Dans la chambre d’ami, je remarque que Shin regarde par la fenêtre. M’approchant discrètement, je pose mes mains sur ses épaules, ce qui le fait sursauter. Riant, les protestations de mon ami sont lointaines. Après m’être calmée, je propose à Shin de sortir afin de prendre des cochonneries pour nos futurs soirées à venir. Acceptant avec joie, je prend un peu de monnaie et annonce à ma mère notre départ.
Sur le chemin, un parfum de nostalgie flotte dans l’air, il faut dire que j’empruntais souvent cette route jusqu’au lycée. Rien avait changé, du moins, très peu de chose. J’anime un peu notre conversation en lui faisant une petite visite guidée agrémentée d’anecdote. Son doux sourire me rassure sur l’attention qu’il me porte.
Lorsque l’on s’est parlé pour la première fois, j’appréhendais le fait que nous puissions nous entendre. Mais cette crainte s’est rapidement évaporé quand nous avions passé une journée ensemble avec Hanaé. En rentrant dans la superette, j’en profite pour regarder les éventuelles réductions qui s’offrent à nous. S’il est possible d’avoir plein de cochonneries pour un très bas prix, je suis preneuse !
- [__], demande Shin, tu aimes ça ?
- Hum, prononce-ai-je. Oui, j’aime bien.
- Je prend alors, souris-t-il. En tout cas, ça me fais plaisir de passer des vacances avec toi.
- Sentiment partagé, bien que ce soit un peu triste qu’Hanaé ne soit pas là.
- Elle s’en remettra.
C’est moi ou Shin préfère ne soit pas dans la conversation ? Peu importe, je me concentre sur la nourriture pour ce soir.Durant le film, je me concentre sur ce qu’il se passe à l’écran. Pendant un instant, mon regard se porte sur Shin mais il regarde le film. Puis, peu à peu, je sent sa chaleur à mes côtés. Surprise au départ, je le regarde et lui demande s’il a peur. Surpris, il me répond que non mais qu’il avait simplement un peu froid. Grâce à la télécommande, j’éteins la climatisation. Ensuite, je tend un plaid à Shin. Il me remercie timidement avant de prendre un truc à manger, un peu… Déçu ? N’y faisant aucunement attention, je me réhydrate. Entendant ma mère partir rapidement, je me retrouve seule avec Shin. Visiblement, il n’a pas l’air gêné.
Le film finit, je me lève du lit et souhaite une bonne nuit à Shin. Hochant simplement la tête, il me souhaite de ne pas faire de mauvais rêve. Tombant dans le lit, je soupire de bien-être en sentant le matelas sous mon corps. Les paupières lourdes, je tombe dans les bras de Morphée.Dans mon rêve, j’y aperçoit Cache-Œil s’avancer vers moi, dans un champs de fleur blanche. Peu à peu, sous ses pas, le blanc se transforme en lycoris. Arrivé à ma hauteur, il passe son pouce sur une trace de sang sur le visage avant de le mettre dans sa bouche. Surprise, je touche ma blessure puis regarde ma main, ensanglantée. Tremblante, je regarde l’homme qui me fais face, souriant. La bouche ouverte, il plante ses dents sur mon épaule et sent mes forces me quitter. Cependant, je ne rencontre pas le sol mais passe à travers celui-ci, m’amenant dans une eau trouble, rougeâtre avec d’étrange forme noire dans celle-ci. M’éloignant peu à peu de la surface ou l’homme blanc me regarde m’enfoncer dans les ténèbres.
Me réveillant en sursaut, mon cœur bat rapidement tandis que Shin me regarde inquiet. Surement sous la peur, je me réfugie dans les bras de mon ami qui me rend mon étreinte doucement. Je ne savais pas que les rêves pouvaient autant me surprendre. Pour me rassurer, Shin me propose qu’il dorme avec moi pour me rassurer. Ce que j’accepte volontiers en lui laissant la place. Un étrange sentiment grandit en moi, celui d’être observée.______________________________________________________________________________________________________________
Chapitre court, je sais mais le prochain chapitre sera du point de vue de Ken Kaneki :3
Essayant d'écourter votre attente
~Aisha
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Ken Kanexi X Reader
Fanfic[__] = Prénom [L.C] = Longueur cheveux [C.c] = Couleur cheveux [C.Y] = Couleur Yeux _________________________________________________________________________ Tu es étudiante dans une université à Tokyo, avec des amis et une vie des plus banals d'u...