𝗂𝗂𝗂. 𝗄𝖺𝗄𝗒𝗈𝗂𝗇, 𝓵𝗂𝖿𝖾 𝗂𝗌 𝖺 𝗍𝗁𝗈𝗋𝗇

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𝐂𝐚𝐟𝐞́ 𝐋𝐮𝐧𝐞, 𝟏𝟒:𝟑𝟔
𝖽𝖾́𝗉𝗋𝖾𝗌𝗌𝗂𝗈𝗇, 𝗌𝖺𝗇𝗀, 𝗍𝖾𝗇𝗍. 𝗌𝗎𝗂𝖼𝗂𝖽𝖾
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 𝗌𝗎𝗂𝖼𝗂𝖽𝖾──────────────────────────

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𝓓ans les échos
de la salle, ses larmes résonnaient comme ses derniers appels à l'aide. repliée sur elle-même, elle ne se consolait même plus sur la vie qu'elle avait menée jusqu'à aujourd'hui. abandonnée par ceux qu'elle voulait considérer et avait considérés, elle avait finie guidée, par sa seule ombre.

elle avait toujours grandi avec la volonté de se construire la vie qu'elle méritait. toujours grandis avec cette rage ; qui, de jour comme de nuit, la poussait à se démener dans la poursuite de ses rêves.
comme tout le monde, elle avait accepté chacune des épreuves imposées par la vie. pourtant, il semblait que ses efforts ne furent jamais suffisants.

et, au bout d'un moment, sa rage, atteignit sa limite.
les échecs commencèrent à s'enchaîner. sa famille adoptive avait finit par se détacher d'elle. les amis se firent de plus en plus rares et les problèmes s'accumulèrent tour à tour.

à force, elle avait fini par aimer ses malheurs. et, aujourd'hui, c'était ici que les choses allaient se terminer ; là, dans ce coin sombre des vestiaires de son lieu de travail.

épiant le cutter qu'elle tenait entre ses doigts fébriles, elle hésitait. de ses yeux, elle détaillait la lame sortie de son poussoir et dont les reflets se déposaient sur sa joue.
regardant les cicatrices qui régnaient en maître sur son avant-bras, elle finit par fermer les yeux, d'un geste qui se voulait courageux.

hors de question de reculer

alors, la main tremblante, elle approcha son bras marqué et enfin, vint cisailler ses vaisseaux apparents. s'enfonçant progressivement, la pointe de l'objet, ne manquait aucune de ses cibles.
son touché avait laissé une empreinte indescriptible. cette douleur, à la fois douce, mais dure, était agréable. le sang coulait goutte à goutte sur le sol et un sourire se lisait sur ses traits. alors, elle ouvrit les yeux.

autour d'elle, le monde était chamboulé. elle ne distinguait plus rien ; et plus rien n'était discernable. son sang ne cessait de se répandre autour d'elle. et, rapidement, plus rien n'eut de sens. les yeux à demi-clos, elle gardait ce même sourire. sa respiration se faisait courte et son cœur perdait son rythme canonique ; son âme l'abandonnait. et, alors qu'elle se perdait dans les dernières hormones relâchées par son cerveau, elle laissa le cutter tomber au sol.

et, comme si cet instant avait été provoqué par la chute de la lame, la porte s'ouvrit.

sur un long grincement, le halo de lumière suivait sa silhouette. sous ses yeux lavande, se dessinait, progressivement, un tableau d'horreur. cachée par la porte, il tentait de comprendre cet affre dont il était devenu témoin.

𝐧𝐨𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐢𝐥𝐢𝐚𝐛𝐮𝐥𝐞𝐬, 𝗃𝗃𝖻𝖺Où les histoires vivent. Découvrez maintenant