Chapitre 4

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Pdv Luka :

Léo a la tête au dessus des toilettes, vidant le contenu de son estomac qui n'était déjà pas tellement rempli. Il a commencé à être malade il y a deux jours, le jour où mes parents sont passé à la maison ( juste après qu'on aille été cherché ses affaires chez ses parents).

Son état m'inquiète de plus en plus. J'espère qu'il va vite aller mieux. J'ignore comment il fait pour tenir encore debout.

Il se relève difficilement en s'aggripant tant bien que mal à ce qu'il peut. Il tremble et des grosses larmes coule de ses mignons petit yeux.

Puis il bascule en avant. Je le rattrape de justesse. Ses yeux sont clos et sa respiration lente. Je le dépose dans ma chambre, il y dort depuis qu'il est malade.

Je dépose un léger bisou sur son front avant de retourner dans la salle de bain. Je ne sais pas pourquoi je fais ça, c'est devenu une habitude. À chaque fois que je le pose dans le lit, je le fait.

Une fois que j'ai tout ranger, je dépose un petit mot sur la table de chevet pour lui dire où je vais. Mon regard s'attarde légèrement sur son visage, le bleu de sa joue commence à s'estomper et je souris légèrement à cette vue.

Je sors de la pièce en marchant le plus doucement possible mais je descend les marche qui sépare mon appartement du garage le plus rapidement possible. Honnêtement, je pense que je n'aurai pas pu faire plus de bruit si j'avais été un éléphant en pleine période de reproduction.

J'attrape les clefs de ma moto et sors en vitesse du garage avec elle. Le bruit de la circulation environnante contraste avec le calme régnant dans mon appartement.

À quelques mètres de moi, un homme hurle à une pauvre petite fille une succession de phrase toute plus stupide et raciste les unes que les autres. La fillette apeurée se frôle un chemin à travers la foule qui ne prêtent guère attention à la scène.

C'est quand même con quand on y pense. Quand je tue quelqu'un, les gens disent que je ne suis qu'un monstrueux psychopathe qui devrait crevé dans d'atroces souffrance seul et sans amour, mais quand un con dans son genre hurle sans cesse des conneries à une pauvre enfant ( connerie qui vont la faire se sentir super mal), dans ce cas là, personne ne lève le petit doigt.

Je gare ma moto sur le bas côté et m'approche doucement de l'homme. Mon couteau est caché dans ma manche. En une fraction de seconde, je lui plante la lame d'acier dans son corps. Là où ça saignera assez pour que je sois sûre qu'il meurre mais où la douleur du coup est trop faible pour qu'il hurle de douleur. Je glisse une des mes cartes dans la poche de son long manteau beiche, qui a dû lui coûter une fortune.

Puis, je retourne à ma moto, comme si de rien n'était. Avec l'agitation ambiante, personne n'a remarqué mon geste, n'y même ma présence.

Pendant une heure, je roule sans vraiment savoir où je vais. Je slalom entre les voitures et les bus. Je sens une brise fraîche m'effleurer lorsque je prend un virage. Je me sens libre. Au loin, j'entend les sirènes d'une ambulance et celle d'une voiture de police.

Je m'arrête au feux rouges à quelques secondes plus tard. Ma main droite effleure mon ventre, juste à l'endroit où Léo à mit ses bras les quatres fois où il est monté derrière moi à moto. Je ne sais pas pourquoi j'attache tant d'importance, malgré moi, à ce petit détail ni à tout les autres trucs en lien avec ce petit.

C'est comme si une force, que je ne peux contrôlé, me pousse à aimé tout ce qui le concerne de près ou de loin. Ça ne me dérange pas vraiment, Léo est super mignon et puis toute ses mimiques sont juste adorable. Mais comme à chaque fois que j'y pense, cette promesse, que je lui ai faite quand je l'ai ôter des griffes de ses parents, me revient en pleine figure

Je lui avais promis de le tuer. L'idée de tuer un innocent me déplait déjà fortement ( j'ignore comment je vais faire pour tenir ma promesse), alors je me vois mal tuer un innocent dont je suis tombé amoureux. Mais il va bien falloir que je le tue un jour, je refuse de rompre une promesse que j'ai faîte.

Sur le chemin du retour, je m'arrête à l'épicerie pour acheter une boite de biscuits, les lolipopy's. Ce sont les préféré de Léo. Hier il en a vider tout une boîte sans même sans rendre compte. La boîte ne contient pas beaucoup de biscuits mais c'est la première fois que je le voyais autant manger. C'est pas le trucs le plus sain qu'on puisse trouver mais au moins, il mange. Et vu son état, prendre un peu de poids ne peut lui faire que du bien.

Lorsque je rentre dans l'appartement, je peux entendre un peu de bruit provenant de la chambre. Quand j'y entre, j'y trouve un Léo avec les yeux encore à moitié fermé, signe qu'il venait de se réveiller.

Il baille légèrement en prononçant quelques choses d'incompréhensibles à cause de son baillement. Je m'approche de lui et lui tend un des biscuits qu'il s'empresse de dévoré.

Moi: Ça va mieux ?

Léo: Ouais, je crois que c'est le manque de sommeil qui me rendait malade. Et maintenant que j'ai dormir tel un loir, tout va bien. Encore désolé de t'avoir dérangé.

Moi: Léo... combien de fois va t il falloir que je te le dise ?! Ça arrive à tout le monde d'être malade et tu n'a rien fait de mal alors pas besoin de t'excuser.

Léo hoche positivement la tête.

Le chasseur et la proieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant