Pdv : Léo
Mon rire résonne dans la pièce. Ça fait longtemps, que je n'avais pas rit. Tellement longtemps que je ne me rappelait même plus quelle sensations ça procurait.
Luka est gentil, vraiment gentil. Il est loin d'être le monstre que l'on décrit à la maison. Ça saute au yeux dès qu'on le voit, et plus on le connait plus c'est flagrant.
J'ai arrêté d'être malade aussi vite que j'ai commencé à l'être. Je suis vraiment content, je commençais à en avoir sérieusement marre de rester au lit toute la journée et d'avoir besoin de Luka pour tout faire.
On rigole tout les deux dans le salon depuis un moment. J'ai rarement été aussi heureux que maintenant. Non en fait, je crois que j'ai jamais été aussi heureux.
Ça me fait bizarre. Cette sensation dans mon ventre, cette boule qui me remuait les tripes et me faisait me sentir mal, elle n'était plus là. Luka la fait disparaître tel un magicien, d'un coup de baguette magique.
Si j'avais été quelqu'un d'autres, sans tout ces problèmes, on aurait pu être ami ou peut-être plus qui sait. Mais je suis moi, avec mes cicatrices et mon passé merdiques. Je ne sais pas pourquoi mais, sans même m'en rendre compte, je lui ai donné ma confiance.
Pour la première fois de ma vie, j'ai pas envie d'être six pied sous terre, dans une tombe. Et c'est plutôt agréable comme sensations.
Mais toute les bonnes choses ont une fin. Je me sens perdre l'équilibre et ma vue se brouille. Tout est sombre et flou autour de moi. J'ai froid, très froid.
Je vais encore craquer, encore faire une putain de crise. Je vais, encore une fois, abîmer mon corps déjà meurtri.
Les pensées se bouscule dans ma tête. Mon corps me fait mal, vraiment super mal. J'ai l'impression que quelqu'un me transperce le crâne à grand coup de couteau.
Puis une chaleur apparaît au niveau de mon épaule et, petit à petit, tout redeviens normale. Je recommence à voir, ce qui me permet de constater que la chaleur viens de la main de Luka, posée sur mon épaules. La douleur s'estompe presque aussi vite qu'elle est apparue.
Mais l'ambiance de la pièce à changé. Luka a un regard inquiet sur le visage, le même que quand j'étais malade.
Mon regard se pose sur chaque passerelle de mon corps, essayant de savoir où je me suis blessé. Mais je ne trouve rien, pas la moindre petite griffures ou rougeurs. Absolument rien. Cette fois, je ne me suis rien fait.
Un sourire victorieux apparaît sur mon visage alors que je saute presque de joie en annonçant la nouvelle à Luka. Il est, lui aussi, très heureux de la nouvelle.
Mon ventre se met à légèrement gargouiller, surmonter cette crise m'a donné faim. Contrairement à la dernière fois, je ne suis pas épuisé . Et tant mieux, je commence à en avoir sérieusement marre de passer mes journée à dormir.
Luka m'attrape le poignet et se dirige vers la cuisine. Une fois dedans, il me fait m'asseoir sur un des tabourets et commence à cuisiner.
J'ai cru comprendre qu'il aimait bien ça. Il cuisine dès qu'il en à l'occasion. Ça tombe bien, moi j'adore manger ce qu'il prépare. Si ça ne tenait qu'à moi, mon alimentation serait exclusivement composée de ses pâtisseries ( surtout de ses éclairs au chocolat).
Le soleil, passant par la fenêtre, vient éclairer son visage, donnant un éclat doré à sa peau. On dirait vraiment un ange comme ça.
Luka me semble tellement parfait que j'en arrive parfois à me demandé si ce que je vis est bien réel. Si il est réel. J'ai vécu si longtemps dans l'horreur que me faisait vivre mes "parents" que j'en ai fini par oublier que tout le monde n'est pas comme eux.
Certains de mes souvenirs de cet endroit, ( que les parents de Luka ont décider de surnommer l'enfer) commence déjà à s'estomper, tout comme les bleus sur mon corps. Mon cerveaux cherche à faire disparaître le plus vite possible les images d'horreur qui ont marqués ma peau.
J'en ai un peu parler à Luka, de ce qu'il s'est passé là bas. Mais il y a une choses sur laquelle je ne lui ai pas dit un seul mot. Cette choses qui hante mes nuits, qui est responsable de presque tout ma cauchemar, la petite série de trois cicatrices sur le bas de ma jambe droite.
Elle semble sans importance à côté de toute les autres. Ce ne sont ni les plus récentes, ni les plus vieilles, ni les plus grande. Mais se sont celle qui m'ont fait le plus mal. Non pas physiquement mais mentalement. C'est les seules traces sur mon corps, que je n'ai jamais réussi à faire disparaître, de cette nuit d'horreur. Et à chaque fois que mon regard se pose sur ma cheville, ces images me remontent à l'esprit et me donne envie de vomir.
J'avais douze ans. J'avais fêter mon anniversaire quelques jours avant.( Enfin fêter est un bien grand mot. Je n'ai jamais eu de fête ni même un "joyeux anniversaire" de la part de mes parents. Je n'avais comme cadeaux, que le droit de ne pas être frapper ce jour là.). Mon beau père était plus énervé que d'habitude. Il m'a empoigné le bras très violemment et pas tiré vers la cave. Une vive douleur m'a scié l'épaule durant tout le trajet.
Une fois dans la cave, il m'a accroché les poignets et m'a attaché à un gros tuyau de métal froid ( tellement froid que j'avais l'impression qu'il me brulait le dos). Il a commencé à me rué de coups. Ça a duré toute la nuit. À la fin, j'étais exténué et je crachais un peu de sang. Si la cordes qui me rattachait au tuyau ne me tenait pas debout, j'aurai été à terre depuis longtemps. Cette nuit d'horreur c'est terminée par trois coups de couteau sur ma cheville.
J'ai eu affreusement mal pendant des jours. J'ai passé plusieurs semaine sans pouvoirs posé le pieds à terre. Mais ça n'a pas empêché mon beau père de continuer à me frapper.
VOUS LISEZ
Le chasseur et la proie
Teen FictionD'abord, il y a Luka. Luka, c'est un tueur. Il a été élevé pour ça. Luka, c'est un psychopathe. dont le passe temps consiste à enlever leurs vie aux autres. Luka, il trouve ça beau la mort. Mais Luka, c'est surtout un des tueurs en série les plus r...