalité je ne veux pas savoir parce que si tu te décides à m'expliquer ce qui ne va pas cela te rendra encore plus triste, je ne veux juste pas te voir dans cet état alors lève-toi, je t'accompagnerai prendre ta douche...

J'écoutais ce qu'elle disait mais je n'entendais pas, elle m'a donc prise de force, et elle m'a tirée en direction de la salle de bain, malgré le faite que je me lamentais Mondesire m'a mise dans la douche et elle a refermée la porte en disant «prends ta douche cela te fera un bien fou !», elle n'avait pas tord, j'en avais vraiment besoin, peut-être cela m'aidera à réfléchir plus calmement me disais-je.

Pendant que je me lavais, Mondesire s'est mise à fouiller mon sac, elle a sortie le carnet de Ghislain, elle l'a posée juste à côté, elle a sortie la clé de l'appartement de Ghislain, elle a prise un morceau de savon dans lequel elle a enfoncé la clé (c'est une méthode que utilisent certaines personnes afin de dupliquer une clé), elle a ensuite remit le carnet et la clé dans mon sac, lorsque je suis sortie de la douche elle n'était plus dans ma chambre. J'ai trouvée ça un peu louche alors je suis allée vérifier mes affaires, j'ai aussi regardée dans mon sac et tout était présent, je ne me suis plus poser de questions et je me suis rhabillée.

Mondesire s'est directement rendue chez un serrurier pour qu'il reproduise le model de clé marqué dans le savon, ce genre de choses se font pratiquement en 20 minutes maximum, de mon côté j'étais fatiguer de rester sans nouvelle de Ghislain alors je suis allée au commissariat lancer un avis de recherche. Lorsque j'ai terminé au commissariat, je suis allée dans l'appartement de Ghislain, tout était comme je l'avais laissée, je me suis agenouillée dans son salon pour prier, j'en pleurais au bon Dieu de veiller sur Ghislain à fin qu'il ne lui arrive rien de grave, j'étais tellement à fond dans la prière que je faisais des promesses à Dieu, j'étais tellement mal que je ne pouvais rien faire d'autre que supplier le seigneur de me le ramener, ce moment de prière a durer 2h...

Je suis entrée dans la chambre principale où j'ai vu le collier, les scènes me revenaient, j'étais heureuse d'avoir les souvenirs aussi récentes de lorsqu'il m'offrait ce collier, pour honorer son acte j'ai décidé intuitivement de porter le collier jusqu'à ce qu'il revienne me retrouvé, j'ai traîné un peu dans la maison avant de m'en aller. Je suis allée m'assoir dans un restaurant histoire d'essayer de penser à autre chose, j'ai commandée un café, de mon sac j'ai sortie le carnet de Ghislain, ce petit carnet avait l'air si vieux, ce qui veut dire que Ghislain écrivait à l'intérieur depuis quand même longtemps, à peine je m'apprêtais à jeter un œil à l'intérieur que j'ai reçu un appel du commissariat...

- Allo mademoiselle Isabella ?

- Oui...

- Je vous appel du commissariat du 5e arrondissement, la voiture de Mr Ghislain a été retrouvé non loin du lac aux crocodiles, d'après certaines personnes qui ont traversé le pont avant-hier ils ont remarqué que l'eau du lac était pleine de sangs, des petits morceaux de chaire on été retrouvé en bordure du lac, nous avions envoyer ces morceaux au laboratoire afin de déterminer si cette chaire est celui d'un animal ou celui de Mr Ghislain

- Quoi ? Noon cela ne peut pas être possible Mr !

- Nous ne sommes encore sûre de rien mademoiselle, mais si l'analyse est positif cela déduira que Mr Ghislain s'est suicidé en se jetant dans le lac aux crocodiles, alors pouvez-vous venir au commissariat nous aurions besoin de vous poser quelques questions...

Il s'est produit une sorte de court circuit dans ma tête, j'ai pas pu parler pendant quelques secondes, j'avais l'impression que mon monde s'écroulait, qu'est-ce qui m'arrive ? Me demandais-je, mon homme, mon écrivain, mon fiancé, il a disparu bouffer par les crocodiles, non j'y croyais pas, non je devenais folle, j'étais pourtant assise à l'air libre mais j'avais l'impression que l'oxygène présent dans l'air n'était plus assez, j'étouffais, j'avais le vertige. Apprendre cette nouvelle à comme tout chambouler dans ma tête, je n'étais plus très lucide, je me suis levée de ma chaise et j'ai mise le carnet dans mon sac, la main posé sur le collier je marchais tout en oubliant que j'avais pas payer ma commande, lorsque le serveur est revenu il m'a regardé parti. Il n'a même pas eu le courage de me donner ma note, il savait juste en regardant que j'étais bouleversée, il a juste remué la tête et il est entré dans le restaurant.

Je marchais sans regarder au tour de moi, les voitures ne faisaient que me klaxonner dessus, mais cela m'était totalement égale, si je devais mourir moi aussi par un accident j'aurai conclu que cela fût la volonté de Dieu. Ma longue marche sans but m'a guidé jusqu'au commissariat du 5e arrondissement, les officiers étaient arrêtés devant lorsque je suis entrée m'assoir à l'accueil...

- Bonjour mademoiselle, qu'est-ce que je peux faire pour vous ? (La Secretaire)

- Est-ce que vous ressuscitez des gens ici ?

- Euuhh non, c'est un commissariat ici, aviez vous besoin de quelque chose ? Vous n'avez pas l'air très en joie...