Coffee Break

18. Repairing Lies

Disclaimer : Les Avengers sont à Marvel. Seul le personnage OC m'appartient. Bonne lecture!

Pas besoin de cacher plus longtemps qu'elle était dans un état plus ou moins lamentable. Tout dépend si vous êtes plutôt à voir le verre à moitié plein ou à moitié vide. Car dans ce cas-là alors oui, elle pouvait encore se servir de ses deux jambes et d'un bras. Elle avait pu se lever de son lit et prendre les médicaments que Banner lui avait conseillés. C'était juste un conseil, car comme il l'avait bien précisé :

" Je suis docteur en physique atomique spécialisé dans l'effet des rayons gamma, pas médecin généraliste. "

C'est ça le problème quand on met docteur devant son nom, ça peut porter à confusion. Mais si on va par là, elle était seulement gérante d'un café et parfois elle se retrouvait quand même à soigner une agent très spéciale. Mais ça, elle n'en dit rien et s'excusa juste de l'avoir embêté. Puis Bruce avait ce point en commun avec Steve, ils ne savent pas quoi faire quand une demoiselle se met à pleurer. Résultat, il la soigna comme si c'était un vrai médecin et elle repartit avec une liste de médicament.

À ajouter à tout ces points positifs, elle avait aussi réussi à enfiler ses vêtements. Bon, elle n'était pas allée jusqu'à mettre un jean, et elle ne pouvait pas non plus lever le bras pour enfiler quelque chose par la tête, mais elle sortit habillée de chez elle. On po-si-ti-ve, c'est tout ce qui compte. Ensuite, elle avait pu ouvrir son café, point bonus quand elle leva la grille d'un seul bras, gardant l'autre bien emballé dans l'attelle contre sa poitrine. Elle avait aussi préparé les cafés avec succès, elle prenait un peu plus de temps et s'était brûlée trois fois, mais ça fonctionnait.

Heureusement que ça ne tombait pas sur un jour avec trop de monde. Elle avait aussi demandé à la boulangerie qui la livre d'augmenter sa commande de viennoiseries et elle n'eut rien à préparer ou à aller chercher dans son arrière-boutique, facilitant les manœuvres.

Là où il y eut un petit hic, c'était le lendemain. Car son verre à moitié plein devait être percé au fond, vu qu'à force d'utiliser son bras gauche pour compenser son poignet défectueux, elle avait mal au dos, aux épaules et à la nuque. Et cette fois-ci, elle ne pouvait pas éviter la descente de l'escalier en colimaçon.

Elle ouvrit la grille avec le panache d'une retraitée, et une fois à l'intérieur elle commença à redouter le reste de la journée. Mais elle fut surprise par une odeur agréable de café frais qui baignait la pièce. Bon, tout n'était pas si horrible et c'est vrai qu'avec cette nouvelle résolution de tout voir en rose, elle venait de remarquer que son café sentait naturellement bon. Jusqu'à ce qu'elle se rende compte que si ça sentait comme ça, c'est parce qu'on avait bel et bien déjà préparé du café. Même qu'un grand gobelet l'attendait, une note coincée en dessous où on pouvait lire : « Bonjour, je travaille en bas, ne prenez pas peur. »

C'est vrai que vu comme ça, avec une belle écriture cursive, toute peur la quitta instantanément. Elle remarqua au passage qu'une sorte de lumière bleutée venait de l'escalier... En se tenant bien à la rambarde, elle prit son temps pour descendre les marches.

" Je dirais bien que je ne vous ai pas vu arriver mais ça serait mentir. Même les voisins ont dû vous entendre, essoufflée comme vous êtes. J'allais monter pour voir si vous n'aviez pas perdu connaissance mais vous avez bougé, j'ai pris ça pour un bon signe. "

Elle vérifia quand même sur son téléphone, peut-être qu'il l'avait prévenu et que ça ne servait à rien de s'énerver tout de suite. Ni message, ni appel. Juste le stupide koala qui pendait comme pour la narguer et lui rappeler qui était là. " Tony, qu'est-ce que vous faites ici ? Et c'est quoi tout ça ? "