LE MEXICAIN

Chapter 14

- Repose-toi, je reviendrai au plus vite... lui avait dit Dwaine et depuis, elle n'avait plus eut de ses nouvelles.

Il semblait préoccupé, mais elle n'avait pas voulu demander ce qu'il y avait, ne préférant pas gêner

Dwaine était dans sa voiture avec toutes ses idées sur Célia, mais là, il fallait qu'il règle le problème de ces gardes une fois pour toutes.

Il arriva une dizaine de minutes plus tard à leur propriété, où il y avait que les chauffeurs...

Il ne les a quand même pas mis ensemble !

Il descendit au plus vite de sa voiture et monta les marches pour rejoindre au plus vite Vlad, dans le salon privé.

- Désolé du dérangement, mais bon...

- Où sont-ils ?

- Chacun dans une pièce comme tu peux le voir sur les vidéos derrière... lui indiqua Vlad, assis

- Fait venir Léon.

- Ok... répondît Vlad en sortant.

Dwaine prenait place et bien évidemment, avait demandé à ce que le chef des gardes vienne, car c'était bien à lui qu'il avait affaire. Les autres viendront après.

Moins de deux minutes plus tard, alors qu'il visionnait tous les faits et gestes des gardes de son œil expert, il vit Monsieur Léon entrer dans le salon privé et grâce aux baies floués, put voir Vlad dehors en communication.

- Bonsoir monsieur... Le salua le garde poliment avec une très grande distance

- Venez par là.
Faite face à l'écran et trouvez-moi un potentiel suspect... il y en a trois. Si vous en trouvez un, j'épargne votre vie. Dit Dwaine calmement

- Monsieur...

- Ne me forcez pas à vous tirer une balle dans la tête... siffla dangereusement Dwaine, ce qui pressa son garde

Dwaine avait déjà repéré trois gardes et maintenant un quatrième. Ils avaient tous les mêmes tiques, ce qui commençait à l'énerver vraiment, parce qu'il n'avait pas des gardes, tous étaient corrompus et donc, toute cette nuit allait consister à l'épurement et au recrutement de nouvelle personne.

Ça allait sûrement prendre la journée de demain, mais Vlad était occupé donc seul lui, allait le faire.

Célia se réveilla de bonne heure. Elle le chercha du regard, mais personne. Il n'était donc pas revenu... Se dit-elle tristement et au même moment, elle vit la porte s'ouvrir

Que ce soit lui... Que ce soit lui...

Mais c'est avec déception qu'elle croisa le regard du garde qui l'avait aidé hier, avec des plateaux en main

- Bonjour mademoiselle.

- Bonjour... Répondit Célia.

Le garde se dématérialisa sur sa table de nuit avant de vouloir sortir, mais elle l'en empêcha. Bien vrai qu'il semblait plus distant que la dernière fois, elle voulait au moins savoir

- Où est-il ?

- Le patron ? Il est allé pour affaire. Quand vous finirez votre petit déjeuner, je vous ramènerai au penthouse. Dit-il simplement, avant de ressortir sans en dire davantage.

Elle souffla désespérément et prit son petit déjeuner.

Elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait vraiment envie de le voir.

Juste l'entendre... C'est mon patron bien évidemment. C'est strictement professionnel.

Qu'y a-t-il de "professionnel" là ? Lui demanda son cœur

Je veux... Du genre qu'il soit là avec moi... Je me sens si en sécurité avec lui.

C'est pour cela qu'il y a quelqu'un devant ta porte. Pour assurer TA SÉCURITÉ. Intervint sa raison

Non mais ce n'est pas pareil.

Quelle est la différence ? Demanda encore la raison

Bofff lui, c'est lui et l'autre, c'est l'autre.

N'es-tu pas tomber amoureuse de "lui"... souffla légèrement son cœur

- Quoi non pfffffff, tu rigoles. Jamais... C'est un truc d'aimer la présence de quelqu'un et un autre d'aimer cette personne... répondit Célia à haute voix, alors qu'elle avait la tête du coupable et toutes les rougeurs qui y allaient, laissant le médecin confus

- Ça va mademoiselle ? Demanda le médecin inquiet

Je ne suis pas folle, vous savez

- Bonjour.

Ptdr... j'ai fait à la florence foresti, tu as suivi??

Célia... souffla désespérément toute sa tête, alors qu'elle souriait à son imitation

- Vous allez bien ? Réitéra le médecin en venant plus près d'elle

- Oui oui... se reprit donc Célia.
Juste des pensées

- Ça se voit. Répondit le médecin en prenant sa température.
Vous étiez si immergée dans vos pensées que vous n'avez pas répondues quand j'ai frappé

- Oh... je suis vraiment désolée... Dit Célia les joues légèrement rouges

- Ne vous inquiétez pas.
Je viens juste retirer les petits branchements que vous aviez et vous pourrez repartir... l'informa le médecin avant de commencer.

Elle ne pipa mot, préférant le laisser faire son travail

C'est ainsi que trois heures plus tard, elle sortit de l'hôpital avec le garde, tandis qu'une grande voiture les attendait.

On la lui ouvrit et elle souffla un petit merci, avant de s'engouffrer dans le confort de cette belle voiture de luxe.

L'hôpital vu de dehors était une vraie architecture. C'était plus que magnifique et respirait plus que le luxe.

Ils repartaient la minute d'après, avec une humeur plutôt morose. Elle aurait bien voulu le voir et espérait le voir au penthouse plus tôt, sans savoir qu'elle allait passer ces une semaine, sans Dwaine, car il aura beaucoup et beaucoup à faire.