Chapitre 2

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Pdv : Luka

Leo sourit légèrement avant de s'approcher et d'embrasser légèrement ma joue. Le contact de ses lèvres avec ma peau est doux et agréable malgré la plaie qui s'y trouve.

Je sens mes joues chauffer légèrement et je détourne la tête pour qu'il ne puisse pas apercevoir les rougeurs qui y apparaisse.

Leo mets mon casque et monte derrière moi sur ma moto. On prend donc le chemin de mon appartement sous la douce lumière des lampadaires environnant. Je sens l'étreinte de Léo se resserrer sur mon ventre lorsque j'accélère et je sens son souffle frôler mon épaule à chacune de ses respiration.

Le chant des animaux nocturnes est progressivement remplacés par celui de la circulation, au fur et à mesures que l'on s'approche du centre ville, finissant par devenir un sempiternel vacarne de klaxon et de bruit de moteurs.

Je m'arrête enfin devant mon immeuble. Je  gare rapidement ma moto dans le parking et l'attache. Leo et moi descendons de cette dernière et j'attrape de celui qui va devenir mon colocataire pour le guider jusqu'à mob appartement.

Le concierge nous lance un regard surpris probablement dû à l'état de Leo ou au fait que je lui tienne la main ( choses que je ne fait pratiquement jamais en temps normal ).

Une fois arrivé chez moi, je fonce dans ma salle de bain cherché en quoi soigné Leo en demandant à ce dernier de s'asseoir sur la canapé en m'attendant.

Je mets à peu près cinq minutes à trouver ce qu'il me faut. Lorsque je retourne dans le salon, Leo tiens une petite poupée vaudoo dans ses bras et la sert doucement contre lui, en murmurant calmement quelques choses que je ne comprend pas.

Je m'approche doucement. Lorsqu'il remarque ma présence, il arrête ce qu'il fesait et pose délicatement la poupée sur ses genoux.

Moi : Faut qu'on soigne tes plaie. Vaut mieux éviter que ça s'infecte. Ça risque de piquer un peu.

Leo: D'accord.

Leo enleve son tee-shirt pour que je puisse soigner les plaie de son torse et de son dos, ce qui me permet de constaté à quel point il est maigre.

Son corps à la peau porcelaine est presque entièrement recouvert de marque bleue et de petites plaie rougeâtre. Honnêtement j'ignore comment il fait pour marcher sans s'effondrer de douleur. En fait si, j'ai une idée de pourquoi et c'est probablement la bonne raison, mais je ne veux pas que ça soit le cas, je ne veux pas me dire qu'il a si souvent ces marques qu'il a fini par avoir l'habitude.

Je nettoie délicatement chacune de ses plaie avec un petit coton imbibé d'alcool. De temps à autres je vois son visage se crispé de douleur et de petites larmes solitaires coule le long de ses joue.

Lorsque j'ai enfin fini j'applique une crème sur ses bleu les plus imposant et je commence la même manoeuvre sur son visage à commencer par ses lèvres. Je me surprend à m'imaginer les embrasser mais je reprend vite mes esprits et continue mon travail.

Une fois tout cela fait, Leo ré-enfile son tee-shirt. Je le vois bailler légèrement.

Moi: Suis moi je vais te montrer ma chambre. J'ai qu'un lit donc je dormirais sur le canapé.

Leo bouge négativement la tête.

Leo: On est chez toi. C'est ta chambre et ton lit, alors c'est toi qui dort dedans.

Après une discussion d'une petite dizaine de minutes, pour savoir qui dormirais où ce soir, je comprend qu'il n'est pas près de céder et finis par capituler. Un petit sourire victorieux prend place sur le visage de Leo.

Après lui avoir souhaiter une bonne nuit, je me dirige vers ma chambre. Je m'endort rapidement pour une bonne nuit de sommeil.

Il est presque 11 heures lorsque je me réveille. Je me dirige silencieusement vers la cuisine. Depuis cette dernière, je peux voir Leo allonger sur le canapé, dormant à poing fermé.

Je l'observe un peu, il à l'air si paisible comme ça. Quelques petite mèches de cheveux vienne lui tomber devant ses paupières close. Ses bras tiennent fermement la petite poupée et ses jambes sont repliée sur son torse. Il est vraiment adorable.

Je commence à cuisiné le petit déjeuner en tâchant de faire le moins de bruit possible. Après une petite dizaine de minutes, Leo arrive dans la cuisine, un petit air fatigué sur le visage.

Il s'assied sur un des tabourets de l'îlot central et me regarde faire avec attention.

Une fois que j'ai fini, je dépose le repas, composé de tartine grillée, de pain perdu et d'oeuf brouillé, sur l'îlot et je m'assied à côté de lui.

On commence à manger tranquillement en discutant de tout et de rien quand mon téléphone sonne.

Maman, au téléphone : Salut trésor, on va passer chez toi pour rencontrer le petit. Du coup, on voulait savoir si il est au courant pour ce que tu fais, histoire de pas faire de gaffe.

Moi: Oui, il est courant. C'est même comme ça qu'on s'est rencontré.

Ma mère raccroche peu après et je préviens Leo de la venue de mes parents.

Leo: Tes parents, ils savent que tu es Black Angel.

Je hoche positivement la tête.

Leo: Et t'as pas peur qu'il te dénonce à la police, un jour.

Moi: Je sais qu'il vont pas le faire. C'est eux qui m'ont appris à tuer et il m'aide parfois à trouver des victimes, vu que je tue que des connards. Enfin, mon père m'a appris à tuer  et ma mère et sa meilleure amie m'ont appris à me débarrasser d'un corps.

On continue à discuter jusqu'à ce que quelqu'un sonne à ma porte. Je vais ouvrir en vitesse et ma mère entre tel une furie dans mon appartement, suivie par mon père (lui rentre normalement).

Elle se dirige directement vers Leo.

Maman: Oh, pauvre petit chou. Dans quel état est ce que tu es. Je sais pas ce qui m'empêche d'aller foutre mon poing dans la figure de tes parents. Plus rien ne va t'arriver ici, promis.



Le chasseur et la proieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant