Valentina. Ma Vie De Gang.

Chapitre 3.

"C'est décidé. Aujourd'hui je rejoindrai le gang. après tout j'y ai grandi. Ma famille est le gang et ça a toujours été comme ça."

" Plus qu'un gang une famille"

J'avais le cœur léger quand je vendais pour ma famille. Quand je tuais pour elle. Quand je m'appliquai à repérer les traîtres. Tout ça pour ma famille.

Aujourd'hui je n'en veux à personne. Pas même à ces vendeurs de rêve de la favela. Pas même à ma mère qui n'a rien fait pour m'en dissuader. Pas même à mon père qui m'a rudement entraîné. Non je n'ai aucun regret.

Car l'on ne quitte pas le gang. C'est le gang qui nous quitte, quand nous mourrons. Où le traîssons.

Et ça je l'ai compris bien trop tard. Mais sache que je ne t'en veux pas, Pablo.

Après des minutes sur la route, qui m'ont paru comme des heures, le véhicule que j'ai identifié comme un 4x4 s'arrête. Le jour ne sais sûrement pas levé. Des portières se claquent. Et le coffre s'ouvre sur le troisième homme.

Il me récupère aisément. Faut croire que si je mangeais plus il ferait moins le malin. Jusqu'ici je n'attaque pas. Mais viendra le moment où j'en aurais assez et je m'en irai comme une fleur.

Nous arrivons vite vers une grande résidence. Dans d'autres circonstances elle m'aurait beaucoup plu mais là j'imagine le pire. Je ne suis pas très croyante mais arrivé dans le hall d'entrée je priais. Oui je priais d'être ailleurs.

Partout sauf chez Cortès. Vous pouvez dire ce que vous voulez sur les gangs mais avec le peu que je connaisse ma place n'est pas ici en temps que membre. Mais en temps que prostituée.

Tout mais pas ça.

Il descend alors vers une sorte de sou sol. Et comme ci c'était le déclic. Je hurlais et criai encore et encore.

- buté moi, buté moi merde!!

- tais toi sale puta* ( pute)

Et je donne des coups encore et encore plus fort. Mais trop tard. Il me jeta dans une cellule et m'en ferme puis me nargue avec ces putain de clefs.

- s'il vous plaît. J'ai... j'ai beaucoup d' argent. Je vous le file et vous me libérer, ok?
Il semblait réfléchir mais amusé par ma proposition, il accepte.

- où est ta tune ? Dit il en s'approchant

Encore un pas et ces clef sont à ma merci.

Je sors alors ma paye de quelques billets. Et l'invite à les récupérer.

- beaucoup de tune hein? Bon c'est d'accord. File les moi et je te libère. Dit il enjouée.
Son jeu d'acteur est trop nul mais pas le choix je joue aussi

- merci. Prend les.
Je ne suis pas si idiote. Je rend les billets vers moi afin qu'il s'approche. S'il veut jouer, on va jouer.

Il s'avance alors et je saisis rapidement son haut avant de le plaqué au barreau de ma cellules. Avant qu'il ne se libère je lui pique le double des clefs dans sa poche droite. Il se ressaisi et s'éloigne de moi, en m'insultant de tous les noms.

- c'est ça dégage! M'écriais je alors qu'il sortait.
Ce soir je me barre d'ici alors vaut mieux me reposée un peu le temps que les lumières s'éteignent.

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Merci d'avoir lu.
Tes attentes pour la suite ?!