Chapitre 8.

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PDV de Louisa.

" Je me sens vide. J'ai l'impression d'être un coquillage vide emportée par la mer, submergé par les flots des vagues. Plus que submergé par ces flots je suis poussée à naviguer en eau trouble. Depuis quand ai je commencée à me sentir aussi vide ? Ai je toujours été comme ça avant ? Ou emportée par la haine et submergé par la peur, ai je changée ? "

Le noir m'entoure et c'est dans un effort pour moi sûre humain que je réussis à ouvrir mes paupières afin de percevoir la lumière. Elle s'infiltre dans mon épaisse couche de cils et fait le bonheur de mes pupilles. C'est la gorge sèche et les membres endoloris que je me pousse hors du lit dans lequel j'étais installée.

Après quelques chutes, des quelles je me relève toujours, j'arrive vers la fenêtre et observe les alentours. Et ce fut le déclic. La cour, les voitures, le nouveau garde, quelques hommes par-ci par-là. Je suis dans la villa que j'ai fuit hier. Je suis chez Cortès. Dans la demeure d'un roi de la mafia. Dans la demeure du crime...Dans la maison du Diable.

J'observe alors là chambre dans laquelle je me trouve. Je ne suis pas en cellule ce qui veut dire que cette pièce dois sûrement contenir des armes au cas où. Je m'empresse de fouiller la chambre sans pour autant mettre le bazar. Et avec la chance que j'ai aujourd'hui. Je trouve une arme chargé au bout de deux minutes dans le double fond de l'armoire. Je devrais attaqué maintenant pour avoir l'effet de surprise mais le soir sera parfait. Je retourne vers la fenêtre pour voir à quel hauteur est celle ci quand j'entends des pas dans le couloir. Et bientôt une ombre se pointe sous la porte. Je me retourne vers la fenêtre tout en cachant l'arme.

Effet de surprise. Effet de surprise.

L'intru entre donc et s'arrête au milieu de la pièce. Je me retourne lentement pour donner l'impression que je suis faible. Puis posai mes yeux sur lui. Grand aux cheveux noirs. Bien bâti avec de magnifiques yeux bleus.

Et je le reconnais grâce à son sourire sadique et sa mâchoire carré. C'est lui qui m'a traquer et emmener ici.

J'essaie de connaître son importance dans le gang sans pour autant le quitter des yeux. Le plus probable est qu'il est extérieur au gang ou bras droit. Nous nous regardons comme des chiens en ragé. Puis je rompe le silence avec la question qui me ronge l'esprit.

- qui êtes vous ?

Il semblait réfléchir puis répondit.

- et toi qui est tu ?

Pff, j'ai demandé la première idiot. Nous n'allons pas avancer comme ça alors il fallait que je lâche l'affaire. Je me tourne vers la fenêtre et dit lassé

- Louisa... je me prénomme Louisa

- que faisait tu ici... Louisa ? Dit il.

Pardon? Il est taré le mec? Non mais on me kidnappe et en plus je dois rendre des comptes ? Sous l'impulsion je ne remarque pas tout de suite que j'avais sorti l'arme et que je l'avais pointé sur lui. Pour l'effet de surprise c'était râté. Par contre il ne s'attendait pas à ça et fronces les sourcils avant de sourire. Bon l'effet était peut-être pas si mal.

- Qui. Est. Tu? Dis je en accentuant chaque mot.

- Que faisait tu ici?!. Dit il fermement.

Sa voix est grave et me fait frémir avant que je ne me ressésisse.

- Dis moi, on a bien retrouvé le corps du gardien près du portail j'espère. Ce serait dommage que l'on retrouve le tien ici avec un jolie trou en plein cœur.Tu veux parié que tu vas me donner ton nom ?

Et là il se mit à rire. Un rire grave et élégant avec une pointe d'ironie, dût à son manque d'humour. Puis il me regarde avec une braise au fond des yeux et murmure dans la pièce.

- Mon nom est Kairo Cortès.

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Merci d'avoir lu

Valentina. Ma Vie De Gang.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant