Chapitre 6.

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PDV de Kairo.

- quel heure est-il ? Demande je au bout d'un moment.

- vingt-trois heures, jefe(chef)! S'exclame un de mes hommes.

Cela fait donc trios heures que je suis abord de cet avion. Les voyages sont tellement ennuyeux, et les voyages d'affaires encore plus !

Je soupire encore. Mon arrivée en Amérique était horrible. Pourtant discrète, il a fallu qu'un hijo de puta me traisse et tente de me remettre aux mains des autorités. Ciblé une personne est un jeu pour moi mais être ciblé est plus complexe que ce que j'ai pu imaginer. En temps normal les flics n'ont aucune chance de me saisir, mais avec un traître dans mes rangs la donne change.

* * *

Je roule depuis trente minutes déjà. Quel idée de me déplacer aussi. Je soupire. Encore. Arrivé devant ma villa, je gars ma BMW. Ce soir j'ai un report à vérifier.


- mi amigo !( mon ami) S'exclame Francisco, mon bras droit.

Il m'accorde une petite accolade et se détache de moi pour m'observer.

- Francisco, dis je accompagné d'un hochement de tête pour le saluer.


Il est l'un des piliers de cette organisation. Il connaît ce business presque aussi bien que moi. Il n'est pas du terrain mais il se défend bien. Et en gestion, il est l'un des meilleurs. Cependant, il y a toujours eu cette chose qui me fait douté constamment de lui.

La villa est toujours debout. C'est une maison familiale et elle compte beaucoup pour moi. Je l'ai entièrement rénovée et j'en suis plutôt fière. Mon père m'a laissé un business en faillite. Des dettes. Des ennemis. Et cette maison.Mais j'ai su gérer la situation ; mes dettes payés, le business redresser, la maison rénovée et mes ennemis six pieds sous terre.

En gros, j'ai réussi l'impossible pour les autres. En réussissant ou d'autres aurais échoué, j'ai prouver ma valeur aux yeux de tous.

* * *

Ça doit faire deux heures que je suis rentrée à la maison. Le rapport c'est fait sans encombres et les chiffres d'argent ne cesse d'augmenter, pour mon plus grand plaisir. Je suis à ma terrasse quand Francisco débarque.

- jefe, tu m'a appelé ?

- assoit toi!

Il ne se fit pas prier, et exécute mon ordre. Il plisse les yeux et m'observe d'un œil méfiant.

- nous avons un traître dans nos rangs. Dis je d'une traite.

Il arques un sourcil m'invitant à continuer. Je repris donc;

- lors de mon voyage en Amérique, il y a eu une descente de police à mon arrivée. Puis l'incendie dans ma planque et enfin l'attaque d'un gang organiser. Mon itinéraire était connu de quelques personnes. Il y a forcément une taupe et c'est à toi de la découvrir. Tu as deux semaines !

Il acquise sans un mot et s'en allait. Je me levais de ma chaise et part me poster devant la terrasse. Je parcours la cour d'un regard lasse et m'apprête à rentrée quand je remarque une silhouette fine vers l'entrée de la villa.

Elle se mouvoit aisément et arrive en un temps record près d'un de mes hommes, à côté du portail. Et avant je le réalise. Elle élimine le garde avec une arme blanche. Puis se faufile hors de ma maison en grimpant le mur. Mon sang ne fit qu'un tour et avant de le réaliser je me retrouve là. Devant le portail. J'ai dû sauté de la terrasse car je ne rappelle pas avoir pris les escaliers. J'ouvre le portail à la hâte et parcours la route de tous son long.

Puis je la vois, elle. Une jeune fille, avec de longs cheveux noirs qui montait dans un bus. Quel idée de mettre un arrêt de bus là, sérieux ? Ça facilite vraiment les évasions.

Je me dirige vers le bus et montait après elle. Elle ne semble pas m'avoir remarqué donc je m'installe sur une place libre et l'observe. Elle me semble avoir entre 18 et 20 ans, elle n'est pas très grande avec de longs et beau cheveux noirs. J'ai vaguement aperçu ces yeux avant qu'elle ne les fermes. Il sont d'un vert sombres. Elle est étonnamment belle.

La chose qui m'impressione le plus chez elle c'est son agilité et ses réflexes. Une adaptation aussi rapide au terrain est juste incroyable.

- une battante hein! Me dis je alors.

Peu de temps après elle ouvre les yeux et je suis frappé par la beauté de ces yeux. Ce vert est époustouflant. Elle descend à la hâte du bus et longe les rues de Mexico.

Cette ville est mon principal territoire. Et la majeure partie des lieux m'appartient. Chaques commerces, chaques secteurs. Tout.

Elle regarde partout comme une parano, se retournant à chaque petit bruit. Il faut se faire très discret pour échapper à ce genre de surveillance. Elle est prudent, ça me plaît.

Elle s'arrête devant une maison, très simple peinte en vert et blanc. Elle me semble assez petite pour vivre seule. Indépendante?

En un mouvement, elle rejoint l'entrée et s'empresse de fermer à clef.

- aucune porte ne me résiste dis je amusé de la situation.

Il y a quelques minutes elle tentais de sortir de chez moi et me voilà en train d'essayer d'entrée chez elle. En trois mouvements fluides, j'entre dans son salon.

*********
Merci d'avoir lu.
Pourquoi je sens le drame arrivé?!
Et toi, qu'en penses-tu ?!

Je salue aussi ma sis qui me lis j'en suis sûre, cœur sur toi otissi

Valentina. Ma Vie De Gang.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant