LE MEXICAIN

chapter 4

Le lendemain matin, Célia se réveilla tôt comme d'habitude et après avoir fini de prendre son bain, descendit au plus vite en direction de la cuisine.

Hier, elle avait, en quelque sorte, perdue l'appétit à cause de la discutions qu'elle avait eu avec cet homme nommé Vlad.

Sous cette allure d'ange, il était bel et bien un démon caché, mais comment faire pour en savoir plus, si personne ne donnait signe de vie dans cette maison ? Se demandait-elle un peu trop curieuse, sans même s'en rendre compte

- Bonjour Célia.

À l'entente de cette voix, elle eût un hoquet de frayeur avec tous ses poils dressés, tandis qu'elle se sentait gelée.

- Bonjour monsieur... répondit-elle la respiration saccadée et les mains moites

- Je ne voulais pas vous faire peur, désolé... Dit-il en voyant son état

Elle acquiesça simplement et retourna à ses casseroles.

- Combien de plat dois-je faire aujourd'hui ?

- Deux plats et faite les monter plus haut, au dernier étage

- On m'a pourtant dit de ne pas aller plus loin qu'au premier étage... dit-elle confuse

- Et moi je vous demande de faire assez vite, parce que quand votre patron n'a pas son café du matin... et sans terminer, il partit, la laissant encore plus confuse

Décidément.

Elle opta donc pour un petit déjeuner bien garni, comme elle aimait

Tout le monde ne peut pas aimer ce que tu  aimes ma chère... Lui souffla une voix moqueuse

La ferme.

Une dizaine de minutes plus tard, elle avait fini.

Il restait juste le dressage qu'elle fit minutieusement, plaçant dans une grande et plate assiette, deux autres moyennes, avec le café qui sentait si bon à côté.

Elle aurait bien voulu prendre le chariot pour y aller, mais les escaliers allaient sûrement lui faire voir de toutes les couleurs.

Ça sentait bon. Même que toute la cuisine sentait les bacons américains et œuf brouillé, en surplus du croissant et des petites douceurs à côté.

- Allez on y va... s'encouragea-t-elle

Dwaine était dans sa chambre avec son meilleur ami comme d'habitude. Vlad n'aimait pas la solitude alors que lui, c'était le contraire.

- Tu vas voir comment ta cuisinière, c'est une bombe... réitéra son meilleur ami pour la énième fois.

En effet, depuis hier soir, Vlad ne faisait que parler de cette nouvelle cuisinière du nom de Célia

- Et ses formes mamamia.

- Vlad...

- Elle est l'incarnation de la douceur et tout à fait ton genre, je te le jure !

- Les apparences sont souvent trompeuses

- La ferme Dwaine. Tu la verras et après, tu me diras

- C'est ça

- Sinon hier, il y avait des gens du cartel à la réunion ? Maintenant que tu les connais... Demanda Vlad sur le lit, alors que Dwaine s'apprêtait pour le boulot

- Je cherche une femme.

- Qu'est-ce que tu racontes toi ?

- Vlad, on se fait vieux, on a besoin d'avoir une famille et tu le sais !

- Dwaine peut-être, mais le MEXICAIN et moi jamais ! Et ça, c'est bien-sûr si on ne nous découvre pas. Dit Vlad et il avait raison.

C'est vrai, tout peut chambouler d'un jour à l'autre dans le monde du trafic. Tout

- C'est juste... mais. Et avant de terminer, il fut coupé par des légers toc toc toc toc à la porte

Il regarda Vlad qui lui souriait sournoisement et avant même qu'il ne comprenne

- Entre Célia...

À l'entente de cette voix encore, de surplus l'ayant reconnue, elle rentra sourcils froncés pour tomber cette fois, pas sur Vlad, mais l'homme en face d'elle, était sûrement un ange.

Il n'avait rien en haut et à voir son allure, c'était bel et bien son patron et comme elle l'avait décrit, il respirait la froideur, l'arrogance et en plus de ça, comme Vlad, il sentait le danger. Deux fois plus même

Il était beau et géant.

Pareille personne existe vraiment?? Est-ce possible d'être autant beau???

- Holà, ici la terre... la ramena Vlad

- Euh... bonjour... monsieur... dit-elle toute tremblante, alors qu'il semblait ne même pas la voir

- Dépose tes plats sur la table du fond, dit Vlad et elle exécuta

Cette chambre est juste géante, on aurait dit une maison entière et cette couleur marron qui recouvre les mûrs contrairement à plus bas, donne vraiment une beauté à ces lieux.

Célia se dématérialisa et au plus vite, sortit de cette chambre dans laquelle elle se sentait comme compressée

L'un avait une aura dangereuse et l'autre avait deux fois cette aura dangereuse donc, il ne fallait pas traîner et même si son patron semblait ferme, elle ne s'en préoccupait pas, toute façon, elle avait un boulot à faire et c'était cela le plus important.

Cet étage était juste splendide et magnifique pour seulement trois portes et heureusement pour elle, il y avait des gardes à cet étage qui avaient eu la gentillesse de l'accompagner et de lui montrer où elle devrait aller.

- Tu as vu comment elle est canon ? Demanda Vlad tout surexcité

- Je la veux comme femme.