𝗂𝗑. 𝗄𝖺𝗋𝗌, 𝔂𝗈𝗎, 𝗆𝗒 𝖺𝗉𝗈𝗌𝗍𝖺𝗌𝗒

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𝐒𝐨𝐮𝐬 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐚𝐢𝐧𝐬, 𝟏𝟑:𝟎𝟏
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𝐒𝐨𝐮𝐬 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐚𝐢𝐧𝐬, 𝟏𝟑:𝟎𝟏──────────────────────────

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                𝓓ans un lieu protégé des éclats de lumières, une race humanoïde vivait dans les tréfonds de la terre.
ils étaient là, vivant juste en-dessous d'une terre fertile qui leur était, pour certains, inconnue. une terre qui, depuis des siècles, n'avait vu aucun de ces hommes, frôler sa végétation.

        malgré leur évolution, leur vulnérabilité face à l'étoile jaune, les avait poussés à s'exiler dans les souterrains du globe terrestre. les gènes laissés par leurs ancêtres, les avaient restreints. restreints à vivre dans les ténèbres, jusqu'à la fin des temps.

        pourtant, malgré les années et le temps qui avait passé, aucun ne semblait s'être lassé de cette situation. aucun n'avait l'air de vouloir changer de vie. car c'était devenu une vie simple ; une vie où ils n'étaient dérangés.

        tous y étaient favorables à ce train de vie. à l'exception d'un.

        un seul qui voyait les choses en grand. un seul qui ne voulait que vivre à l'extérieur. un seul qui voulait vivre comme ses ancêtres le faisait, il fut un temps.

kars était son nom

        et il était là, assis face à cette table de pierre. pierre faiblement éclairée par des bougies. bougies qui avaient perdu la moitié de leur taille. de taille fine, qui éclairait doucement, son visage aux traits fins.

        assis face à cette table fissurée, il observait, de ses orbes pourpres, le premier prototype de son masque de pierre. analysant chaque parcelle de ce dernier, il tentait d'y trouver la moindre faille. sans ôter son regard, il se redressa lentement en s'appuyant progressivement sur les tranches froides de son bureau.

« n'en as-tu jamais assez d'observer ce masque ? »

        cette voix avait résonné depuis le fond de la cavité.
et de puis la pénombre, se dessinait son demi-jour. une brume à l'allure féminine. une brume qui s'incrustait presque parfaitement, dans la roche fissurée.

        elle était assise, bras et jambes croisés, un regard perçant dirigé vers le scientifique. d'un mouvement lent, elle se leva de son siège, s'aidant de ses mains pour se propulser vers l'avant.
contre le sol, humide et rongé par l'érosion, elle laissait ses chaussures claquer contre la roche. le bruit de ses talons, qui résonnait de manière régulière dans la grotte, s'écrasait contre les parois.

𝐧𝐨𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐢𝐥𝐢𝐚𝐛𝐮𝐥𝐞𝐬, 𝗃𝗃𝖻𝖺Où les histoires vivent. Découvrez maintenant