𝗑𝗂𝗂. 𝗆𝗂𝗌𝗍𝖺, 𝓯𝗂𝗋𝗌𝗍 𝗌𝗇𝗈𝗐

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𝐌𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞́ 𝐝𝐞 𝐍𝐨𝐞̈𝐥, 𝟐𝟏:𝟎𝟔
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𝐌𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞́ 𝐝𝐞 𝐍𝐨𝐞̈𝐥, 𝟐𝟏:𝟎𝟔──────────────────────────

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                𝓐ujourd'hui,
trois décembre deux-mille-un.

entourée de ses peintures, elle s'était installée dans l'espoir de vendre de ses toiles. toiles qui l'avaient vue, travailler des heures durant, leur surface.

placée dans l'allée des arts, elle était éclairée d'un lampadaire. de tous les stands que l'on pouvait trouver, entre ces arbres et ces guirlandes, le sien, était le plus beau.

elle avait opté pour une installation simpliste et souple, qui aurait le privilège de mettre en valeur le dur labeur de son travail. les murs, faits de bois, étaient illuminés par des petites guirlandes aux couleurs claires. sur le toit, à deux pans, on y trouvait des chaussettes, guirlandes et houx de noël. quelques boules, d'un style très soft, venaient, elles aussi participer à la décoration, poussant un peu plus le stand dans un sentiment de fête. enfin, les pièces maîtresses de ses lieux, jonchaient les murs et le devant de l'échoppe de façon élaborée. rien ne dépassait, tout avait été calculé au mètre carré.

et, au milieu de cela, elle avait pris place, l'esprit espérant. pourtant, les heures passaient, la lune avait pris le relais du soleil et peu de gens étaient venus acheter ses œuvres.

elle était simplement là, seule, face à tous ces longs manteaux aux couleurs sombres, qui défilaient sous ses iris verts ; qui les observait d'un air désillusionné.

à quelques mètres de là, de l'autre côté du parc, passait par les barrières, un jeune homme à l'allure charismatique.

ses vêtements étaient d'une extravagance sans nom. pourtant, ils collaient parfaitement à sa personnalité.

il portait un bonnet en laine, au motif carrelé et coloré de bleu et de violet. plus bas, un col roulé, en cachemire coupé façon crop-top, laissait vue sur son abdomen au teint basané. sa musculature, fine et athlétique, marquait ce buste semblable aux arts romains, trouvable au louvre. par-dessus ce col, aux couleurs de son bonnet, avait été ajoutée une doudoune blanche, qui elle, arrivait au niveau de sa prose. pour le bas de son corps, il avait opté pour un simple pantalon bleu légèrement baggy, qu'il avait accompagné de bottes noires.

ce soir-là, le jeune homme fêtait ses dix-neuf ans. et, pour l'occasion, il avait demandé à ses plus proches amis, de sortir avec lui. ainsi, ils s'étaient retrouvés là, au sein du marché de noël.

au milieu des échoppes, marchant côte à côte, les six amis flânaient, en riant aux éclats, profitant de cette soirée pour se retrouver. observant les alentours, les yeux remplis de curiosité, ils cherchaient des vêtements et objets décoratifs pour leur appartement. car, contrairement à l'année passée, le marché avait accueilli plus de monde et les articles qui y étaient vendus, étaient d'autant plus intéressants.

𝐧𝐨𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐢𝐥𝐢𝐚𝐛𝐮𝐥𝐞𝐬, 𝗃𝗃𝖻𝖺Où les histoires vivent. Découvrez maintenant