L'Écho des Gardiens Tome 1 : Les Descendants

Chapitre 36 : Engagement

𝕾uite à l'altercation avec la soldat Calistienne, les deux Gardiens remontèrent au cent-cinquante-troisième étage après que Maé ait poliment refuser à ce qu'on lui attribue un étage entier à lui aussi. Vu le nombre de pièce dans ses quartiers, Lynn lui avait volontiers laisser la chambre de son choix, sauf cette aux murs de verre turquoise qu'elle avait déjà remarqué. Vers 23 heures, bien après un repas royale livré par un duo de serveurs, aucuns des deux Gardiens n'arrivaient cependant à dormir. Sur un coup de tête Maé avait décidé d'aller voir son dragon et depuis le temps qu'il y était, il avait dû s'endormir avec. Lynn, elle tournait en rond depuis près d'une heure en se posant un milliard de question sur le déroulement de ce fameux conseil qui aurait lieu tôt le lendemain. Ayant mal aux pieds, la jeune fille se jeta sur son lit à baldaquin aussi grand que confortable et réalisa, une fois étendue sur le dos, qu'elle avait envie de sortir de ses quartiers. Après une demi-seconde, la Gardienne de l'Eau passa la porte d'entrée et laissa ses pieds la guidée au bout du couloir de droite qui donnait vu sur une partie de l'immense cité sur la mer. Lynn toucha la baie vitrée diagonale qui lui faisait face et elle s'effaça devant elle. La jeune fille eu envie de s'asseoir quand elle senti l'air tiède de la nuit sur son visage, et c'est ce qu'elle fit en laissant ses jambes se balancées dans le vide. La vue qui se présentait à elle était incroyable. Toute la capitale était illuminée par les douces lumières des habitations et des structures sûrement incroyables mais que Lynn peinait à voir de cette hauteur. L'eau de la mer reflétait toutes ces jolies cartées, en ondulant lentement. Plongée dans sa contemplation Lynn ne pensait plus à rien, oubliant complètements ses tracas pendant un instant. Espérer l'arrivée de ses amis dans la journée l'avait épuisée et ne pas les voir vu la stressait plus qu'elle ne l'aurait pensé. Absorbée dans sa rêverie, la jeune fille ne vit pas la silhouette s'approchée d'elle pour la surplombée de toute sa hauteur. Sentant soudain un regard posé sur elle, Lynn sursauta et leva la tête de mieux identifié la personne dont elle ne voyait que les chaussures vernies.

-Qu'est-ce que tu fais là ?! s'exclama-t-elle rageusement en se relevant précipitamment après avoir reconnu la silhouette.

Avant de répondre, Éden se contenta de l'observer de ses yeux glacés avec un rictus amusé. Comme à son arrivée sur Calisto, il était toujours vêtue de la même manière avec sa fine écharpe blanche, toutefois, il avait retiré son blaser qui lui donnait un air coincé d'après Lynn.

-Je me baladais, déclara se dernier nonchalant.

-C'est mon étage, t'as pas le droit d'être ici ! s'énerva Lynn en croisant les bras, gênée.

Elle était agacée au plus au point que ce gars qu'elle ne pouvait pas saquer soit dans SON couloir et qu'il l'ait trouvé en pyjamas. Heureusement c'était un joli ensemble composé tee-shirt large et d'un pantalon lavande mais tout de même !

-Je fais partie de la famille royale donc j'ai le droit d'aller où je veux quand je veux.

-Alors tu vas tout de suite arrêter ton caprice de prince avec moi et gentiment dégager d'ici avant que je te le fasse regretter jusqu'à la fin de tes jours.

Évidement le jeune homme aux cheveux platine ne fut pas impressionné pour un sous et réajusta son écharpe à son cou avant de ricaner :

-Est-ce réellement une façon de parler à son cousin ?

Lynn resta sans voix. Elle n'avait jamais réalisé les liens familiaux qui les unissaient. Elle pinça rapidement les lèvres pour éviter de montrer son trouble mais peine perdue alors elle roula des yeux en répliquant méchamment :

-J'en ai rien à carrer, tu n'as rien à faire là, surtout à une heure pareille alors vas t'en.

-Pour le coup c'est toi qui fais un caprice. Mais dis-moi plutôt princesse, argua le jeune homme de sa voix calme, cette cicatrice sur ta joue, ce ne serait pas en souvenir de la blessure que je t'ai faite lors de notre combat pendant le cours de ce cher Maître Goldrick par hasard ?