Tout sur la sorcellerie

Moeurs greco-romaines

Dans la mythologie grecque ancienne, a travers la cosmogonie d'Hesiode, le monde a l'origine est symbolisée par le mythe de l'étreinte éternelle du ciel Ouranos et de ne terre Gaia comme unité primordiale. On doit quand même expliquer le passage de cette unité originelle du monde à la multiplicité des êtres que nous y constatons. C'est ici que le mythe grec fait intervenir le dieu Éros.
Il se présente sous double aspect :
-Éros est un principe de séparation qui donne aux etres le pouvoir de se manifester. Il derrière Gaia et Ouranos de leur étreinte éternel. Il permet donc à Gaia d'enfanter et de se multiplier.
-Éros représente un principe d'union. Il entérine les êtres a se désirer, à s'unir dans leurs étreintes sexuelles qui est l'unité originelle.

Éros et Aphrodite, divinité de l'amour, du désir et de la sexualité, sont des forces qui doivent être harmonisées avec les autres puissances vitales représentées par d'autres divinités, tel Apollon, dieu de la mesure et de l'harmonie, Arès ou Mars dieu de l'énergie guerrière, dionysos dieu de la fête et des excès, etc.
La sexualité devient ensuite, dans le monde grec puis gréco-romain, l'objet d'une éthique complexe dans les domaines qui ne sont pas contrôlés par la religion et à l'intérieur desquels la liberté humaine peut trouver sa voie. L'inceste n'est pas un objet d'éthique et reste un tabou. La sexualité est vue comme une légitime et bénéfique mais le plaisir qu'elle procure doivent être encadrés car sources de risque potentiels pour la dignité de l'homme.
On réprime certains comportements sexuels en fonction du rang ou du statut de ceux qui s'y livrent. Il est aussi acceptable pour un homme d'avoir des relations homosexuelles à condition d'avoir un rôle actif ou dominant dans cette relation et que le partenaire y joue un rôle passif et soit d'un rang inférieur, esclave, adolescent, etc. L'homosexualité passive est perçue comme une forme de soumission péjorative.