Je viens de remarquer que les chaussures que je porte montrent à qui j'ai à faire à l'avenir, si elles sont violettes c'est à René-Albert et si elles sont jaunes, c'est à Colin. Dans ce cas là, je préfère nettement les jaunes, Colin est tellement mignon et agréable. Je me sens bien avec lui.
On continue de discuter tout les deux, on a tellement de chose en commun. Soudain l'humain arrive et éloigne Colin de moi, j'aurai bien aimé qu'il reste. Son cerceau métallique est si confortable. Je pourrai vraiment piquer du rayon dedans.
Il emmène mon beau cadenas vert je ne sais pas où et m'enfourche de nouveau. Et voila que je commence à parler comme les vélos. De mieux en mieux. Nous rentrons assez vite. Ma tête est pleine de souvenir avec Colin. L'homme me dépose dans l'habituel garage. J'attends qu'il s'en aille avant de raconter ma rencontre avec le cadenas à mes deux amis vélos, Philibert et Jean-Alberto.
Moi : Les vélos, j'ai quelque chose à vous raconter.
Philibert : Vas y dis !
Moi : Aujourd'hui, je ne me suis pas fait violer, j'ai fait une super rencontre.
Philibert : Avec qui ?
Moi : Un joli cadenas vert du nom de Colin.
Philibert : On dirait qu'il te plait bien.
Je deviens toute blanche et je n'arrive plus à parler. Il faut dire que je suis très timide.
Philibert : Vous avez parlé de quoi ? Il est gentil ? Il n'a pas essayé d'abuser de toi ?
Je suis tellement gênée face à ses questions. Je ne sais pas quoi répondre. Peut être vaut il mieux que je me taise et que je ne réponde rien du tout. C'est ce que je vais faire.
Jean-Alberto : Eh, lâche la un peu avec tes questions, polystyrène.
Philibert : Je veux bien, mais pourquoi tu m'as appelé polystyrène ?
Jean-Alberto : J'ai entendu un humain appeler un humain tout maigre gros donc je fais pareil.
Philibert : Mais je ne suis pas en polystyrène. Je suis en métal.
Jean-Alberto : C'est fait exprès. C'est pour faire comme les hommes. Tu comprends vraiment rien, toi.
Philibert : Ok, si tu veux.
Il pince les freins de lassitude et se tourne vers moi. Il n'a pas l'air de vouloir lâcher l'affaire et continue à me poser des questions sur Colin. Au fur et à mesure que je réponds, je sens que j'aime beaucoup le cadenas vert, peut être plus qu'un ami.
Je crois bien que je suis tombée amoureuse de lui.
Quasiment tout les jours des humains viennent me chercher, tantôt les chaussures violettes et donc René-Albert qui me fait vivre un enfer, tantôt les chaussures jaunes qui amène Colin ce qui ne me déplait pas.
Je n'aime toujours pas les moments passés avec le cadenas noir, il abuse beaucoup trop de moi et je n'ai aucun moyen de me défendre. C'est injuste.
Les moments avec Colin eux sont magiques. On discute énormément et je pense qu'il commence à m'aimer plus qu'en simple amie. On parle de tout et de rien. De nos joies et de nos peines. On partage nos problèmes aussi, l'autres est toujours à l'écoute.
Aujourd'hui, j'ai décidé de parler de René-Albert à Colin. Je suis sure qu'il comprendra et qu'il m'aidera. Il est toujours là pour moi et puis je l'aime.
Moi : Colin.
Colin : Oui, mon petit boulon.
J'avais oublié de vous dire qu'il adore me donner des surnoms.
Moi : J'aimerai de te parler de quelque chose d'assez délicat.
Colin : Vas-y, je t'écoute.
Et là, je lui raconte tout de A à Z. Il m'écoute en silence mais me donne quand même une réponse que j'attendais.
Colin : Je vais lui jeter sa clé à celui-là !
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Chroniques de Marie-Francesca : violée par mon violeur [Terminée]
HumorAlors que je descendais du bateau qui m'ammenait en Europe, je me suis faite violer par un charmant inconnu. Plus tard, j'ai appris que je le reverrai que je passerai ma vie avec lui. On était quasiment marié.