VII.

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Son regard était presque complètement noir et le mien également. Nous avions clairement décidé de se faire la guerre. Ce n'est qu'après que j'ai ressenti la jalousie monté en moi.

28 juin 2008
12 h 35
Entré d'un restaurant, près de la plage

Jules et Tiago rient derrière Mélina et moi. J'avance dans le restaurant et m'assois à une table. Chacun commande son menu. Je me contente de prendre un dessert parce que c'est la seule chose dont j'ai envie.

- Tu es sûr de vouloir prendre un fondant au chocolat ? Il y a une bonne variété de plats ici. me demande Mélina.

- Oui. Je préfère faire le choix de satisfaire mon estomac et ma conscience plutôt que de ne penser qu'à mon estomac. dis-je assez fort pour que Jules se sente visé.

Il est assis en face de moi et c'est très énervant. Je ne sais pas pourquoi mais je suis trois fois plus en colère contre lui qu'hier. Le serveur dépose nos plats devant nous et je me sens rassuré de voir tout ce chocolat réuni dans un seul et unique gâteau. J'analyse le fondant et je le renifle.

- Tu n'es ni correct, ni convenable, ni présentable. Tu n'es en aucun cas sortable.

- Je ne t'ai jamais demandé de t'asseoir à notre table. Ce n'est pas parce que tu as fait ami- ami avec MES amis que tu peux te le permettre.

- Tu es vraiment très sensible aux remarques qu'on te fait. C'est pour ton bien que je dis ça...

- Ça n'avait pas l'air de te déranger plus que ça quand tu étais prêt à payer Providence pour nous.

- Excuse moi, c'était une erreur. D'autant plus qu'après tu as flirté avec Tiago.

- Et que tu m'as caché que toute ton argent provenait de ton sport étude que je n'ai jamais connu.

On soupire bruyamment tous les deux puis je me concentre sur ma pâtisserie. Je coupe tranquillement un bout de mon fondant pour le poser sur ma langue.  Je savoure pleinement son goût.

- Vous êtes vraiment immature. nous dit Mélina.

- C'est elle. dit-il en me pointant du doigt.

- Il a commencé. dis-je en faisant de même.

Les amoureux rient pendant qu'on fronce les sourcils.

- Vous êtes juste amoureux. Vous retardez l'inévitable.

Mes joues deviennent rouge et lui aussi devient écarlate. On se regarde un long moment pendant que Tiago et Mélina parlent. Il fixe mes lèvres.

- Je... commença t'il.

Il ne finit pas sa phrase.

- Tu es un crétin. Ça ne changera pas. Mais très sérieusement ne compte plus sur moi. Ça m'a fait mal de savoir que toute ta vie n'était qu'un mirage pour moi.

- Pas toute ma vie. dit-il malicieusement.

Il approche sa chaise le plus près de la table. Il se baisse pour enlever ses chaussures et ses chaussettes.

- Pourquoi est-ce que tu te déchausse ? lui demande Tiago.

- J'ai chaud.

- C'est toi qui ne sait pas te tenir à table. murmurais-je.

Je sentis son pied nu remonter le long de mon mollet non couvert. Son pied passe sur la longueur de mon entre cuisse.  Je me mord ma lèvre inférieure.

Entre cousinsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant