CHAPITRE 29.

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La Ford Mustang file sur la route en direction de la maison de mes parents. Mes doigts jouent avec les petites mèches de cheveux sur la nuque de Louis. Je me suis rarement senti aussi bien dans une relation. Peut-être est-ce dû au fait que Louis et moi partageons la même passion. Je comprends ce qu'il peut ressentir. Il peut se permettre d'être tout à fait lui-même, avec ses doutes, sa fatigue. Pourtant, je trouve qu'il dégage une sérénité qui se répercute sur moi.

Louis ralentit et tourne dans ma rue. Il gare la voiture dans l'allée de la maison puis se tourne vers moi et me sourit. Nous descendons ensemble et alors qu'il récupère mon sac dans son coffre, je m'avance vers la maison pour ouvrir la porte d'entrée. Je n'allume que la lampe du salon pour donner une ambiance plus intime et plus chaleureuse.

J'enlève mon manteau et mon écharpe que je laisse sur le bord du canapé. Je fais valser mes boots près du mur. Louis dépose mon sac, son regard brûlant fixé sur moi. Je m'approche et glisse mes mains sur sa poitrine avant de défaire un à un les boutons de sa veste. Je glisse mes mains sur ses épaules, sous le tissu moelleux, et fais glisser le vêtement le long de ses bras. Le souffle de Louis caresse mon cou. Ses mains s'accrochent à ma taille et ses lèvres parsèment des baisers sur la ligne de ma mâchoire jusqu'à retrouver ma bouche. Il passe sa langue sur mes lèvres, demande taquine d'accès à un baiser plus fougueux. Ses mains remontent le long de mon dos et finissent par se rejoindre autour de mon cou. Je faufile les miennes sous son pull. Il sursaute légèrement lorsque la fraîcheur de mes paumes rencontre la chaleur de sa peau. Je souris contre ses lèvres avant de me détacher de lui après une dernière étreinte.


"Tu m'accordes un instant ? je dis en plongeant mon regard dans le sien.

- Bien sûr. Est-ce que je peux faire quelque chose ?"


Et même si j'ai envie de répondre avec espièglerie, je lui propose de nous préparer de quoi grignoter, en lui précisant que ma mère nous a laissé dans le réfrigérateur quelques victuailles.

Alors que Louis se dirige vers la cuisine, je monte rapidement jusqu'à ma chambre. Je débarrasse les quelques vêtements qui traînent sur mon lit et les jette sans ménagement dans mon placard. Je récupère les livres qui jonchent le sol et les dépose sur mon bureau. Je retape mes oreillers et ma couette, et me maudis intérieurement de ne pas avoir fait ça ce matin. Je secoue vivement la tête en récupérant un caleçon propre dans ma commode puis entre dans la salle de bain. J'enlève mes vêtements pendant que l'eau de la douche se réchauffe, attache mes cheveux à la va-vite puis entre dans la cabine. Je me lave avec application avant de me rincer et de couper l'eau.

Je me sèche rapidement, enfile mon caleçon et mon jean. Je détache mes cheveux et les coiffe avant de sortir de la salle de bain. Je passe un t-shirt propre, rouge à rayures bleu marine, me parfume légèrement et descends enfin retrouver Louis.

En bas des marches, je m'arrête juste pour l'observer, installé sur le canapé, le nez plongé dans son téléphone. Il relève son visage vers moi et me sourit avant de se lever pour me rejoindre. Sa main glisse sur ma joue et dans ma nuque puis il embrasse mes lèvres tendrement.


"Tu sens divinement bon..."


Ces quelques mots chuchotés à mon oreille me font frissonner. Je déglutis et embrasse sa joue en me lovant un peu plus contre lui. La journée a été merveilleuse. Je n'ai pas envie qu'elle se termine. Nous nous détachons pour aller nous asseoir sur le canapé. J'abandonne Louis une minute et vais récupérer une bouteille de vin et deux verres dans la cuisine.

RÊVE DE GLACEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant