LE MEXICAIN

Chapter 29

Dwaine la voyant partir, vint à ses côtés et la souleva pour se trouver sous elle.

Elle avait pleuré... pouvait-il constater amèrement.

Il ne voulait pas qu'elle le voie énervé, donc s'était retiré, mais maintenant, regrettait parce que s'il était resté près d'elle, elle n'aurait certainement pas pleuré ainsi

Elle n'avait pas touché son petit déjeuner, encore moins son déjeuner... lui avait rapporté les domestiques

La voir ainsi lui brisait le cœur, parce qu'elle n'était pas située sur leur relation et lui non plus.

Il ne se l'avouait pas, mais il ne voyait pas un monde sans elle maintenant. Seulement deux semaines ensemble et il se demandait comment il faisait avant pour passer ses journées.

Elle mettait son rayon de soleil et de joie un peu partout dans sa vie. Pas une minute ne passait sans qu'il pense à elle et cette nuit loin d'elle lui avait suffi à voir que c'était la bonne.

Elle ne cherchait pas à le conquérir, elle avait son charme à elle. Pour rien au monde, il ne voulait la laisser.

C'était son devoir à lui de la rassurer dans ses moments troubles, mais hier, il avait préféré fuir et à présent, il payait les conséquences

Voir son visage ainsi, montrant qu'elle avait pleuré lui faisait mal, parce qu'elle ne devait pas être triste, surtout pas à cause de lui

L'avoir ainsi dans ses bras lui était suffisant. Il se sentait en paix, heureux. Il était tout simplement tombé amoureux de cette jeune femme dès leur première rencontre sans le savoir et maintenant plus que jamais, il la voulait comme femme.

Une heure et demie plus tard, Célia fut réveillée par les gargouillements de son ventre lui rappelant qu'elle n'avait rien mangé.

Elle pouvait sentir les douces caresses dans son dos et sut qu'il était là.

Il était revenu.

Dwaine savait qu'elle était réveillée vu que son rythme cardiaque était irrégulier, mais il ne parlait pas, préférant la laisser reprendre ses esprits, mais il fut contredit par ses gargouillements

- Célia... l'appela-t-il de sa voix rauque

- Oui...

- Il faut que tu manges.

- Je sais... répondit-elle simplement avant de se redresser

Il lui donna donc à manger comme il savait et aimait le faire, avant qu'elle ne parte prendre sa douche

Personne ne parlait, du moins personne n'osait parler

Il était dans sa chambre toujours sur son lit et elle, dans la salle de bain à reprendre ses esprits

Vu qu'elle ne pouvait l'avoir à leur retour en Russie, elle allait tout simplement profiter de ces derniers moments qu'il lui restait, pour garder le plus beau souvenir dans les bras de l'homme qu'elle aimait.

Toute façon, qu'est-ce que je croyais ? Nous deux ça ne pouvait qu'être pure détente, rien de plus. Il allait certainement se trouver une milliardaire ou une héritière riche pour fonder une magnifique famille. J'imagine déjà leurs magnifiques bébés...

Moi. Moi, je ne suis que Célia, une petite cuisinière cherchant à se construire.

- Allez, on ne va pas être triste... souffla-t-elle en essuyant ses larmes silencieuses.

Elle souffla un bon coup et sourit légèrement pour s'encourager à sortir

Après une minute à mettre son plan en place, Dwaine la vit sortir dans un peignoir pour entrer dans la penderie. Elle en ressorti moins de dix minutes plus tard, dans une belle nuisette rouge qui lui atteignait à peine le bas des fesses, les cheveux détachés retombant au creux du dos, elle le regardait comme jamais, elle ne l'avait fait avant.

Dwaine la voyant ne put en placer une. Il la regardait avec cette braise-là au fond des yeux et elle non plus ne le lâchait du regard

Il y avait quelque chose de nouveau dans son regard qu'il ne pouvait décrire, mais toute chose faite, c'était nouveau parce qu'il connaissait toutes les expressions de son visage et là, il y avait autre chose, mais il devait d'abord lui parler.

Venant à lui d'un pas lent et typiquement féminin, elle ne le lâchait pas du regard et pouvait même voir à travers sa culotte, son membre se réveiller peu à peu

- Célia faut...

- Shuttt... le coupa-t-elle sans s'arrêter.

Confus, il la vit le dépasser et l'image qu'il avait là, redressait tout en lui. Il se demandait bien comment c'était possible d'être autant attiré par une femme. Cette nuisette rouge ne cachait rien. Tout était devant lui et si ce n'étaient pas les sous-vêtements rouges du bas qui cachaient minutieusement les parties importantes, il allait avoir tout devant lui...

- Tu viens ? Demanda cette douce voix de femme qui savait jouer sur tous ses sens, et comme attiré, il se leva sans piper, la suivant sans rien laisser. Elle avait cette démarche de féline et tout était dans ses mouvements.

Tout son corps.

Il ne pouvait que suivre cette tentation parce que même s'il ne l'avait pas voulu, son corps était prêt à la suivre partout où elle ira même si pour ça il lui fallait lutter contre lui-même

Il la regardait descendre d'un pas assuré et ne faisait qu'inspirer et expirer pour faire descendre ce trop tas d'excitation.

Il la vit ouvrir les baies vitrées et descendre sur cette plage qu'elle aimait tant. Qu'ils aimaient tant, car, même si avant, il aimait cette plage, grâce à elle, il l'aimait un peu plus

Le soleil se couchait et le spectacle était magnifique, mais pas plus que ce qui se passait maintenant devant lui.

Elle était dans cette mer verte des couleurs de ses yeux avec maintenant, cette nuisette qui lui collait à la peau.

- Doux Jésus