Chapitre 1

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Pdv : Luka

Le soleil se couche lorsque je sors de chez moi pour la deuxième fois de la journée. J'ai été faire les courses plus tôt durant celle ci. Ça a probablement été le moment le moins intéressant de ma journée qui ne l'a pas vraiment été dans l'ensemble.

Je voulais égayer ma journée, je suis donc sortit pour trouver une nouvelles "toile" sur laquelle exercé mon art que j'aime tant. Avec le temps, j'ai pu me créer une liste de règles pour choisir cette dernière. La liste n'est pas longue, il est donc facile pour moi de la respecter pour chacune de mes œuvres d'art. La première de ces règles est probablement la plus importante: "Si la toile est abîmée c'est pas la peine, laisse tomber. On ne peut rien en tirer."

Après quelques minutes, je jette mon dévolu sur une femme qui doit avoir à peu près mon âge ( C'est à dire 20 ans). Je l'ai choisie lorsque je l'ai vue engueulé deux petits garçons qu'elle n'avait as l'air de connaître juste car ils se tenaient la main. Une des règles de ma listes stipule que la personnes susceptibles de devenir ma future "toile" doit être un con. Et il est clair que les homophobes entre parfaitement dans cette catégorie.

Je m'approche d'elle et commence à lui parler en abordant le sourire bienveillant et rassurant ( le genre de sourire qu'ont les gens à qui on accorde facilement sa confiance et qui donne l'impression d'être en sécurité). Après dix minutes de conversation ( qui m'ont entre autres permis de me rendre compte qu'en plus d'être homophobe, elle était raciste), j'ai réussi à l'attirer dans mon piège.

Vingt minutes plus tard, elle était morte au fond d'une ruelle et était devenue ma toute nouvelle oeuvre.

La ruelle est sale. Des touffes d'herbes sortes d'entres les pavés déchaussé ou cassé. Les murs sont couverts de tags et de noirs ressemblant à de la suie. Honnêtement, je trouve ça affreux, je suis donc d'autant plus content d'y avoir créer mon chefs d'oeuvres. Ça la rend moins moche, même si je n'irai pas jusqu'à dire qu'elle est belle.

Je dépose une petite cartes dans la poche de sa veste. Sur cette cartes est desiné un ange avec d'énormes ailes noires dans le dos. C'est de ces cartes qu'est venu mon surmon.

Inconnu : Excuse moi, tu veux bien me tuer ? S'il te plaît.

Je me retourne et tombe sur un jeune homme un peu plus jeune que moi. Son visage à la peau porcelaine est abîmé par des coups. Il s'approche de moi. Ses lèvres forment une grimace de douleur, signe qu'il n'a pas ces marques bleue uniquement sur le visage.

Inconnu: C'est toi qui l'a tuée, ça semble logique. J'aimerai que tu fasse pareil avec moi, Black Angel. S'il te plaît. La vie m'est insupportable.  Autant être tuer par quelqu'un dont j'admire le... travail plutôt que de sauter sous une voiture m. Accidents qui ne va peut-être même pas me tuer.

Moi : Non désolé. Ça va à l'encontre de mes principes. Surtout que je ne sais même pas pourquoi tu es dans cet état.

Inconnu: À cause de ma situation de merde.

Moi : C'est si horrible que ça.

Il prend une grande inspiration avant de débuter son monologue.

Inconnu: Je m'appelle Léo. J'ai 16ans. Je vis avec ma mère parce que mon père c'est barré quand j'étais petit. Depuis deux ans, y a mon beau-père à la maison. C'est en partie de sa faute, mon état. J'ai des cours à la maison, l'école et moi on est pas amis. Mon entourage pense que je suis taré. Je trouve la mort magnifique et je collectionne les trucs en lien avec ça. Je dort pas beaucoup ce qui ce voit à mes cernes.

Moi: on t'a jamais dit de ne pas raconter ta vie à des inconnu.

Léo: Si mais on ma aussi dit qu'on pouvait pas frappé son enfants et pourtant, regarde moi.

Après une courte discussion, j'ai décidé de le ramené chez lui. Ce petit souffrait mais je ne pouvais pas le tuer, c'était contre mes principes. Mais je lui ai donner un numéro sur lequel me joindre s'il avait un problème.

Quand je lui ai attrapé la main pour l'emmener vers ma moto, j'ai remarqué une grosses cicatrices sur celle ci.

Moi: Qu'est ce que c'est ?

Léo: un pentagramme. Il date de la dernière fois que j'ai été dans une école. Quand je panique, je fais des crises d'auto violence et cette fois là, j'ai fait ça.

On arrive à ma moto et je lui passe mon casque, je n'en ai qu'un et je préfère mille fois être celui qui ne l'a pas vu son état. Il monte derrière moi et m'indique le chemin de sa maison.

Elle est assez loin du centre ville où nous nous sommes rencontré. Dans sa rue, les maisons sont assez espacée car elles sont toutes entourée d'un jardin. Celui de la sienne est probablement le moins bien entretenu du quartier. Les volet de sa maison sont fermés ce qui lui donne un air un peu menaçant.

On descend de ma moto et on s'avance vers l'entrée.

Moi: Elle est où ta chambre ?

Je ne sais pas pourquoi j'ai demandé ça, peut être dans l'optique de pouvoir venir s'il lui arrivait quelques choses.

Il m'explique où elle se trouve avant d'ouvrir la porte en me disant au revoir et de la fermé précipitamment.

J'entend des pas dans l'escalier et une voix que je suppose être celle de sa mère hurlé au travers de la porte.

Femme: C'est à cette heure si que tu rentres. Tu as cru que le ménage allait se faire tout seul. Et accompagné d'un garçon en plus. Mais qu'est ce que j'ai fait pour avoir un garçon comme toi.

J'ouvre la porte et arrête de justesse le bras de la femme avant qu'il ne heurte le visage de Léo.

Moi : On ne vous a jamais dit de ne pas frappé les enfants. Léo, va faire un sac avec tes affaires tu viens avec moi, hors de question que tu reste ici.

Femme : Vous n'avez pas le droit. C'est mon fils, c'est moi qui décide.

Moi: Ne joué pas la sainte, on sait tous les deux que vous ne l'aimez pas. Alors j'ai un marché à vous proposé, vous acceptez que Léo vienne avec moi et que mes parents en devienne les tuteurs ou je vous dénonce pour violence sur mineur, je suis sûre que l'avocat amis de mes parents se fera une joie de vous foutre en taule.

Elle a accepté mon marché, et Léo est allé cherché quelques affaires pour la nuit ( on reviendra chercher le reste demain). J'ai envoyé un message à mes parents pour les prévenir sur ce temps là. Il étaient totalement en accord avec moi.

Léo est rapidement descendu et nous sommes reparti, laissant sa mère seule. Une fois près de la moto, j'attrape ses mains dans les miennes pour capter son attention.

Moi: On va jouer au jeu du chasseur et de la proie. Je te promets de te ôter la vie si tu me promet d'attendre que je le fasse. Je te tuerait un jour, Léo. Parce que je suis ton chasseur et que tu es ma proie. Je te tuerait un jour, mais tu ne saura pas quand.

Le chasseur et la proieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant