XIX

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Cependant, je ne peux rien faire. Je suis si faible. Je ne peux ni bouger, ni parler. 

Ça ne changera jamais, je suis toujours cette bonne à rien. 

J'ai toujours été cette petite fille faible que l'on protégeait, cette fille fragile.

- Tout peut changer.

Je vois que malgré ma faiblesse quelqu'un veut encore me parler.

- Tu es pathétique, tu t'acharnes sur ton sort et ne fait rien pour changer. C'et pour ça que tout le monde te délaisse, c'est pour ça que tu n'avais qu'une seule amie et c'est pour ça qu'Alrik t'a laissé. Si tu crois qu'il t'a emmené pour te garder près de lui, tu te trompes, tu pouvais juste indiquer leur position si tu restais là-bas. Ne sois pas naïve. 

Je ne veux plus être faible, je veux changer.

- Alors accepte ce que tu es.

Accepter. Accepter de devenir un loup ? C'est la seule solution. Abandonner mon humanité pour devenir un loup-garou, posséder tous les pouvoirs d'un loup et appartenir à une meute. 

- Tu ne perds pas ton humanité, tu acceptes juste ta moitié de loup.

Si c'est la seule solution, alors j'accepte.

Je suis une louve-garou, je suis Elanea et je ne laisserai personne m'abattre car c'est moi qui dirige. 

Je plante mon regard dans celui de mon agresseur. J'attrape le crochet de mon épaule gauche avec ma main droite et l'enlève, je fais de même avec le crochet de droite. Une fois au sol, je me mets debout, les flammes recouvrant mon corps disparaissent. 

Mon corps se craque, se replace puis se régénère.

L'homme me regarde terrifier. Il s'attendait à quoi ? 

- Tu-tu devrais être morte, je t'ai transpercé le cœur ! Hurle-t-il, il panique te cherche à sortir de la pièce. 

Avec une vitesse surprenante, je le rattrape. Je le soulève par la gorge et la serre. Il se débat en vain, son coup est broyé par ma main. Il est mort.

Ca tombe bien, j'avais faim. Je lui arrache un bras et mors dedans. 

J'enfonce la porte qui se pli en deux sous mon coup puis je sors. Je suis dans l'internat et les caméras ont l'aire d'avoir été rétabli. Je regarde l'une d'entre elle penche ma tête sur le côté et leur sourit. Puis je reprend ma marche vers la bureau. 

Je vais libérer tout le monde, tous ces enfants qui sont retenu là sans savoir pourquoi. 

J'entends des pas approcher à grande vitesse, alors je me mets à courir vite, très vite même.

J'arrive au self, malheureusement ils étaient tous près et m'attendaient. Leurs armes pointée sur moi, des balles en argents. Ils sont nombreux. 

Nous aussi, nous le sommes. Je pousse un hurlement de loup qui se fait suivre par d'autres. Des loups que je n'avais vus qu'une seule fois, cette fois là où Jaxon avait été mangé, sautent à travers les fenêtres et s'attaquent aux soldats. Des coups de feu se font entendre, ainsi que des grognements, du sang gicle et se mélange à la sueur. Je profite d'un moment où plus aucune arme n'est pointé vers moi pour monter les escaliers. Il faut à tout pris que je trouve le proviseur. 

Des soldats gardent la porte du bureau. Je me cache derrière un mur et utilise mon ouïe pour écouter ce qu'il se dit dans le bureau.

- Ce n'est plus sure de rester ici monsieur.

- Oui je le sais, les échantillons ont tous été mis dans l'hélicoptère ? 

- Oui monsieur.

Alors comme ça, il compte s'enfuir ! Je ne le laisserai pas partir.

La porte du bureau s'ouvre sur le proviseur et son adjoint. Aussitôt de sortit, je me précipite sur lui. 

Un doigt sur sa gorge, je dis : vous faites un mouvement, je le tue.

La bouche ouverte, tremblant de peur, les soldats regardent la scène.  

- Vos armes au sol. J'ordonne à ces soldats. 

Ils posent leurs armes et j'enfonce mon doigt dans la gorge du proviseur, lui arrachant sa tête. Puis, je m'attaque au soldats. 

J'enchaine les coups de poings et les esquivent, je ne suis pas encore très doué au combat mais je sens que ma vitesse a augmenté. Je donne un coup de poing au visage à un et un coups de pied dans le ventre à un autre.

Mes griffes sortent alors je les plante dans le ventre d'un le soulève et le jette puis j'arrache les entrailles d'un autre. 

Cette odeur, je me lèche mes babines et commence à me nourrir des entrailles éparpillé sur le sol.

L'adjoint me regarde pétrifier, J'entends son cœur battre drôlement vite. 

Je veux qu'il sache qu'il ne faut pas mettre un loup en colère. 

- Va-t'en. 

Je l'entends courir. Un témoin est très utile, c'est lui qui va répandre la rumeur, c'est lui qui va décrire ce qu'il c'est passé, il va créer notre réputation. Comme ça tous auront peur de nous, et personne ne nous cherchera des ennuis.

Je descends les escaliers et rejoins les autres loups dans le self. 

Les enfants qui vivaient ici ont tous fuit et tous les soldats sont mort. 

Nous avons gagné cette bataille.

Elanea et l'autre monde (terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant