L'heure fatale est arrivée.
Je suis devant chez moi, de là je peux déjà voir la voiture de Miles. Jess a dû monter avec lui.
J'entre, ma mère n'est pas là et c'est comme ça chaque année à la même date. Elle préfère me laisser seule dans la maison au lieu de me laisser dormir dehors en ce jour important.
Je monte les marches une à une et m'arrête devant la porte de ma chambre.
J'entre et je m'assis en face d'eux.
Miles pris le parole immédiatement._Riley, t'étais où ?
_Vous le saurez quand je vous aurais raconter. Si vous m'interrompez, j'arrête tout.
_Ok._J'avais 12 ans, je vivais loin d'ici.
J'avais pas d'amis, je préférais trainer seule. Un jour, bah y'a un gars qui est venu me voir et a lancé "Bonjour comment tu t'appelles ?". J'étais étonnée par sa sympathie. Alors, je lui ai répondu ce qui est normal. On a fait connaissance, il était très drôle et il avait toujours le sourire.
Les années passaient et on était toujours ensemble.Quand j'ai eu 16 ans, j'ai commencé à vouloir faire comme les autres filles, à toujours préférer l'avis des autres ne pas me soucier de mon propre avis. Et lui il essayait de me ramener à la raison.
Il voulait m'aider et moi je lui rabâchait qu'il était jaloux et qu'il ne voulait pas que je fréquente d'autres gars alors qu'il ne s'intéressait pas à moi. Oui, je suis tombée amoureuse de lui mais depuis mon jeune âge, je ne révèle jamais à mon crush que je les aime. Je savais qu'il m'aimait aussi.
Mais on s'était promis de rester meilleurs amis et c'est tout même si il y avait des sentiments. Un soir, on est allé en boîte et je m'étais bourrée la gueule avec des meufs pas très fréquentable. Il m'avait grondée comme un père gronde ses enfants. On était sorti, j'avais retiré les talons et je m'accrochais à lui. On avait que 16 ans... Un homme louche est venu vers moi et à essayer de me toucher, il s'est mis entre nous. Et a demandé a l'homme de s'en aller. Vous vous imaginez, deux p'tits de 16 piges contre un gars hyper baraqué*rire* c'est con à part nos jambes pour courir on avait que dalle. L'homme a continué de s'avancer, j'étais térrifiée cachée contre le mur. Ils se sont battus, disons que mon meilleur ami, ma moitié s'est fait battre. Et il était salement amoché, gravement bléssé.
Il n'avait bu que deux verres et encore à cause de moi qui lui avait dit de se décoincer. L'homme s'est enfui après s'être rendu compte qu'il l'avait presque tué...
J'avais complétement désaouler, je me suis jettée à ses côtés. J'ai pris sa main et j'ai appelé les urgences. Nous devions attendre 5 minutes. J'avais peur, peur que ces minutes soit trop longues et qu'il parte en attendant.
Je me suis couchée et l'ai pris dans mes bras. Je pleurais car c'était ma faute, si je ne l'avais pas forcé à me suivre on serait tranquillement dans ma chambre ou la tienne en train de matter un film. Mais j'en ai fait qu'à ma tête et lui il me subissait. L'ambulance est arrivée et l'a emporté.
Je me suis empressée de monter avec lui et d'appeler sa mère. Quand je l'ai appelée et elle a crié. Elle a dit " c'est fini" elle pleurait à chaudes larmes. Je me disais que c'était l'émotion, mais je ne savais rien. J'ai attendu toute seule avec ma mère. Celle-ci ne disait rien.
Je maudissait ses parents, ils n'étaient pas venus, personne. Ma mère était bien là mais c'était comme ci elle était plus là pour l'image.
Après 3 heures,un docteur est venu nous voir et dès son apparition au bout du couloir ma mère m'a prise dans ses bras. Elle savait qu'il n'allait pas survivre, elle le savait, elle ne voulait juste pas que je m'emporte.
Le docteur s'est approché et a dit les mots qui m'ont achevée.
" Il y avait déjà peu d'espoir qu'il survivre à sa maladie mais avec ce qu'il a subit ce soir. Miraculeusement, il est encore éveillé mais je ne crains que ce ne soit que pour peu de temps.
Vous pouvez aller le voir." Je pleurais, j'avais envie de partir à sa place. Je le haissais, il ne m'avait jamais dit qu'il était malade. Au moindre signe d'une éventuelle maladie, il me fesait croire qu'il simulait et moi occupée à penser à mon apparence je le croyais.
Je me dirigeais vers sa chambre et entra, il me regardait et il souriait. Je me suis jettée dans ses bras et je le traitais de tout les noms. Il ne fesait que rire et resserrer son étreinte sur moi. Il disait qu'il ne voulait pas que je sache pour sa maladie. Il ne voulait pas que je me préoccupe de ses derniers instants, il voulait partir simplement et sans complications. Je pleurais et le frappais sur le torse, je m'en foutais que le docteur pense que ce ne soit pas conseillé de faire ça. Je me calmais et écoutais sa respiration.
Il me dit alors la phrase que je ne voulais jamais entendre, que je ne pourrais réaliser. Il me demandait la pire chose possible pour sa dernière volonté. Il me demanda de vivre pour lui . Je n'ai même pas eu le temps de réagir que les machines éméttaient des sons incompréhensible. Les infirmiers et docteurs avaient déjà envahit la pièce. En un rien de temps je me retrouvais dehors dans les bras de ma mère en train de crier à plein poumons. Mason était juste là et me regardait, il était très proche de lui.
La phrase fatale fut prononcée heure du décès 02h45.
Il venait de partir. Nathan venait de partir, ma vie était fini. Mason venait me prendre dans ses bras malgré le fait que lui aussi ses larmes coulaient a flots comme celles de ma mère.
Les parents de Nathan savaient qu'on aurait rien pu faire pour lui, ils ne voulaient juste pas attendre pour voir leur fils partir. Mais moi, je l'avais fait et l'avais entendu pour la dernière, j'avais entendu le dernier son qu'il avait prononcé._______________________________________
Le chapitre le plus émouvant et le plus long de ma vie sur Wattpad.*Vous comprenez un peu mieux l'histoire maintenant ?
J'ai besoin de vos avis s'il vous plaît.
So Thanks.
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A NEW LIFE
Подростковая литератураUn déménagement. Voilà ce qu'il me fallait pour essayer d'oublier le passé, pour prendre un nouveau départ... J'espère que je réussirai à ne plus culpabiliser et m'en vouloir...