Chapitre 8

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Pdv : Luka

Je ne sais même pas comment j'ai fait pour me mettre dans une merde pareille. Je voulais juste m'aérer l'esprit et éviter d'être là quand Leo ouvrira la lettre.

Tout ça parce que j'avais peur de sa réaction, peur qu'il se mettent à me détester du plus profond de son âme.

C'était stupide. C'est pas parce que je ne suis pas dans l'appartement quand il l'a lit que ça va l'empêcher de me détester.

La seule chose que ça change, c'est que maintenant, je ne suis même pas sûr de vivre assez longtemps pour connaître sa réaction.

Pdv : Leo

Les gens autour de moi courent et se bousculent. L'agitation ambiante me met mal à l'aise. J'ai juste envie de courir me réfugié dans l'appartement, mais je ne peux pas. Il faut que je retrouve Luka.

Je repense au contenu de sa lettre, il m'a dit qu'il m'aimait et ça me donne du courage. Il faut que je tienne bon, que je affronte ma peur. Ça en vaut la peine, Luka en vaut la peine.

Alors je marche, de plus en plus vite. Je heurte quelques passants mais je m'en fou. Après tout, je ne serais ni le premier ni le dernier à le faire. Des tas de gens se bouscule tout les jours et puis, être frôler par un gamin n'a jamais tué personne.

Ma course s'arrête au coin du ruelle. C'est celle où on s'est rencontré, Luka et moi. C'est aussi là que Luka était quand sa mère m'a donné l'adresse. Et à entendre les éclats de voix que j'entends, il y est toujours.

Je m'approche discrètement et essaye tant bien que mal de comprendre la scène qui a lieu devant moi.

Un homme qui fait plus ou moins la taille de Luka, mais qui doit peser au moins trente kilos de plus, se tient devant mon aîné. Luka n'a pas du tout l'air serein ( il fait la même tête que quand j'ai fait ma première crise ou que je vomissait tout ce que je mangeais). Son couteau fétiche, celui avec lequel il tue presque toute ses victime traîne à quelques pas du lui. L'homme tient un gros bout de métal sombre dans sa main gauche, on dirait un vieux tuyau.

Homme : Je te trouve enfin, Black Angel. J'ai hâte de pouvoir dire à mes amis que j'ai tuer le salopard qui nous attaque sans cesse. Tu es bien dans la merde tu sais. Tu ne sortira pas d'ici vivant, crois moi. Tu va mourir et tout ça pour quoi. Parce que tu as voulu jouer les héros en protégeant une gamine stupide. Elle est noire, c'est une sous race, elle ne mérite pas de vivre. ( nda:j'arrive pas à croire que j'écrive un truc pareil. J'ai actuellement très très envie de rentrer dans mon écran pour foutre une énorme gifle à se gars). Et d'ailleurs toi non plus.

Il s'approche dangereusement de Luka. Je regarde autour de moi, complètement paniqué. À mes pieds se trouve une énorme pierre. Mon regard fait quelques aller-retour entre la pierre et l'homme. Il ne semble pas avoir remarqué ma présence. Luka non plus d'ailleurs.

Luka m'a protégé pendant un mois. Il m'a sauvé la vie. Maintenant, c'est à mon tours de lui rendre la pareille.

J'attrape la pierre en faisant le moins de bruit possible et je me faufile dans le dos de l'homme en vitesse.

Mon cœur bat à une vitesse folle. Et j'ai la chair de poule à cause du stress.

L'homme s'approche encore un peu plus de Luka. Je soulève la pierre, puis, je la lâche, pile au sommet de son crâne dégarni. Il s'écroule d'un coup, le choc l'a fait s'évanouir.

Le regard de Luka croise le miens alors que je plonge dans ses bras. Les larmes coulent le long de mes joues, tel un véritable torrent. Mon cœur se calme petit à petit.

Moi: Tu m'a fait peur, imbécile. Tu sais ce que ça fait, de voir quelqu'un à deux doigt de recevoir un coups, juste devant soi.

Luka: Bien sûr que je le sais. Le jour où je t'ai rencontré, j'ai dû enfoncé une porte pour empêcher ta mère de te foutre une gifle.

Moi: C'est différent. Parce que toi, à ce moment là, tu n'était pas amoureux de moi. Alors que moi, maintenant, si.

Les yeux de Luka semble s'illuminer en à peine quelques minuscule secondes. On dirait qu'ils se sont rempli d'étoiles. Et ses joue prennent une jolie teinte rosée.

Il s'apprête à prendre la parole lorsqu'un râle rauque se fait entendre. L'homme est sur le point de se réveiller.

Je quitte à contre cœur les bras de mon aîné et vais chercher son couteau. Mon regard se pose sur l'homme commençant à reprendre connaissance à mes pieds.

Je m'accroupi à côté de lui, en faisant tourné le couteau dans ma main.

J'ai dit qu'aujourd'hui, c'est moi qui protégerait Luka. Alors autant faire les choses jusqu'au bout.

Il ne me faut que quelques seconde pour trouver l'endroit parfait où planter la petite lame tranchante, un endroit où il aurait mal mais ne pourrait pas crier (il ne faudrait pas oublier d'être discret). Chaque pacerelle de mon corps a déjà été recouvert par une plaie, donc je connais plus ou moins les caractéristiques de chacune d'elle.

Une fois la zone parfaite trouvée, je respire un bon coups avant d'enfoncer le métal froid dans la chair de l'homme, pile au niveau de la zone que j'ai choisie.

Une mare rouge se déverse tout autour de lui alors que je m'éloigne. Les yeux de l'homme se ferme pour la dernière fois.

Luka: wow. Tu viens de... Wow

Je rigole légèrement à sa réaction. Je crois qu'il ne s'attendait pas à ça. Il vient me reprendre dans ses bras, calmement.

Luka: Est ce que tu as lu ma lettre ?

Comme seule réponse, je sors la feuille de papier de mon jeans, froissée à cause de sa visite dans ma poche.

Luka: Et tu m'en veux de pas vouloir te tuer ?

Moi: non. A vrai dire, j'y avais déjà réfléchi et je ne voulais déjà plus que tu me tue.

Luka regarde le corps quelques seconde, avant de reposer son regard sur moi.

Luka : je me suis trompé. En fait, tu n'es pas une étoile. Tu es un chaton parce que tu es tout mignon en apparence mais on a pas intérêt à t'énerver car sinon tu sors les griffes.

Les parents de Luka arrivent peu de temps après. Pendant que je leur explique ce qu'il s'est passé, Luka fonce presque dans leur voiture garée juste devant la ruelle. Il ressort quelque seconde plus tard, un marqueur blanc à la main.

Il s'appuie contre un murs, sort une de ses cartes et commence à colorier l'intérieur d'un des deux anges noir qui s'y trouve.

Luka: Comme ça, les gens sauront qui a vraiment tuer ce connard.

Je l'arrête juste avant qu'il se mettent à colorier le deuxième.

Moi: Je l'aurais pas tuer si tu n'avais pas été là. On l'a tué ensemble en quelques sortes. Alors faut laissé un ange noir.

Luka acquiesce avant de déposer la carte sur le corps.

Il attrape ma main avant de m'emmener dans la voiture où nous attende déjà ses parents.

Juste avant de rentrer dans l'habitacle, il se retourne vers moi et m'embrasse.

Moi: J'aurai jamais cru que je commetrais un meurtre avec la personne dont je suis amoureuse avant de l'embrasser pour la première fois.

Luka rigole un peu.

Luka: Moi non plus. Mais bon après tout, c'est normal pour moi de tuer. Je suis un chasseur. Et toi aussi maintenant.

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Nda: Et voilà, c'est la fin du chasseur et la proie.

J'espère que ça vous à plu. Ça me ferait plaisir d'avoir vos avis sur cette histoire et des conseils si vous en avez.

À la prochaine sur d'autre histoire pour d'autres aventure. (^_^)

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 21, 2020 ⏰

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Le chasseur et la proieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant