Prologue

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Note : Ceci est une réécriture de ma première fanfiction " Le maître "
Je l'avais écrite en 2020 et qui a été modifiée plusieurs fois. Sur cette réécriture, j'ai modifié et réécrit certaines parties.

Je me sers de l'univers et des noms de la série télévisée SHADOWHUNTERS. Univers qui appartient à Cassandra Clare.

Je ne possède que l'intrigue.

Alpha/bêta/oméga. Mpreg.

Certains avertissements comme les scènes de sexe vous seront indiqués.

Bonne lecture.

Deux jeunes femmes habillées de noir de la tête aux pieds, un homme grand et élégant se tenaient devant les portes d'une vieille église abandonnée. À la vue des terrestres, elle y ressemble. Mais à eux, avec leurs vues de l'ange et démoniaque, ils se trouvent devant les portes massives de l'institut de New-York. Leurs visages fatigués couvrent la peur des deux femmes. Leurs yeux scannent les alentours sans arrêt.

L'homme se recule de plusieurs pas sans détacher ses yeux des jeunes femmes. Il tend la main sur le côté de son corps et la bouge d'un mouvement de poignée circulaire, illuminant sa main et en formant, non loin de lui, un cercle lumineux et bruyant.

— Je ne vous aide plus à partir d'ici, déclara l'homme criant à travers le bruit du cercle coloré et grondant à côté de lui.

— Merci beaucoup pour votre aide, sorcier ! Répondit la jeune femme brune tout en soutenant l'autre jeune femme qui avait une main sur son ventre rond.

Un peu hésitant, il se retourne tout de même et traverse le portail qu'il venait d'invoquer.

Trois ans plus tard

Une jeune femme brune aux cheveux attachés en queue-de-cheval haute surveillait un petit garçon. Il jouait sagement sur le tapis de son bureau pendant qu'elle faisait ses rapports avec une petite fille sur ses genoux en train de dessiner tout aussi sagement.

Le bruit assourdissant de l'alarme se fait entendre, signe que les barrières magiques protégeant l'institut, on était forcé par de la magie. Sans avoir le temps de s'armer, la porte de son bureau vole en éclats sur un homme qu'elle espérait ne plus jamais revoir. Il est suivi de plusieurs chasseurs d'ombres et d'un sorcier.

"Traîtres " pense-t-elle, en regardant les chasseurs d'ombres s'allier à cet homme ignoble. Ce même homme qu'elle a fui. Elle tente de s'armer de son poignard, mais referme ses bras autour de sa fille quand elle le voit s'avancer dans le bureau, un poignard à la main.

— Que viens-tu faire ici, Valentin ? grogne rageusement la jeune femme.

Elle tente de rejoindre son fils qui pleure de peur, toujours assis sur le tapis, mais elle se fait arrêter par Valentin avant même de l'atteindre.

— Je viens prendre ce qui m'appartient.

Elle le regarde s'avancer vers son petit garçon suivi du sorcier. Les shadowhunters traîtres la menace pour qu'elle ne fasse pas un pas.

— Sorcier, fait ton travail ! ordonne Valentin.

Le sorcier s'approche du petit garçon apeuré et tremblant de peur. Sous les cris de la jeune femme, il place ses mains sur sa tête en chantant un sort.

" Ostende mihi faciem tuam verus, vera natura ostende mihi faciem tuam "

« Montre-moi ton vrai visage, montre-moi ta vraie nature »

— Ce petit garçon est un oméga, annonce le sorcier.

— Tu seras parfait, ricane Valentin en regardant le petit garçon de la tête aux pieds.

— Éloigne-toi de mon fils ! Ne le touche pas ! Fulmine la jeune femme se débattant contre les hommes en tenant sa petite fille qui pleure dans ses bras.

— C'est le mien maintenant.

— Quoi ? Non ! Ne fais pas ça s'il te plaît... Il est innocent... Je t'en supplie, cria Maryse.

— J'ai tout perdu à cause de toi ! Tu m'as trahi. Tu sais de quoi je suis capable, hein ? Estime-toi heureuse que je ne te prenne pas aussi ta charmante petite fille, hurle rageusement Valentin.

— Je t'en supplie ! Prends-moi à la place.

— En route ! ordonne Valentin au sorcier sans entendre les supplices de Maryse. Ouvre un portail sorcier.

— Alec... Alec... cri la petite fille en pleure voyant son frère être emmené à travers le portail.

— Maman... hurle en retour le petit garçon, avant d'être englouti dans le portail.

— Alexander... hurle Maryse.

Valentin s'échappe par le portail avec le petit garçon et le sorcier au moment où un homme habillé en tenue de combat noir accourt dans le bureau.

— Maryse, qu'est-ce... lâchez-la, hurle-t-il en sortant un poignard de sa ceinture se jetant sur les hommes vite mis ko.

— Robert !

— Que s'est-il passé ? Où est Alexander ? questionne Robert en passant sa stèle sur sa rune de guérison soignant sa blessure due au combat.

— Valentin a pris notre fils, sanglote Maryse, inconsolable.

— Quoi ?

Robert regarde autour de lui comme si son fils allait apparaître de nulle part avant de se rendre compte que ce ne sera pas le cas.

Il tombe à genoux au milieu du bureau. Il ne pleure pas. Non, c'est la rage qui le submerge et le consume. La désolation et la culpabilité de ne pas avoir su protéger sa famille... De n'avoir pas pu sauver son fils.

— Robert, notre fils... Par l'ange, rendez-moi mon fils, sanglote Maryse tout en tenant toujours sa petite fille dans ses bras.

— Je le retrouverai Maryse... Je le jure sur l'ange, dit-il en se levant.

— Que vas-tu faire ? Hoqueta Maryse.

— Je mettrai le monde à feu et à sang. Aller dans les bas-fonds de l'enfer s'il le faut pour le retrouver, promet Robert en s'en allant du bureau.

Maryse le regarde partir sans un mot.

Elle pleure des jours, des semaines et des mois entiers. Elle n'a pas revu Robert jusqu'au sixième anniversaire de leur fille Isabelle. Il est revenu affaibli et amaigri.

— Je ne me suis pas arrêté, j'ai tout tenté, je... j'ai échoué, pleure Robert.

Maryse le prend dans ses bras en pleurant avec lui. Elle pense à Alexander, aux griffes de Valentin, elle y pense jour et nuit. Elle repense à ses choix. Elle sait que c'est sa faute, si elle a perdu son fils. C'est sa faute.

"C'est ma faute " se répète-t-elle sans cesse.

... Fin du premier chapitre...

Le MaîtreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant