VII

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- Code S. Cri le pompier.

La mère le regarde surprise.


- Qu'est-ce que cela signifie ? Interroge la mère inquiète.

Le pompier regarde alors la femme.

- Le cas de votre fille n'est pas ce que l'on pensait, nous devons l'emmener dans un hôpital spécialiser. Son cas est assez grave. 

La femme reste abasourdie. Elle resserre sa main en embrassant le dos de celle de sa fille. 

Arrivé à l'hôpital, Elanea est emmené par plusieurs médecins. Sa mère tente de les suivre mais le pompier la retient. Elle se débat comme elle le peut en criant : "lâchez-moi !". 


Elanea est allongée sur un lit roulant, plusieurs médecins en blouse blanche sont autour d'elle. Elle entrouvre les yeux, réveillé par l'agitation et perçoit toutes ces personnes ils sont environs cinq, sur leurs blouses blanches elle distingue une goutte de sang dans un cercle brodé. 

Un des médecins remarque les yeux à demi-fermés de la jeune fille. Il attrape un appareil et le met sur Elanea pour l'anesthésier. Elle s'endort aussitôt. 

Ils entrent alors dans une pièce au centre un lit d'hôpital entouré de diverses machines dont un appareil de surveillance des signes vitaux, sur le bord du lit des sangles.

Les médecins déposent Elanea sur le lit, une dame enlève les vêtements de la jeune fille et lui enfile un short et une brassière blanche pour cacher les parties intimes. Une fois terminer d'autres médecins viennent attacher les mains et les pieds avec les sangles en les serrant fort. Puis ils connectent leurs nombreuses machines aux corps de la jeune fille, à présent nous pouvons observer les battements de son cœur sur un écran à la gauche du lit.

Un nouveau médecin entre dans la pièce avec un dossier dans les mains, il s'arrête devant le lit, il jette un coup d'œil à Elanea avant d'ouvrir le dossier.

- La procédure à l'aire d'avoir été suivie, constate l'homme en relevant le regard, tout le personnel avait interrompu leurs occupations pour l'écouter. C'est une jeune fille de 18 ans, les symptômes s'apparente à une lycanthropie, il nous faut vérifier cela, nous allons faire une prise de sang et un diagnostic salivaire ainsi qu'une IRM pour commencer. Je reviendrai quand nous auront les résultats.

L'homme, d'une quarantaine d'année ressort de la pièce laissant les cinq médecins avec Elanea.

- Très bien, je m'appelle Mélanie, je serais votre chef d'équipe quand le Dr. Avalon ne sera pas là. Sophie tu t'occuperas de la prise sang, Paul du diagnostic salivaire, Mlle durion vous surveillerez la patiente, et Mr polard et moi nous allons nous préparer l'IRM. Aller tous au travail !! Annonce Mélanie.

Sophie une femme d'une cinquantaine d'année au cheveux encore bruns, lui arrivant aux épaules, à la taille moyenne, et de corpulence assez maigre, sort de la pièce avec Paul lui d'une quarantaine d'année, barbe et cheveux noirs, peau métissée.

- Sachez que ce travail n'est pas facile et qu'il faut souvent être rapide dans ses gestes, je sais que vous êtes encore des apprentis, j'espère ne pas à devoir vous sanctionner. Reprends Mélanie, elle, environne les trente-cinq ans, elle est de grande tailles, ses cheveux blonds sont noué en chignons, c'est une belle femme.

Avant de sortir de la pièce, elle ordonne à Mr polard de la suivre.

Quelques jours plus tard, Elanea avait été placé en coma artificiel. Le Dr. Avalon entre dans la pièce, le dossier qu'il tenait la dernière fois a doublé de volume. Il s'avance et annonce à l'équipe que les résultats sont arrivés.

- C'est bien de la lycanthropie, cependant il semblerait qu'elle se développe à une vitesse fulgurante et anormalement. Il va falloir faire d'autre analyse. Explique-t-il. Où sont les apprentis ?

- Ils sont repartis suivre leurs cours, ce n'était qu'une petite semaine d'essaie. Répond Mélanie.

- D'accord, il faudrait qu'elle soit sur surveillance vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Dit le docteur en revenant sur le sujet d'Elanea.

- Vous dîtes qu'elle se développe plus rapidement ? Interroge Paul.

- Oui. Dit simplement le Dr. Avalon.

D'autres prises de sang ont été faites, non pour analyse mais pour expériences ainsi que de nombreuse analyses médicales et injections d'un produit.

Cela fait maintenant deux semaines qu'elle se trouve dans cet hôpital. 

- Nous allons commencer les opérations. Annonce Dr. Avalon. Une première demain, une opération simple. Puis dix jours après, une opération pour y placer l'antilycanthrope.

Les trois médecins hochent la tête, et le Dr Avalon repart. Sophie se tourne vers Elanea et essuie le front transpirant de celle-ci avec une serviette.

- Dommage qu'elle soit atteinte de cette maladie, elle est si jeune et d'une rare beauté. Murmure-t-elle.

Paul, lui, sort la seringue du jour qu'il remplit d'un liquide transparent. Il prend le bras de la jeune fille et lui enfonce l'aiguille au niveau sa veine du coude. 

- Tu as bien mis le zolpixone ? Intervient Mélanie.

Elle prend le flacon du produit que Paul a injecté. Ce n'est pas du zolpixone mais des sédatifs.

- Tu es malade ou quoi ? S'énerve Mélanie, elle essaye de retirer la seringue mais n'y parvint pas. Je vais chercher le docteur Avalon.

- Ne fait pas ça, tu ne veux pas savoir ce qu'elle a à nous dire ? Et puis elle est attachée, je lui injecte le zolpixone et la remet dans le coma si ça se passe mal ok ? Dit Paul.

- ça ferait avancer les recherches c'est sur. De toute façon, quand les opérations seront terminées elle rejoindra les autres. Soupire Mélanie.

- Mais nous ne pourrons plus lui parler ! Dit Paul un peu plus fort qu'il ne l'aurait voulu.

- Tu oublies que nous restons ses médecins et que pour les rappelles nous la reverrons. Le rassure Sophie.

- Je ne vais prévenir personne, pour seule raison, de ne pas me faire rétrograder et devoir m'occuper d'un autre malade. Et puis c'est déjà trop tard... Mélanie fait un signe de tête vers Elanea qui ouvre doucement les yeux.



  

Elanea et l'autre monde (terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant