Le chasseur et la proie

Chapitre 6

Pdv Leo

Peut être que j'ai pas vraiment envie de mourir finalement. Plus le temps passe et plus je me sens bien, ici, avec Luka et ses parents. Y a quelques jours, je me suis mit à penser à ce que je ferais si je ne mourrait pas.

J'ai pas encore trouver la solution à ce problème. Je pourrais être tellement de chose. Je pourrais peu être être comme cette fille du projet Marvel hero, celle qui a une partie du bras en moins et qui s'est construit un pistolet qui lance des paillettes, Jordan (nda: cette fille existe vraiment et le projet Marvel hero aussi. C'est un projet qui récompense des enfants qui font des trucs extraordinaire et qui mérite le titre de héros. On leur offre une veste avec le logo du projet et les auteurs de chez Marvel dessine un comics collector dont ils sont le hero).

Cette fille est géniale. J'aimerais bien faire comme elle, utiliser ma différence comme une force.

Je n'en ai pas encore parler à Luka, j'appréhende un peu sa réaction. Après tout, je lui ai fait tout un cinéma, tel un enfant de deux ans, lors de notre première rencontre pour qu'il accepte de me tuer. Et puis finalement, alors qu'il a céder à mon caprice, je ne veux plus mourir. Faut avouer que ça fairais vraiment comportement de gamins.

Je ne veux pas que Luka me voient uniquement comme un pauvre gamin puéril qui fait pitié. Je veux qu'il voient en moi quelqu'un de fort, de gentil et de sincère, une personne bien.

Je ne sais pas pourquoi son avis compte tellement pour moi, c'est peut être en lien avec les drôle de chatouille que fait mon ventre quand il est près de moi ou mon cœur qui bat si vite lorsqu'il attrape mon bras pour me emmener quelques part. L'endroit où il me tire, c'est souvent la cuisine ( j'ai pas encore le réflexe d'y aller quand je commence à avoir faim. Mes parents ne voulait pas que je mange en dehors des maigres repas qu'il me donnait.).

On devrait inventé umde nouveau mot pour dire que quelqu'un nous attrape le bras. Parce que pour l'instant je dois utilisé les même mots pour décrire ce que fait Luka et ce que faisait mon beau père, pour m'emmener quelques part. Et pourtant, leur gestes sont loin d'être pareil, ils sont même clairement différents.

Le geste de Luka est calme et rempli de douceur ( en fait, tout les gestes de Luka sont comme ça. Il fait toujours attention à ne pas me blesser que ce soit physiquement ou emotionellement). Alors que ceux de mon beau père était brusque et affreusement douloureux. En plus, ils précédaient presque toujours des coups.

Je ne pourrais jamais être assez reconnaissant envers Luka de m'avoir sorti de là.

Ça va faire un mois que je squatte sont appartement. Avec ses parents, ils ont débarrasser son bureau pour que je puisse avoir une chambre rien qu'à moi. Quand son père et lui ont été choisir les meubles, on a fait un appel vidéo avec sa maman qui était restée avec moi. Comme ça, j'étais pas obligé d'aller au magasin avec eux et on évitait de me faire faire une crise de panique à cause du monde.

J'ai profiter du temps où on a pas été en appel vidéo pour parler avec sa maman du fait que je ne voulais peut être pas mourir. Elle a été super comprehensive avec moi, j'aurai aimé l'avoir comme maman ( ça aurait été génial). Elle m'a dit qu'elle était contente que je me sente bien avec eux et qu'elle était sûre que de toute façon Luka ne pourrait pas me tuer.

Je lui aussi parler des drôle de trucs que faisait mon ventre et mon cœur quand son fils était près de moi. Elle s'est mise à sourire encore plus que d'habitude et elle a un peu rit quand je lui ai dit que j'avais peur d'être encore malade.

J'aurai aimé que les parents de Luka soient les miens. Ils sont géniaux, vraiment. Et puis, je n'aurais pas eu toute ces putain de cicatrices et j'aurai eu un père. Mon géniteur n'est pour moi qu'un nom écrit sur mon certificat de naissance. Parfois, j'ai l'impression qu'on a écrit son nom là, juste pour pouvoir dire qu'il existe. Il tient tellement peu à moi que la seule fois où il m'a envoyé une carte pour mon anniversaire, il a réussi à se tromper de date.

C'est une des grandes différences entre Luka et moi. Ses parents iraient décrocher la lune pour lui, alors que les miens ne seraient même pas capables de me dessiner une étoile.

Comme autre différence entre nous, il y a aussi la taille. Luka est beaucoup plus grand que moi. Ça peut paraître sans importance comme détail mais pour moi, ça l'est. J'ai l'impression d'être un nain de jardin à côté de lui. Mais ça a aussi des avantages non négligeable. Par exemple, quand il me fait un câlin, il m'entoure de ses bras et j'ai l'impression d'être protéger.

En fait, j'ai tout le temps cette impression avec Luka. Par moment, il est tellement protecteur avec moi que j'ai envie de lui rappeler que je ne suis pas en porcelaine et que par conséquent je ne vais pas me briser si je tombe du canapé ou que je ne vais pas mourir si je ne mange pas dans la seconde où j'ai commencé à avoir faim.

J'ai décider de lui dire dans deux jours, que finalement je préférerait qu'il ne me tue pas. J'appréhende vraiment sa réaction mais tôt au tard, je serais bien obligé de le lui dire. Ses parents viennent à la maison ce jour là, et je sens que se sera plus facile pour moi de lui annoncer la nouvelle si je ne suis pas seul avec lui.

Au fond de moi, je crois sincèrement qu'il ne me fera pas de mal mais je préfère ne pas prendre de risque.