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- Alors, prête ? On y va ? Me demande Rosie enjoué à l'idée d'aller dans la forêt. 

Je prends mon sac et mon téléphone, vérifiant qu'il est bien chargé. Aujourd'hui nous avons décidé de faire une randonné dans la forêt. Oui, on en fait très régulièrement mais toujours dans la même partie de la forêt. Commençant a être ennuyé de nos promenade qui se ressemblaient toutes, nous nous sommes procuré un plan de la forêt. Ce que l'on a découvert sur ce plan est tout le contraire de ce que l'on pensait. 

- Bon fait voir le plan, qu'on ne se trompe pas de chemin dès le début. 

Rosie place le plan sur la table du salon. On peut voir ma maison dans un lotissement puis a quelques centaines de mètres une grande étendue verte. Nous avons entouré la partie de la forêt que nous connaissons déjà par cœur mais... par rapport a cette grande tache verte... notre connaissance de la forêt semble minime. 

Cette forêt, LA forêt dans laquelle on se promène tous les weekends, n'est pas aussi petite que l'on ne pensait. Nous ne connaissons que l'ouest de la forêt. 

Après avoir décidé de notre chemin pour découvrir cette autre partie de la forêt, Rosie range la carte dans son sac. 


Nous y sommes, devant cette magnifique forêt. J'ai toujours aimé ces bois, ici c'est si vivant, mais à la fois si calme, elle me fait le plus grand bien elle m'apaise.

- Donc pour récapituler, on va à l'intersection des orties, puis nous prenons à droite, puis quelques mètres après à gauche.

- C'est partie. Annonçai-je en posant mon pied droit sur le chemin caillouteux et poussiéreux de la forêt.

Ce chemin n'avait pas été fait par la forêt elle-même, je le sais, elle le sait.

Rosie me suit de près. J'observe la nature autour de moi, s'animer.

Le vent soulève chaque feuille de chaque arbre. Les insectes s'activent tout autour de nous, fourmis au sol avec chenilles ou scarabées ; moucherons, abeilles ou moustiques dans les aires ; ou sur les arbres et arbustes. Les bruits patibulaires dans les feuillages. Les appelles des grillons ou des oiseaux.

Cependant nous le savons très bien notre présence perturbe les lieux.

Cela fait à présent une bonne vingtaine de minutes que l'on marche et nous voila arrivé à l'intersection des orties. Nous l'appelons ainsi car elle est entourée d'orties. Comme nous l'avons prévue nous continuons à droite pendant quelques mètres puis nous tournons à gauche. À peine avons-nous fait un pas que le vent se lève de plus belle.

Sommes-nous les bienvenues ici ?



Elanea et l'autre monde (terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant