Chapitre 3

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Ce jour là, j'ai bel et bien perdu mon opercule, il m'avait violée.

Il a longtemps abusé de moi. Quand enfin il m'a laissé, des humains était venus me chercher et m'ont emmené. Alors que j'étais une faible trottinette qui ne savait pas quoi faire, j'ai vu d'autres qui emportaient Lili-Augusta à coté de moi. 

J'ai l'ai regardé et j'ai vu la meme brisure en elle que la mienne. Elle était anéantie tout comme moi. 

Moi : Tu tiens le coup ?

Lili-Augusta : Je n'ai pas vraiment le choix. Et toi, ça va ?

Moi : Non. C'était horrible. Je ne comprends pas pourquoi ils ont fait ça. C'est dégueulasse. 

Lili-Augusta : Tu as tout à fait raison. Mais bon, il faut qu'on soit forte.

Moi : Comment veux-tu survivre après ça. Ce qu'ils nous ont fait est horrible.

Lili-Augusta : Tu as tout à fait raison.

Tellement je suis brisée, je ne lui réponds pas, me contentant d'observer les lieux en fuitant. Je vois de nombreuses trottinettes et vélos tous brisés partir et je sens que c'est mon tour.

Après avoir fini de parler avec un homme, l'homme qui me tient, me tire et m'entraîne. Loin de Lili-Augusta. Attend loin de Lili-Augusta. Mais je veux rester avec elle, moi. J'essaie de tirer de toutes mes forces, mais rien n'y fait, les humains ne veulent pas s'arrêter.

Lili-Augusta me regarde de loin les poignées baignées de cambouis.

Moi : Lili-Augusta !! Je ne peux pas revenir, je suis désolée. Pardonne moi !!

Lili-Augusta : T'inquiètes, c'est pas grave. On est amies jusqu'à la casse !!

Moi : Amies jusqu'à la casse ! Au revoir Lili-Augusta !!!

Lili-Augusta : On se revoit bientôt !!

Moi : Oui !! A bientôt !!

Les humains m'emmenent sans que je puisse me débattre et me jette dans un coffre de voiture, sûrement la leur.

Je suis dans le noir, j'ai peur.

Moi : Marie-Francesca reprend toi ! Ça va allez. En plus, il n'y a même pas le cadenas violeur de trottinette.

Enfin les humains me sortent de la voiture et me déposé dans un local. Il fait encore tout noir là dedans. Pourquoi il fait toujours tout noir ?

??? : Parce qu'on a pas besoin de lumière pour voir.

Je me retourne, je n'avais pas remarque que je parlais a voix haute. Il faudra que je fasse plus attention la prochaine fois. Je suis timide, mais j'arrive à surmonter pour poser une question.

Moi : Moi j'en ai besoin. Pourquoi pas vous ?

??? : Comment tu as su que l'on était plusieurs ?

Moi : En fait j'en savais rien du tout, c'est juste que je vous vouvoyais parce que je suis polie.

??? : Ah, ok. Pour répondre à ta question, on a des lumières intégrées.

Moi : C'est trop bien ça, vous me montrez ?

Deux lumières s'allument. Elles proviennent de deux vélos plus tout jeunes. L'un est bleu et l'autre gris, aucun n'a la belle couleur qui est la mienne.

Moi : Wahou !! C'est incroyable !!

??? : Ça fait ça pour tout les vélos.

Moi : Gérard n'a jamais fait ça lui.

??? : C'est qui ?

Moi : Mon ami vélo.

??? : Ah ok et toi tu t'appelles comment ?

Moi : Marie-Francesca !

??? : C'est un joli prénom pour une jolie trottinette comme toi. Moi c'est Philibert et lui Jean-Alberto.

Moi : Je suis très heureuse de vous rencontrer. Ce sera moins ennuyant avec de la compagnie.

Philibert : Nous de même. On est très heureux de voir de la nouveauté.

Je les regarde attentivement quand une vérité me frappe.

Moi : Vous êtes vélo !

Philibert : Ça veut dire quoi ?

Moi : Vélosexuel !

Philibert et Jean-Alberto éclatent de rire.

Jean-Alberto : On est juste amis. Pourquoi tu serais Vélophobe ?

Moi : Non pas du tout. Je suis juste curieuse.

En mon for intérieur je suis quand même soulagée.

Je me suis fait de nouveaux amis, je sens que je vais bien m'amuser ici, il faut juste que je ne revoies plus ce cadenas de malheur.

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Chroniques de Marie-Francesca : violée par mon violeur [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant