Chapter 22

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Dwaine sorti de cette chambre furieusement et sans réfléchir, prit la route de l'ascenseur

Tous ses gardes savaient qu'il n'était pas d'humeur donc, se mirent dans les dispositions pour ne pas se faire tuer parce que le Mexicain naturellement, c'est-à-dire d'humeur normale, était intraitable, donc énervé, il ne fallait pas se tromper.

Dwaine arriva une trentaine de minutes plus tard dans sa maison où Vlad devait sûrement se trouver

Il emprunta le chemin de la salle de sport sans accorder le moindre regard à ses gardes, pour ne pas avoir à faire de bêtise.

Dans sa salle de sport comportant tous les appareils dont avait besoin un homme pour son corps, il retira son tee-shirt et se défoula sur le sac de box.





Comment pouvait-elle réagir comme si rien ne s'était passé?! Pourquoi réagit ainsi alors que mes idées avaient déjà prises des tournures en la voyant dans cette magnifique petite robe rouge qui lui atteignait à peine la mi-cuisse ? J'allais la faire mienne toute façon ce soir... Ne pouvait-elle pas tout simplement profiter de cette journée?!

Avait-elle un copain?

- Bêtise ! Cracha-t-il énerver sans s'arrêter de frapper dans le sac qui valsait maintenant dans tous les sens, sous le poids de sa force

- Dwaine ?

- Pourquoi réagir ainsi ?! Et le dernier coup décrocha le lourd sac qui se retrouva à une bonne distance, sous le regard inquiet de Vlad

- Qu'est-ce qui a bien pu se passer pour que tu sois autant énervé ?! Demanda Vlad en posant ses mains sur son ami, mais Dwaine ne pipa mot en allant s'acharner encore plus sur appareils

Il n'était pas vexé, mais s'en voulait en un sens de n'avoir pas fait les choses correctement. Elle avait en un sens raison, car, au final, elle était son employé

Il aurait dû aller pas à pas, pas le faire sur un coup de tête, pas succomber tout simplement à cette tentation qu'elle était, mais

- Quel con je suis parfois ! S'exclama-t-il en arrêtant son tapis. C'est à ce moment-là qu'il vit Vlad qui n'avait plus rien dit

Il s'était contenté de regarder son ami se défouler tout en sachant que ça n'allait pas. Jamais il n'avait vu son meilleur ami dans pareil état donc, commençait à craindre un peu de la suite des événements

- Où sont les gardes ? Demanda froidement Dwaine

- Dans la cour

- Rassemble les pour la formation.

- Bien. Ne put que dire Vlad en réprimant son étonnement, vu que la formation ne devait avoir lieu que dans une semaine

Moins d'une heure plus tard, ses gardes étaient tous rassemblés non sans craindre, vu qu'ils n'étaient pas préparés, mais ils restèrent professionnels.

Dwaine enfila après sa douche, un jogging à bras long de couleur marron, enfila des paires de basket et dévalait maintenant ses marches dans la cour où l'attendaient ses gardes

Dès son arrivée tous se mit en garde à vous comme le ferait un policier devant son supérieur et avec un signe de tête, Dwaine les mis au repos.

- Je veux trois groupes. Ceux du côté Nord formant un groupe, Sud aussi et Ouest Est dernier groupe. Dit simplement Dwaine

Aussitôt dit, aussitôt fait, pouvait-il le constater

Il prit donc le chemin de son arrière propriété, suivi par ses gardes tous bien disposés, aussi grand les uns les autres et tous dans des tenues de sport.

Dwaine de son un mètre quatre-vingt-treize s'imposait royalement en plus de son pouvoir et de son aura dangereux

- Par deux dans chaque groupe, le premier à tomber fera mille pompes. Et tous sut de quoi il parlait et sur le champ, les épreuves commençaient

Toute sa journée avait servi à cela, faire vivre un calvaire à ses gardes qui maintenant connaissait presque tout. Ils étaient plus que formés, et il n'aura fallu qu'une journée

Même s'ils étaient encore couchés à l'arrière, propriété mort de fatigue, ils étaient plus que fière d'avoir été entretenu par le Mexicain.

Dwaine rentra dans sa chambre, assez épuisé. Il reconnaissait avoir un peu abusé, mais il fallait bien mettre tout au clair et, même s'il avait les meilleurs gardes, on ne finissait jamais d'apprendre.

Là maintenant, il lui fallait une bonne douche et une bonne dose de sommeil







*



Aujourd'hui, ils rentraient en Russie. Célia ne l'avait pas vue depuis maintenant deux semaines. Elle avait simplement eût l'information venant de Joe, le garde qui était toujours avec elle, dont le nom ne lui était plus inconnu.

Vu son absence, elle s'était liée d'amitié avec Joe et avait fini par découvrir qu'en dehors de ce gigantesque homme beau aux yeux bleus et à la peau bronzée, se cachait un gentil homme avec une fiancée et un bébé de cinq ans qu'il aimait et chérissait beaucoup.


Elle s'appelait Nely et vivait en Russie avec sa fiancée nommée Galide originaire du Maroc. C'était une très belle femme, tout du trait marocain, c'est-à-dire : les yeux ronds magnifiques, des cheveux très longs ainsi que le joli nez droit et le menton bien relevé. Célia l'avait remarqué et l'avait bien fait remarquer avec son

- Whaoooooooooo qui avait fait sourire Joe de fierté

Il lui avait dit travailler pour monsieur VOLOD depuis maintenant six ans et n'avait pas à s'en plaindre.

C'était le seul qui avait suivi Dwaine ici pour sa sécurité, pourtant, n'avait pas grande chose à faire. C'était ce qu'il lui avait dit

- Alors tout est bon ? Lui demanda Joe

- Oui, je crois bien... Dit Célia dans un léger sourire, car ça allait en quelque sorte lui manquer, mais bon...

Elle avait pris toutes les affaires qu'il lui avait achetées par obligation, car Joe avait cru entendre que le penthouse serait revendue.

Cette information avait provoqué un pincement au cœur qu'elle réprima, ne voulant pas savoir les vraies raisons

- Allez... lui dit Joe en lui souriant légèrement devant l'ascenseur, maintenant ouvert

Elle inspira légèrement, promena son regard sur toutes les pièces, particulièrement ce salon, qui avait été témoin de sa plus belle nuit. Du moins de la nuit qu'elle voulait oublier à tout prix, mais qu'elle n'arrivait pas à oublier

- Allez... souffla-t-elle pour s'encourager en se retournant pour laisser échapper une larme silencieuse qui s'écrasa sur le marbre de ce salon.

Elle l'effaça rapidement pour mieux rejoindre Joe avec un sourire tout aussi vrai, que ses regrets

LE MEXICAIN Où les histoires vivent. Découvrez maintenant