Chapitre 9

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La porte s'ouvre sur ma mère avec son éternel attitude joviale et accueillante.

Respire Hermione. Respire Hermione.

- Hermione ma chérie, que fais-tu ici ?

Je saute dans les bras de ma mère, la serrant fort contre moi.

C'est fini. La potion a fonctionné.

Je n'en crois pas mes yeux.

Au boute de quelques instants, je relâche tout de même ma mère. Par Merlin, je n'ai pas prévu d'excuses !

- Je suis venue vous rendre visite... Parce que vous me manquiez ! Dis-je précipitamment.

Ma mère arbore un air dubitatif alors, je reprends :

- Et aussi, je souhaitais vous... Vous présentez mon... Euh...

- Son petit-ami. Termine Malfoy.

Je manque de m'étouffer avec ma propre salive. Quoi ?!
Il aurait pu dire juste ami. Non ? Bon, c'est vrai que ça fait bizarre de venir voir ses parent pour simplement leur présenter un ami.

- Oui voilà, mon... Petit-ami. Je lance avec un sourire crispé.

- Oh ma chérie ! Je suis si contente pour toi ! De plus, ce garçon est vraiment pas mal, on ne va pas se le cacher. Répond-t-elle en souriant à Malfoy.

Ce dernier lui rend son sourire et nous entrons dans la maison.

Je me jette dans les bras de mon père lorsque je l'aperçoit dans la cuisine. Tout comme avec ma mère, je le serre fort contre moi.

- Bonjour ma puce, comment vas-tu ? Me demande mon père.

- Très bien et toi ?

- Bien. Qui est ce jeune homme qui t'accompagne ?

- Mon petit-ami papa. Je souhaitais vous le présenter.

- Oh, d'accord ! Comment vous appelez-vous ?

- Je m'appelle Malfoy, Drago Malfoy, Monsieur Granger. Dit-il en serrant la main de mon père.

- Vous dormez ici cette nuit et repartez demain ? Me demande ma mère.

- Oui maman.

▪︎▪︎▪︎

Par tous les chaudrons du monde... Qu'est-ce qui a prit à Malfoy de dire qu'il était mon petit-ami ?
Mes parents l'adorent ! Il ne manquait plus que ça.

Bon, j'avoue qu'il a très bien joué son rôle de petit-ami. Moi-même, j'aurais pu y croire...

Après que nous ayons mangé et discuté, nous montons dans ma chambre.

- Elle est jolie ta chambre de moldu Granger. Me lance Malfoy.

- Merci beaucoup ! C'est moi qui l'ai décoré !

- Tu as de très bons goûts en matière de décoration.

Malfoy me sourit.

Je pars dans la salle bain pour mettre mon pyjama et reviens quelques minutes après, découvrant Malfoy assis sur mon lit double.

- Tu peux aller dans la salle de bain pour te débarbouiller et te changer si tu veux. Dis-je en lui désignant la porte de salle de bain.

- D'accord, merci. Répond-t-il en souriant.

Malfoy est de retour quelques instants plus tard.

Son magni...Moche... Bon d'accord, son magnifique corps n'est pourvu que de son simple bat de pyjama.

Ses muscles ne sont pas spécialement visibles mais, on peut deviner ses abdos grâce aux fins traits qui apparaissent. Son torse est parcouru d'un bon nombre de cicatrices et les bleus qui étaient encore violacés il y a quelques temps, commencent à s'effacer.

- Fait attention Granger, tu as un peu de bave au coin de tes lèvres. Lance-il en rigolant.

- Ah. Dis-je, en essuyant le coin de mes lèvres du revers de la main.

Je rigole à mon tour.

- Tu ne nies même pas ? Demande-t-il en arquant un sourcil.

- À quoi bon ? Je réponds en m'allongeant dans mon lit, suivi de Malfoy qui sourit.

- Au faîte, j'ai dit que j'étais ton petit ami car il nous fallait une excuse potable et c'est la première chose à laquelle j'ai pensé. Dit-il un peu gêné.

- Ce n'est pas grave. L'important, c'est que j'ai retrouvé mes parents.

- Oui, je suis vraiment content pour toi.

- C'est grâce à toi. Tu as trouvé la potion et tu m'as toujours aidé. Sans toi, je serais encore à la bibliothèque à lire un livre pour trouver une solution, alors merci infiniment Drago...

Eh merde, je l'ai appelé Drago.

Ce dernier se tourne vers moi, les yeux légèrement écarquillés.

- Merci infiniment Mal...

- De rien, Hermione. Me coupe-t-il en me souriant.

L'entendre prononcer mon prénom me fait sentir extrêmement bizarre.
Étrangement, je trouve que mon prénom sonne très bien au son de sa voix.

- Bonne nuit, Drago.

- Bonne nuit, Hermione.

Et c'est avec le sourire aux lèvres que je tombe dans les bras de Morphée.

𝑸𝒖𝒊 𝒍'𝒂𝒖𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒊𝒎𝒂𝒈𝒊𝒏𝒆́ ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant