𝐏𝐥𝐚𝐠𝐞 𝐍𝐮𝐰𝐞𝐢𝐛𝐚, 𝟎𝟎:𝟎𝟔
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⌯⌯⌯𝓛'entourant de toutes parts,
un souffle chaud vint faire virevolter les volants de sa robe satinée. à l'apparition des premières lueurs de la lune, elle se laissa guider par la brise. les pieds dans le sable ou dans les flots translucides de l'océan, elle s'exprimait.sous ses mélopées fredonnées, elle mouvait sous sa propre décision.
avec irrégularité, son ombre allait et venait, sur ce tempo qu'elle s'était astreinte. chacun de ses mouvements étaient une ode à son talent. emportant sa propre âme dans les limbes de sa conscience, elle s'était laisée submergée par sa houle.
quelques pas lui suffisait pour quitter ce monde ; oublier et refouler tout ce qui lui faisait barrage. ses pensées nocives s'en allaient pour laisser place aux idées placides ; et faisant le vide mentalement, elle ne gardait que l'essentiel : n'imaginant plus que les ombres de ceux qui l'observait.
et alors qu'elle s'était relevée de son dernier pas, deux mains, fortes, virent prendre place autour de son abdomen ; avec langueur la tirèrent vers l'arrière avant de la faire tourner sur elle-même.
lorsqu'elle leva le regard pour voir celui qui l'avait confinée entre ses bras, elle s'était automatiquement arrêtée. la grande silhouette qui lui faisait face, avait une allure masculine. il était à la fois élancé et athlétique. caché dans la pénombre, son visage n'était pas discernable. mais, les quelques traits qui l'étaient, savaient montrer à quel point, celui qui se tenait face à elle, était éminent.les exhalaisons qui émanaient de son corps imposaient pression. il astreignait à la fois présence, prestance et un climat presque chimérique.
c'était la première fois qu'elle faisait face à quelqu'un comme lui ; quelqu'un d'envoûtant, peut-être même d'onirique.les yeux plongés dans les siens, elle ne s'en détachait plus. d'un geste presque incertain, elle attrapa l'une des mains posées contre sa hanche. et, comme pour clôturer ce poème, vint poser son second bras par-dessus le siens.
maintenant prêts à affronter la brise du soir, l'homme amorça un premier pas, avant de l'emporter avec lui, sur le rythme qu'il avait choisi pour eux.sur le tempo de sa voix rauque, les deux corps s'en allaient, sur la surface du sable refroidi. ils dansaient en cohésion ; comme s'ils l'avaient déjà fait au cours d'une vie perdue.
et aussi calmes et lents qu'eux, leurs mouvements étaient tous touchés d'un brin de perfection. à eux deux, ils représentaient la sensualité et la luxure qu'étaient les étoiles.
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𝐧𝐨𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐢𝐥𝐢𝐚𝐛𝐮𝐥𝐞𝐬, 𝗃𝗃𝖻𝖺
Fanfic☪︎ 𝙘𝙤𝙣𝙘𝙞𝙡𝙞𝙖𝙗𝙪𝙡𝙚 : 𝘤𝘰𝘯𝘷𝘦𝘳𝘴𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘰𝘶̀ 𝘭'𝘰𝘯 𝘤𝘩𝘶𝘤𝘩𝘰𝘵𝘦, 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘴𝘦 𝘳𝘢𝘤𝘰𝘯𝘵𝘦𝘳 𝘥𝘦𝘴 𝘴𝘦𝘤𝘳𝘦𝘵𝘴 ━━━━ 𝐋𝐈𝐁𝐄𝐋𝐋𝐄́𝐒 ; spoil, harcèlement, violences physiques et verbales, scarifications, su...