Prologue.

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" Je marchais sur la place du marché de la favela. À côté de moi, Pablo, mon frère marchais les mains dans les poches. La tête baissée. Ça fait trois semaines que les moradors ( habitants) de la favela préparent cette fête. Mamãe ne ce doute surement pas que ces enfants y sont allés. Cette pensée me fait bien rire d'ailleurs. Je me suis échappé de chez moi et comme toujours Pablo à ténu à me suivre. Et aussi loin que je me souvienne. Il était toujours là pour moi."

***

Le réveil est brutal comme à chaque fois. Je suis bien l'une de dernière personne à me souvenir de lui de cette manière. Mon frère. Pablo, qu'es tu devenu?

       Je rejoins rapidement le palier de ma casa. Aujourd'hui plus personne n'ose sortir aussi tôt. De peur de trouver un mort de la nuit dernière. Il nous abat tous. L'un après l'autre. Peut-être que demain ce sera moi. Je descends la pente de la favela en lançant quelques regards par-ci par-là. Le soleil éclatant amène avec lui le souvenir de cette journée horrible.

- il faisait aussi chaud ce jour là.

Résonne une voix familière. Je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir qui c'est. Il est bien trop lâche pour m'attaquer de dos et en pleine journée. Marcõs.

- qu'es ce que tu me veux, Marcõs. Dis je avec toute la haine du monde

- doucement mi trésoro ( mon trésor), je  ne ne voudrais pas abîmer notre Val'.

- hijo de puta ( fils de pute) va! Chuchotais -je

- bon je dois te laisser là, Louisa. Fait pas de bétises.

Non mais pour qui il se prend. Je le tuerai moi même. Ce soir c'est nôtre seul chance. " Le PCC ou Rien" . Ça a toujours été comme ça. J'éliminerai chaques traître de mes mains. Prépare toi. Pablo.

Ellipse de la journée.

Trois casa à droite. Une à gauche. C'est ici. J'observe maintenant la casa de Vincent. Pour ce soir, notre QG.

Je descends habillements le toit de cette casa et marche vers celle de mon ami.

Après avoir inspecté le lieu, je tocque à la porte de cette casa délabré. Vincent lui même apparaît au seuil de la porte. Et m'invite à entrer.
À l'intérieur la tension est palpable. Parmi tous ces rebelles, il y avait ; ces amis, frères et sœurs du gang et même ça seul famille encore en vie. Moi.

Je ne sais pas ce qui à mal tourné mais c'est arrivé et nous sommes là pour changer ça. Mathias, le plus ancien. Le plus proche de mon père s'avance jusqu'au centre de la pièce. Et prend la parole. S'il y a bien une seule personne pour dire ce que nous pensons tous bas, ici. C'est lui.

- mon nom est Mathias Sempé. Pour ce qui me connaissent, j'ai juré fidélité au PCC. Et je n'ai jamais faïe.
Il fait une pause. Puis brandit une arme en l'air et dit à l'intention de tous

- car c'est "le PCC ou Rien". Hurle t'il

- " le PCC ou Rien" s'écrit tout le monde à l'unisson.

Ça a toujours été comme ça. Les traîtres meurent. Le gang survie. Mais ce soir là nous croyons tous, faire partie du gang et n'avons jamais pensé être des traîtres.

Peu de temps après le début de la rébellion. Nous avions été métrisé en une fraction de seconde. Après quoi Pablo nous abattait un à un. Puis il ce posta devant moi. Il me toisa longuement puis leva son arme vers moi.

C'était trop dure pour moi. À côté de moi. Mes frères d'armes. Morts. Humiliée. Par fidélité. Pour le PCC .
Et ce fut le déclic.

- Non... Dis je à voix basse

- ...

- Non... Je ne veux pas mourir. Pablo, s'il te plaît. Je ne veux pas mourir. Hurlais je à travers mes sanglots

- bien l'entendis je dire.

Puis je ressentis une grande douleur au crâne et m'étale de tous mon long au sol. Avant de sombrer dans le sommeil. J'espérais. Oui j'espérais avoir un réveil moin brutal.

*******
Alors voilà le premier chapitre. Merci d'avoir lu.

Valentina. Ma Vie De Gang.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant