Pourquoi te haïr alors que je peux t'aimer ?

Jalousie dans l'air

L'eau circule sur tout mon corps. Je serre les dents, car l'eau brûle aux contactes de mes plaies. Après une douche, pas si agréable que ça...., je me sèche. Je mets la chemise de nuit, que j'ai choisie. Elle est plutôt jolie.

Je me regarde dans le miroir; elle est peut être un peu trop sexy, à mon goût. Mais bon, je ne vais pas faire ma rabageoie. 

Je sors de la salle de bain, pour aller dans la chambre de Draco. Car oui, sa mère a insisté pour que nous dormions tous les deux, car si j'avais besoin d'aide, Malfoy sera là.  L'idée me met un peu mal à l'aise...

J'entre dans la chambre.

Je vois, Draco, en pantalon. Il n'a pas de T-shirt.  Il me voit entrer et devient tout rouge, surement à cause de ma tenue. 

Draco : Wouah, t'es vraiment belle.

- Merci

Draco : Heu... Désolé si je n'ai pas de T-shirt. C'est parce que je dors tout le temps, comme ça.

Je ne réponds pas. Mais yeux sont fixés sur son corps bien taillé. Il se met dans son lit. Je m'installe à côté de lui.

- Draco...

Draco : Oui ?

- Je ne t'ai pas eu le temps de te remercier, tout à l'heure. Alors, merci beaucoup, de m'avoir sauvé de là-bas. C'était vraiment un cauchemar.....

Il me sourit. Qu'est-ce qu'il est beau comme ça ! Ses yeux sont vraiment magnifiques.

Draco : Saches que je serai toujours là pour toi, Granger.

Je lui souris, à mon tour.

Draco : Aller, dors. Ca va te faire du bien.

Je pose ma tête sur son bras musclé. Le Srpentard met une main autour de mon épaule. Et je m'endors. Draco a le souffle chaud. Ses bras m'entourent, c'est comme si j'étais dans une sorte d'armure de glace. Et qu'il ne pouvait rien m'arriver.

Le lendemain

Je me réveille après une longue nuit paisible.

Ce que j'ai froid ! C'est normal, car je n'ai pas de couverture... Je regarde de droite à gauche. Draco n'est pas à côté de moi. Je décide de me lever.

Je vois, de l'autre côté du lit, par terre, le beau blond saucissonné dans la couverture.

- Draco... Draco. Draco !!

Il se réveille en sursaut.

Draco : Ca va pas de crier comme ça !

- Oui bah. Je te rappelle qu'on a cours.

Draco : Ah oui.... C'est vrai.

- Aller hop ! Debout ! 

Draco : Non mais c'est pas Mademoiselle qui va me donner des ordres ! 

Et là, c'est partit en cacahuète.... Tout allait bien, jusqu'à ce que je gâche tout... Nous sommes descendus pour prendre notre petit déjeuner. Nous n'avons pas échanger un mot...

A Poudlard, l'après midi

Dans les couloirs, je croise Harry, Ginny et...Ron. Ginny vient me voir.

Ginny : Hermione !! Tu étais passée où pendant trois jours ?!

- C'est une longue histoire... désolée...

Ginny : Ho. D'accord. Tu me raconteras hein ?

- Oui oui. Bien sûr.

Harry vient à son tour.

Harry : Salut...Hermione... Je suis désolé pour ce qu'il s'est passé l'autre jour, sur le terrain de Quiditch...

- Hum... C'est bête, ce que vous avez fait, toi et Ron....

Ron s'avance mais ne dit rien. Il plisse les yeux, comme il le fait habituellement. 

- Ron vous a dit ?

Le roux tourne sa tête vers moi et me lance un regard.

Ginny : Non. De quoi ?

- Et bien. Je pense, que ça doit être à lui de le dire.

Il commence à moitié, à paniquer.

Harry : Ron. Il s'est passé quoi ?

Le Weasley baisse la tête et fini par me dire.

Ron : Je suis désolé...Hermione. Pour ce que je t'ai fais.... C'était un accident. Je ne me suis pas contrôler... 

Harry : Mais de quoi parle-t-il enfin !!?

- Ron m'a forcé à... à faire...vous savez quoi... Dans les toilettes des garçons, l'autre jour...

Ginny : QUOI ?!

Harry : C'est une blague, Ron ?! Tu n'as pas fais ça !?

Ron devient tout rouge et il a les larmes aux yeux. Harry lui met une grosse gifle. 

Ginny : Comment as-tu pus faire ça à Hermione !?

Harry : Tu n'as pas intérêt à recommencer !

Ron : Je...oui oui. C'est promis !

Ginny l'aide à se relever. 

Ginny : Il a arrêté, un moment j'espère ?

- A vrai dire, c'est Draco qui est intervenu...

Harry : Draco ? Depuis quand tu l'appelles par son prénom ?

- Il est intervenu en lui donnant un coup de poing dans la tête

Ginny : Ah bah ça, alors !

Après notre petite, non plutôt grosse discussion, nous sommes aller manger.

Je commençais à me servir, quand je vois, à la table de Serpentard... Le jeune blond, avec Pensy. Elle était en train de lui caresser le visage. 

A l'intérieur de moi, j'avais un sentiment de culpabilité et de trahison. Mes amis voyaient bien que j'étais pas bien.

Ron : Heu... ça va Hermione ?

Je ne l'écoute pas.

Draco approche ses lèvres de celles de Pensy. Ils étaient, maintenant, à quelques centimètres, l'un de l'autre. Puis, ils s'embrassent. 

J'ai cru que j'allais vomir : Pensy était sur les genoux de Draco et elle lui tenait les jambes.

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PDV Draco

Je voyais bien Hermione, à l'autre table, en train de nous regarder. Mais c'était plus fort que moi, le désir brûlait en moi et Pensy ne me lâchait pas.

La Serpentard se décolla de moi. Hermione sort de la salle.

Pensy : Tu viens Draco ? Je t'emmène dans ma chambre.

- Heu... Pensy... C'était juste en baiser. Rien de plus. Je n'ai pas envie d'aller plus loin.

Pensy : Mais, Draco...

Je me lève, et je sors aussi de la salle.

Je veux à tout pris rattraper celle que je protège, que je trouve la plus belle, que j'admire mais surtout, que j'aime... Je me suis rendu compte que celle que détestait, avant, était devenue celle qui me rend fou. A mes yeux, ce n'est plus la petite fille qu'elle était. Ce n'est plus la "miss je-sais-tout". Ce n'est plus la gamine de 11 ans. C'est maintenant une magnifique jeune femme, qui veut réussir dans sa vie et qui sera toujours là pour ses amis.

Je la vois rentrer dans notre salle commune, de préfets en chefs. J'entre, elle claque la porte de sa chambre.