LE MEXICAIN

Chapter 19

Après qu'il ait raccroché, Célia n'attendit pas un instant pour ouvrir le message que lui avait envoyé son patron qu'elle avait cru être celui d'un inconnu.

Nouveau message. : Salut ça va Célia ?

Vaste...

Comment aurais-je su que c'était lui ?

En répondant peut-être... lui dit la voix de la raison à qui elle donna raison.

Elle alla prendre une douche parce que là maintenant, il fallait une bonne douche froide pour la faire descendre et pour ne plus y penser.

Le lendemain matin, elle s'était réveillée avec l'intérieur des cuisses plus que moites, avait fait le rêve le plus érotique qui soit avec son patron comme acteur principal et n'avait fait que penser à lui.

Elle s'en voulait d'avoir à faire de tel rêve sur son patron. C'était son patron, elle n'avait pas à faire ce genre de rêve sur lui et en plus, de penser à lui autant ! S'admonesta-t-elle, mais son corps et son esprit n'étaient pas de cet avis

Elle n'avait jamais eu de rapport donc normalement, ne devrait pas avoir ce genre de penser et même si ses désirs de femmes prenaient maintenant leurs places, elle devait tout faire pour passer au-dessus sinon, elle allait faire une bêtise et perdre ce boulot.

Elle devait recevoir son salaire dans pas longtemps, rien que celui d'un mois arriverait à payer ses dettes et puis les autres salaires, si elle était toujours là, allaient lui permettre de se reconstruire. À ce moment-là, elle s'occupera de sa vie sentimentale

C'était ça son projet et elle devait le respecter coûte que coûte, se disait-elle

Il était dix heures du matin quand elle entendit les portes de l'ascenseur s'ouvrir et elle le vit.

Elle avait toujours sa question en tête et allait bien-sûr la lui poser

- Mademoiselle. La salua d'un coup de tête le garde

- Bonjour... répondit-elle simplement

- Vous allez bien, tout se passe bien ? Demanda le garde

- Oui très bien et à propos, j'ai une question à vous poser si ça ne vous dérange pas

- Je vous écoute mademoiselle

- Pourquoi me surveiller autant ? Suis-je un danger ou en danger ?

- Je ne sais pas, mais c'est l'ordre que monsieur VOLOD m'a laissé.

C'est son nom ? VOLOD...

- D'accord. Répondit Célia avec un petit sourire

- Si vous avez besoin de quelque chose, faite le moi savoir.

- Bien.

- Bonne journée mademoiselle.

- À vous aussi... répondit-elle timidement en le regardant partir

Il était vraiment grand, tout du bon garde et très beau.

Pas plus que lui, mais bon...

Elle alla se mettre devant les baies vitrées et malgré son vertige, senti le beau soleil frappé

Elle en profita en passant encore son regard sur le magnifique paysage que dévoilaient ses baies, avec cette hauteur qu'elle avait.