Mes amis, mes amours, mes em...

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Salut tout le monde, j'espère que vous allez bien ! Moi je suis un peu triste parce que je n'ai vraiment plus d'idée. Je manque encore beaucoup d'expérience, après tout, je n'ai que 19 ans. J'envisage de reprendre l'écriture de mon livre sur mon handicape mais je ne suis pas sure que ça intéresse grand monde.

Bref, aujourd'hui, on est là pour discuter de nos vies et des gens biens qui la partagent avec nous parce qu'il y a assez de raison d'être en colère ou triste en ce bas monde.

Aller je commence avec mes amis. Jusqu'à la fin de mon année de seconde, je n'avais que quatre bons amis et à l'heure actuelle, j'ai gardé contacte avec l'une d'entre elles. Ceci dit, à la fin de la seconde, j'avais fait la rencontre de plusieurs personnes. Nous avons passé nos années de lycée ensemble et même si nous sommes répartis maintenant sur presque toute la France, nous gardons le contact presque tous les jours. Arrivée à la fac, j'étais vraiment toute seule et je dois bien le reconnaitre, complètement paumée. J'ai même eu une phase où j'ai simplement arrêté de manger parce que je ne me sentais pas à ma place dans cette grande ville que je ne connaissais pas. Heureusement, je me suis accrochée, une semaine après l'autre. Un peu en même temps, j'ai commencé à discuter avec deux filles de ma promo à qui j'avais expliqué qu'on avait un changement de salle. Honnêtement, je ne les remercierai probablement jamais assez. Elles m'ont tout de suite intégrée à leur groupe d'amis et plus que tout, elles m'ont comprise. Elles ont compris que je n'aime pas les soirées ou les endroits bondés, elles ont compris que quelques fois je préfère rester seule, elles ont compris que j'avais du mal avec les personnes que je ne connais pas et elles ont compris que je ne cherche pas à trouver un copain à tout prix. C'était l'une des choses qui m'avaient pas mal agacée avec mes camarades du lycée. Ils ne comprenaient pas que je veuille rester célibataire. Des filles m'ont même inscrite sur un site de rencontre (Je suis ravie que ça fonctionne pour certaine personne mais pour moi, c'est hors de question à cause de ma pistanthrophobie). Apparemment, j'étais une sorte d'anomalie à leurs yeux. Pas dans le mauvais sens du terme, je suppose qu'elles s'inquiétaient juste pour moi mais je n'en avais pas besoin. A 19 (presque 20), je n'ai jamais eu de copain et je n'en ai aucune envie. ça me viendra un jour, je ne suis pas aromantique, mais, si je devais absolument y donner un nom, je suppose que je fais partie des demi-romantiques (je ne comprends pas cette envie qu'ont les gens de donner des noms à tout cela dit). Bref, j'ai pas mal changé de sujet, revenons en au principal.

Passons à mes amours. Une bien vaste histoire. Je crois que j'ai une capacité à attirer les gens étranges, entre ceux qui veulent te ramener chez eux sans ton accord (d'accord on était en maternelle mais quand même), ceux qui piquent des crises de jalousie sans raison (on était camarades de classe et je lui parlais juste par politesse. Une fois il a essayé de me faire un câlin sans mon accord alors je lui ai mis un coup de coude. Je n'aime pas qu'on me touche) et ceux qui ne lâchent pas l'affaire au bout de trois fois (je trouve que deux non c'est largement suffisant), je crois que j'ai eu ma dose. Malgré tout, j'aime le sentiment qu'on a lorsqu'on est amoureux, cette impression que rien n'est grave et dès que la personne nous parle, on a un grand sourire pour trois heures. Je ne suis pas tombée amoureuse très souvent. Si je devais compter, je dirai 2 fois et demi. Mais ces deux fois et demi m'ont rendue vraiment heureuse. La première fois, j'étais en cinquième et cette personne m'a beaucoup aidée dans un moment difficile. La deuxième fois, c'était au début de l'année de terminal et bon si vous avez lu les autres chapitres, vous savez que ça ne s'est pas très bien terminé. Mais cette fois, j'ai appris que j'étais plus courageuse et plus mature que ce que je pensais. Quant à la demie-fois restante et bien il n'y a pas grand chose à dire, j'ai pris un râteau mais au moins je lui avais dit alors je m'en suis remise assez vite. Et puis, après, je me suis rendu compte qu'avec quelques verres dans le nez il était vraiment idiot (il faut boire de l'alcool avec modération pour ne pas forcer vos amis à vous accompagner jusqu'aux toilettes).

Pour ce qui est des soucis, il y en a eu quelques uns que ce soit en temps qu'introvertie ou pour d'autres choses, mais au final, c'est comme tout, la douleur s'estompe et on apprend. Alors j'ai fait pas mal d'erreur que je regrette beaucoup encore aujourd'hui, j'ai blessé plusieurs personnes et je ne pourrais jamais les regarder de la même façon qu'avant. J'ai été blessée aussi, profondément, j'ai subi certaines des erreurs des autres. Et ce que j'ai envie de dire maintenant, c'est que c'est comme ça, c'est ma vie et si je devais tout refaire, finalement je ne changerai pas tant de choses que ça parce que si ça avait été différent, je ne serais pas moi. Alors à toutes ces personnes dont j'ai subi les erreurs merci merci d'avoir contribué à faire celle que je suis et à toutes celles dont c'est encore les cas aujourd'hui, je vous remercierai un jour, en attendant, je vous en veux. J'espère que je ferai encore des petites erreurs, parce que tant que j'en ferrai, se sera la preuve que je suis en vie. Parce que voilà ce qu'est la vie à mes yeux. Se tromper, tomber, rater, échouer, se relever, se construire, se reconstruire, avancer, s'améliorer et aller chercher le bonheur par la peau des fesses. En ce moment, je n'ai pas vraiment d'occasions de chercher le mien mais j'espère que vous avez/aurez le votre.

Voilà-voilà, je sais que je n'ai pas beaucoup parlé de l'introversion en temps que telle, mais elle fait partie de chacun de ses moments. J'espère que ça vous aura plu, si vous avez des idées ou quelque chose à partager, n'hésitez pas, même en privé, je serai très heureuse de vous répondre. Aller, prenez soin de vous, bye-bye !

Nous les introvertis (en pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant