chapitre premier

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Hey les wattpaders, comment allez-vous ? Bien j'espère.

Bienvenus dans cette petite histoire qu'il me tarde de partager avec vous. Avant toute chose, je tiens à préciser qu'elle est totalement fictive, sortie tout droit de mon imagination comme la précédente.
N'hésitez pas à me faire part de vos avis à chaque progression.

Installez-vous confortablement et bonne lecture :

Ce matin là, je me réveillais avec nonchalance.

Le jour venait à peine de se lever et j'étais déjà épuisée.

Je changeais ma nuisette contre un complet de survêt, avant de quitter mon appartement pour mon rituel matinal : le footing. Et après une heure à courir dans les rues au rythme de la musique résonnant dans mes oreilles, je regagnais mon domicile.

A sept heure pétante, j'étais en route pour mon lieu de travail. Je ne commençais pas avant huit heures mais j'aimais arriver en avance.

- bonjour miss... s'écrit gaiement Sarah, ma secrétaire, voilà votre café.

- merci !

Nous devions recevoir de nouveaux collaborateurs aujourd'hui mais je n'en savais pas plus - je n'avais pas pris à coeur cette information.

Trente minutes plus tard, les portes de mon bureau s'étaient ouvertes sur le P-DG de la boîte, je citais M. Goutoum.

Je me levais sur le champ afin d'aller à sa rencontre.

- mademoiselle Coumba, votre ponctualité me surprendra toujours. Me disait l'homme d'une cinquantaine d'années, avec une pointe d'admiration dans la voix.

Je me contentais de lui adresser un sourire professionnel;

- je suis venu vous parler de notre nouveau collaborateur. Reprit-il plus sérieusement

- je vous écoute monsieur

- vous allez personnellement gerer cette affaire, vous irez travailler avec lui durant toute la durée du projet. J'espère néanmoins que cela ne prendra pas trop de temps, parce que votre compagnie et votre savoir faire me manqueront.

Mon boss et moi entretenions une agréable complicité en ce qui concernait le travail - je m'efforçais de toujours être à la hauteur de ses attentes.
Entre quelques dîners chez lui avec sa famille et nos compétitions de golf, nos rapports n'en demeuraient pas moins strictes, ne souhaitant pas m'attirer les foudres de mes collègues.

- je pensais que c'était à lui de venir. Faisais-je remarquer

- c'est ce qui était prévu en effet, mais les choses ont changé, il a préféré que ce soit moi qui lui envoit l'un de mes meilleurs éléments et j'ai tout de suite pensé à vous.

Bien que cela m'agaçait d'être ainsi prise au dépourvu, je ne pouvais m'empêcher d'être flattée.
Ce n'était en rien un traitement de faveur car si je n'étais pas douée, il ne m'aurait certainement pas retenue.

- bien. Quand devrai-je y aller ?

- aujourd'hui même si vous êtes prêtes.

Et mince !

J'acquiesçais néanmoins silencieusement, puis il se retira.

J'en profitais alors pour feuilleter le dossier X renfermant tous les détails sur le fameux projet, dont l'enjeu était de taille.

J'étais persuadée que ma collaboration se ferait avec un homme promotionnaire à mon patron - ce qui m'arrangeait, étant donné qu'il m'était plus agréable de travailler avec des hommes beaucoup plus âgés.

Le building en verre d'acier incurvé était imposant, impossible de le louper, avec l'inscription "B.E.H" .

- bonjour et bienvenue ! comment puis-je vous aider ?

- j'ai rendez-vous avec monsieur... Baguidi. Annonçais-je à la réceptionniste

- oh je vois, on vous attendait. Suivez-moi je vous prie

Je fus conduite vers un ascenseur qu'elle m'invita à rejoindre d'un geste de main;

- Dhana, sa secrétaire va s'occuper de vous.

Arrivée au dernier étage, je tombais sur une autre jolie femme, stationnée comme un poteau.

- bonjour, je suis Ava Coumba.

- enchantée, Répondit-elle, je vous présente mes plus plates excuses au nom du patron qui à cause d'une urgence a dû se déplacer.

J'assimilais ses paroles aussi rapidement que me le permettait mon cerveau déjà engourdi.

A vrai dire, ça ne me dérangeait guère qu'il soit absent - au contraire, c'était une pression en moins.

La minute suivante, on pénétrait dans une vaste pièce à la fois lumineuse et offrant une vue saisissante sur la ville animée.

- avant son départ, il a tenu à ce qu'un deuxième bureau soit installé pour vous. Il préfère que vous soyez dans la même pièce pour travailler. M'expliquait-elle brièvement

Ce n'était qu'à ce moment, que je remarquais la présence des deux tables en bois massifs, disposées séparément.

Je me contentais d'approuver en silence puis Dhana s'en alla et je pus enfin m'installer sur le siège en cuir noir.

Le reste de ma journée fut agréable, je maîtrisais dorénavant tout ce qu'il y avait à savoir sur ce projet et j'étudiais les différentes possibilités qui s'offraient à nous.

Dans cette entreprise, le bien-être des employés semblait être une règle d'or. Entre la cafétéria regorgeant de mets savoureux et la bibliothèque qui par ses ouvrages m'avait permis de me distraire durant la pause, j'avais été séduite.

C'était en fin d'après midi que je recevais un mail du fameux J. Baguidi, s'excusant pour son absence.

Nous discutâmes ensuite brièvement et je compris que le lendemain serait une rude journée.

Vers sept heure du soir, je rentrais enfin chez moi et je pu me débarrasser de mon tailleur pantalon en wax et de mon chignon un peu trop sérré, avant de me faire couler un bain.

Je me plongeais finalement dans mes recherches entamées depuis peu et lorsque je tombais sur ce qui m'interessait, grande fut ma déception.

Ils exigeaient d'être mariés depuis plus d'un an ou d'avoir au-moins vingt six ans pour pouvoir adopter.

Je grognais de frustration et de tristesse mêlées - moi qui y croyait tant.

Si seulement c'était possible de me procurer un époux d'occasion!

Prise de colère, je sortis une clope que j'allumais à l'aide de mon briquet.

Moi qui m'extasiais à l'idée de pouvoir au-moins adopter, voilà que tout s'écroulait à nouveau.

Une larme solitaire vint s'échouer sur ma joue et je ne pris pas la peine de l'essuyer... J'en avais marre !

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Bisous

~Ava~ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant