Septième case

133 16 15
                                    

Phrase Imposée n°11 : Fais de beaux rêves


Izuku se sent brûlant. Tout son corps ruisselle. Mais il ne veut en aucun cas arrêter. Ses gémissements sont incontrôlables. Sentir son amant au plus profond de lui, lui fait tourner la tête. Il en demande toujours plus. Celui-ci s'exécute, tapant plus fort en agrippant fermement ses fesses. C'est bestial. C'est puissant. C'est tout ce que désire Izuku.

Il sent que la jouissance approche. Il la sent venir pour son amant aussi. Un dernier coup de bassin lui fait rendre les armes, et il hurle son plaisir si fort, qu'il se moque d'être entendu. Il s'en fiche éperdument. Il s'écroule sur le futon, la respiration haletante. Shouto en profite pour se retirer de lui, lui faisant lâcher un dernier gémissement, et commence à embrasser l'ensemble de son dos. Cette douceur fait un bien fou, il en soupire de bonheur.

Le temps passe, et se faire chouchouter de la sorte est beaucoup trop plaisant pour qu'il lui demande d'arrêter. Le bicolore s'allonge alors sur lui, l'entourant de ses bras puissants, embrassant fortement sa joue. Ils se jettent un regard, et Izuku peut voir une nouvelle lueur de désir s'allumer dans ces yeux vairons. Il sourit, tout en se mordant la lèvre inférieure, sentant la nouvelle érection de Shouto contre ses fesses.

Le vert se dégage de cette étreinte pour faire face à son amant, et l'embrasse à pleine bouche. Sans perdre de temps, ils se retrouvent dans les bains privés du bicolore, et continuent à se dévorer les lèvres sans s'interrompre. L'eau brûlante les fait doucement gémir, mais ils ne s'arrêtent pas pour autant de s'embrasser. Une fois leurs corps entièrement dans le bain, Shouto stoppe le baiser pour s'acharner sur le cou de Midoriya, déjà bien parsemé de suçons et de petites morsures des premiers rounds. Le concerné gémit doucement en caressant les cheveux de son amant, l'obligeant à rester dans cette zone pour lui laisser plus de marques. Il veut montrer à tout le monde qu'il lui appartient corps et âme.

Les mains de Shouto parcourent avec une impatience non dissimulée les fesses de son soumis, titillant son entrée avec l'envie de le prendre aussi bestialement que tantôt. Il les rapproche de la fausse roche au centre du bain et plaque Izuku avec force, mais celui-ci ne semble même pas remarquer cela, vu qu'il a capturé le visage de son amant pour l'embrasser farouchement. Son esprit est complètement envahi par le plaisir, les autres sensations ne comptent pas, elles ne sont que secondaires. Puis, sans préparation, le maître des lieux pénètre le vert avec lenteur, le faisant gémir jusqu'à la garde. Ils soufflent de plaisir, et sans crier gare, le bicolore commence des coups de bassin violents, coupant le souffle de son amant.

Les coups de butoirs se font plus vite et plus fort que les précédents, faisant hurler Izuku jusqu'à en avoir mal à la gorge. Mais qu'importe, son corps en redemande davantage, il ne se lasse pas de sentir cette verge le pénétrer sauvagement. Il ne sent même pas son dos souffrir du frottement contre l'élément de décoration. Il ne ressent que du plaisir, et une extase sans nom lorsque arrive la jouissance. Izuku a du mal à reprendre son souffle, la vapeur des lieux l'en empêche, se rajoute à cela, le fait d'avoir fait l'amour aussi sauvagement. Un baiser le ramène quelques secondes à la réalité, et il voit le regard brillant de son amant, le faisant frissonner.

"- Izuku... C'est trop bon pour s'arrêter en si bon chemin..."


Todoroki est assis à côté de sa table basse, concoctant une boisson avec diverses plantes, mais jette de temps en temps, un regard sur son amant endormi. Ses soupirs lui parviennent, et il se doit de vérifier que tout va bien. Un dernier ingrédient mélangé dans le verre, et il attend patiemment que tout cela infuse, avant de passer la solution au chinois. 

Il se rapproche de Midoriya, qui vient de lâcher un autre gémissement. Il le soulève pour le plaquer contre son torse, et lui fait avaler le liquide en maintenant sa bouche ouverte. Une fois qu'il eut avalé l'ensemble de la préparation, Shouto pose le verre avant de mieux installer le vert contre lui, passant sa main sur son front pour voir ce qu'il se passe dans son esprit. Comme il s'en doute, leurs ébats sont loin d'être finis et il sourit, amusé.

"- Quelle imagination débordante, mon amour. Est-ce toutes ces années de frustration qui se condensent dans une seule et même nuit ?" Il l'entend gémir encore une fois, signe qu'il venait de jouir dans son rêve. Le bicolore lui caresse tendrement la joue avant de lui embrasser le front. "Fais de beaux rêves. Mais permets-moi de te tenir compagnie dans ceux-ci." Ses yeux se mettent doucement à briller, ainsi, il se retrouve aux côtés de son aimé et de son sosie. Ils sont en train de se donner à manger, non sans s'embrasser avidement entre chaque bouchée. Le bicolore sourit en voyant cela, gardant cette idée dans un coin de son esprit.

Il regarde comment son amant aime le voir dans ce type de relation, et cela lui plaît. Il resserre tendrement sa prise sur sa forme endormie, admirant leurs corps se donner l'un à l'autre. Il aperçoit dans son dos, les traces de griffures que lui inflige son amant. Shouto caresse doucement les siennes, les vraies faîtes l'ors du premier rapport de la soirée. Il espère les garder un long moment, voulant se rappeler de cette nuit où le vert a été très entreprenant.

Son regard vairon regarde de nouveau la scène, mais le décor a changé. Le bicolore pense reconnaître Les Maldives, et il les voit plonger dans l'eau transparente qu'offre cet endroit paradisiaque. Son sourire orne ses lèvres en entendant le vert rire, et s'exclamer lorsqu'il aperçoit une tortue nager tranquillement vers eux. Le rêve se poursuit sur une belle journée remplie d'amour et de tendresse, et les caresses de moins en moins chastes reviennent rapidement. Shouto détourne ses yeux pour admirer l'endormi qui se colle un peu plus contre lui, ressentant de nouveau les agréables sensations du plaisir de son rêve.

"- Pardonne-moi de ne pas exaucer tes souhaits en ce moment même. Mais sous ta forme actuelle, tu n'y survivrais pas." Alors qu'il lui embrasse tendrement le front, un objet attire son regard.

Un grand miroir se trouve juste devant lui, mais il ne s'y reflète pas dedans, il ne voit que de la noirceur. Cela l'intrigue, alors il dépose son amant doucement au sol, et se lève pour faire face à ce miroir. En se rapprochant, il ne voit que les contours de sa silhouette et rien d'autre. Ses doigts caressent la surface normalement réfléchissante, et soudain, il croit voir au loin une forme. Son visage se rapproche, essayant de savoir ce que cela peut être. Quelque chose bouge autour de la forme, comme un nuage ou de la brume. Elle s'arrête brusquement avant de se jeter contre la paroi du miroir, affichant un visage effrayant. Mais Shouto n'a pas reculé, il sourit même en voyant cela, surtout en remarquant le petit impact sur le miroir. Le visage de fumée affiche un air paniqué à présent, ayant vu la même chose que le bicolore. Celui-ci pose son doigt sur la zone abîmée, et une fissure y apparaît aussitôt, le faisant sourire de satisfaction.

Une main brumeuse se pose doucement à l'endroit de la fissure, faisant retirer le doigt de Shouto. Face à lui, se tient à présent une forme plus humaine du gardien de la forme au loin. Elle semble lui dire de ne pas continuer son geste. Le concerné arque un sourcil, affichant un air provocateur, défiant la brume de le menacer plus violemment que ça. La gardienne répond en changeant sa main en une longue aiguille, la passe à travers la fissure pour égratigner la joue du bicolore, et se retirer tout aussi rapidement.

Todoroki se passe les doigts sur la blessure, récoltant le peu de sang qui en découle et souffle d'admiration. Il agrandit la plaie avec ses ongles, faisant un peu plus couler son sang, et commence à écrire une phrase sur la paroi. La gardienne ne semble pas comprendre le geste, mais attend patiemment que cet homme finisse son œuvre. Celui-ci, à la fin de la phrase, dépose un tendre baiser sur le miroir et s'en va retrouver son amant toujours endormi.

La forme brumeuse analyse la phrase et retourne auprès de ce qu'il est censé protéger, l'enveloppant entièrement pour qu'on ne puisse pas le reconnaître. Mais ces mots tournent en boucle, et restent bien trop visible de loin à cause de la couleur du sang.

Fais de beaux rêves, mon aimé...

Souviens-toi... [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant