Oh Lothlórien

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Lothlórien, ta beauté éclaire notre terre

Tel un Silmaril, de lumière et de mystère.

Lórien les années s'écoulent autour de toi

Sans t'altérer. Unique, tu ne changes pas.

Ta luxuriante forêt est le jardin

D'Irmo. Seul Anár de feu traverse ton sein,

Perçant ce voile vert, prisme aux milles reflets.

Les yeux levés, tous se taisent avec respect.

Tes hautes colonnes brunes sont magnifiées

D'escaliers aux rambardes finement sculptées,

Tes feuilles dorées de coupoles ciselées,

Tes sinueux sentiers d'une pluie mordorée.

Etranger, écoute le murmure de l'eau,

La caresse du vent, la mélodie des mots

De ces douces chansons elfiques qui s'élèvent

Proposant aux tourments de ton âme une trêve.

Etranger, marche dans ces avenues d'or

Et déambule jusqu'à la prochaine aurore.

Et lorsque les rayons déclinent, allonge-toi,

La voûte céleste de la nuit s'offre à toi.

Note : Ce poème peut se retrouver dans ma fanfiction Helwa Isil mais incomplet pour les besoins de l'histoire. Le voici donc complet.

J'utilise ici le nom Lothlórien et Lórien en même temps car la forêt de Galadriel est aussi surnommée Lórien comme les jardins du Vala Irmo de Lórien à Valinor. Enfin Anár est le soleil et un Silmaril est un joyau dont la lumière est divine, au sens où il reflète la lumière d'une création des Valar : les deux arbres de lumière (Telperion et Laurelin).

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